1 - Le ciel

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— Précédemment...

Jean et Fay étaient en entretien afin d'élaborer un nouveau plan, c'était alors que la blonde lui avait annoncé :

« Rejoins les Fatui le plus longtemps possible, et rapporte moi toutes les informations. »

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Les yeux ronds comme des billes, le teint soudainement blafard, Fay papillonnait des yeux sans savoir si elle avait bien entendu :

« Tu... peux répéter un peu ? bégaya-t-elle, déboussolée.

- Je ne sais pas exactement comment ça se passe pour intégrer leur groupe, mais il te faut une couverture. »

Jean savait qu'elle n'avait pas répondu à sa question et l'avait fait exprès, chaque seconde du temps qui s'écoulait était bien trop importante.

«  Tu es Erina, débuta-t-elle à expliquer, originaire de Liyue. Tu souhaites intégrer les Fatui afin d'offrir un soutient à ta famille.

- Tu ne me laisse pas le choix en fait ! Tu avais tout prévu !

- Tu feras un rapport par semaine, libre à toi de choisir quand.

- C'est quoi ce délire ? râla la recrue, tu m'envoies dans la gueule du loup !

- Tu as peur ? » rétorqua Jean, un ton de défi dans la voix.

Fay fut choquée que l'on doute de son courage à cause de son sens des responsabilités très marqué. C'était manquer de respect à sa fierté de femme téméraire, et rien que pour ça, elle ferait tout son possible pour faire ravaler les paroles de l'individu en question.

« Peur ? railla la brune, c'est mal me connaître ma grande. »

Jean eut un sourire fier, persuadée que la détermination de l'espionne porterait ses fruits. Elle pouvait toujours compter sur sa fidèle informatrice, et pour Barbatos, et pour Mondstadt.

« Bien, conclut la Maîtresse Suppléante, quand est-ce que tu partiras ?

- Je ne vais pas m'éterniser, je vais me reposer, saluer tout le monde et décoller cette nuit.

- On dirait vraiment une créature des ténèbres, tu organises tout la nuit ! charria la commandante.

- Il faut bien, gloussa Fay avant de redevenir sérieuse, porte-toi bien en mon absence, ne t'épuise pas s'il te plaît.

- Je ne peux rien te promettre... »

Les orbes de cette dernière se remplirent de chagrin. Mine de rien, Jean était peinée de se voir éloignée de sa collègue, elle craignait d'avoir fait l'erreur de l'envoyer au front du danger. Elle était terrifiée à l'idée qu'elle ne pourrait peut-être jamais la revoir, néanmoins la jeune femme restait forte et ferme dans sa décision.

« Jean, elle lut en son amie comme dans un livre ouvert, je reviendrai, alors attends-moi. »

"Partner in Crime" ChildexOCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant