|C͠o͠m͠p͠l͠ic͠͠a͠𝗍i͠o͠n͠ X͠ p͠r͠ép͠a͠r͠a͠t͠i͠o͠n͠|

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Le lendemain, je fûs réveillée par Mei qui entrait en trombe dans ma chambre.

Mei : Debout, j'ai une annonce à faire.

Je lui lançai un regard noir. Je venais à peine de me réveiller et j'avais déjà envie de l'étrangler.

(T/p) : T'es au courant que ma chambre fait partie de mon intimité ? T'as aucun droit de rentrer dedans comme ça !

Mei : Mais je suis ta supérieure. J'ai tous les droits.

Devant son air hautain, je me contentai de marmonner pour ne pas mettre le feu aux poudres.

(T/p) : Tsss.. Profites-en bien, ça va pas durer.

Visiblement, elle n'avait pas entendu étant donné qu'elle m'aboya dessus.

Mei : T'as dis quoi ?

J'haussai donc le ton.

(T/p) : J'ai dit: tire toi d'ici !

Mei : Parle moi autrement.

Je levai les yeux au ciel.

Mei : Et ne lève pas les yeux au ciel devant moi.

(T/p) : Ah parce qu'elle se prend aussi pour ma mère maintenant ?

Elle me scruta un instant, rouge de colère. Finalement, elle décida de ne pas lutter plus longtemps et sorti enfin de ma chambre.

Après l'avoir insultée mentalement de tous les noms possibles et inimaginables, je m'habillai en prenant bien mon temps. Elle m'avait réveillée avant l'heure habituelle et le truc du "À l'heure, c'est déjà en retard." ça ne fait pas partie de mes principes. J'arrive à l'heure qu'on me demande, pas avant ni après et encore moins si c'est pour faire plaisir à l'autre.

J'arrivai donc dans la cour, dernière, sans surprise. Mon escouade était réunie au complet, n'osant pas désobéir à "la grande Mei". Je les rejoignis en quelques foulées et Mei se contenta de me jeter un regard menaçant pour mon "retard".

Faut travailler ta patience bête meuf.

Mei : Bien, maintenant que (t/p) est enfin arrivée, je vais pouvoir vous annoncer ce pour quoi je vous ai réunis ici.

Elle veut que je l'étouffe avec sa propre langue ou ça se passe comment ?

Mei : Le vingt-cinq, Livaï et moi partons en mission pendant une semaine. Durant notre absence, vous pourrez vous occuper comme vous le souhaitez.

Mon corps tout entier se raidit.

Pardon ? Le vingt-cinq ? Non non non ! Le vingt-cinq c'est l'anniversaire de Livaï et... et puis il va quand même pas partir une semaine entière avec elle ?! J'ai déjà presque plus de temps avec lui, qui sait ce qu'elle va tenter durant cette semaine ?! Ma gorge se serra rien que d'y penser.

Mei : Ça va (t/p) ? T'as pas l'air dans ton assiette.

Elle me souria, satisfaite en me regardant de haut en bas. Comme si ça la préoccupait, ne serait-ce qu'une seule seconde que je sois ou pas dans mon assiette.

(T/p) : C'est bon, t'as fini ? Je peux y aller maintenant ?

Son sourire s'effaça.

Mei : Ton insolence n'a donc pas de limite ? N'oublie pas que je pourrais très bien te punir pour ton comportement.

(T/p) : Oh vraiment ? Et bien ne te prive pas.

Mon interlocutrice ne savait pas quoi rétorquer. Elle savait très bien que j'étais la protégée de Livaï. Autrement dit, elle n'osait pas me toucher au risque de décevoir son cher "caporal préféré".

Pourras-tu être mes ailes ? {Livaï X Reader}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant