31 - Affrontements

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— Précédemment...

Tamara Vasileva, la mère de Fay, faisait partie d'Haï Blue tout comme son mari. Cependant des incohérences restaient à clarifier.

Mondstadt refusait de se rendre. La guerre se déclarait.

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Des nuées de chevaliers se regroupaient autour de l'entrée de Monsdtadt après le pont, l'entrée menant à la cité était barricadée. Tous alignés les uns derrière les autres, ils patientaient les ordres de leurs supérieurs. Ceux qui étaient restés dans l'enceinte de la ville étaient perchés sur les remparts armés d'arcs et de canons. Parmi les personnes qui assuraient entièrement la défense, l'un d'entre eux tenait une longue-vue qu'il visait au loin. Il entourait par la suite sa bouche de ses mains afin d'amplifier le son de sa voix, hurlant :

« Capitaine ! Ils arrivent ! »

Celui qui avait été prévenu se mit à sourire, impatient.

« Cela t'amuse ? le sermonna une femme à la lourde épée, c'est un affront que tu nous fais là.

- C'est également un affront de vouloir se battre blessée, Eula... rétorqua le basané qui surveillait son bras comprimé dans des bandages.

- Kaeya, interrompit la nonne à leur côté, on nous dit que les adversaires avoisinent les quelques milliers. Nous sommes en infériorité, on se jette vraiment dans la gueule du loup. »

L'humeur du Capitaine gonfla encore plus d'excitation : 

« Bien... très bien même ! C'est parfait !

- La folie te prend apparemment, pesta l'homme à la chevelure écarlate.

- Et pourquoi ? Je suis véritablement soulagé, vous ne savez pas à quel point !

- Pardon ? »

Une source de bruit provint tout à coup en face, les Fatui n'étaient plus très loin. Les chevaliers observaient tous ces intrus d'un œil intimidé, mais Kaeya s'exclama :

« On est une équipe de bras-cassé. Et vous savez quoi ? C'est ce qui va nous sauver : on est nul à leurs yeux !

- Je ne suis plus sûre de comprendre... soupira Eula, devrais-je prendre les commandes ?

- Tu ne comprends pas ? Les Fatui nous sous-estiment, ils auraient pu nous envoyer un nombre incalculable de troupes mais ils ont jugé que quelques milliers seulement suffisaient à nous écraser. Je suis heureux que mon plan basé sur cette supposition ne tombe pas à l'eau ! C'est leur confiance excessive qui les mènera à leur perte... »

Tous ceux qui l'avaient entendu avaient récupéré espoir en cette bataille désespérée. Ils étaient effrayés, mais voir leur supérieur aussi convaincu de gagner amplifiait leur désir de vaincre.

« Je vois, il faut donc leur arracher la victoire. » conclut Eula d'un sourire, se préparant à attaquer les ennemis qui approchaient.

"Partner in Crime" ChildexOCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant