34 - They don't know about the things we do

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- Hazza. chuchota Louis pour me réveiller

- Mmh.

Je sentis son rire se répercuter contre ma peau, avant que ses lèvres ne se posent sur mon front.

- Lèves toi, on doit partir.

Je secouai la tête et cachais mon visage.

- Sommeil. Dormir.

Louis éclata de rire, ce qui m'empêcha de me rendormir.

- Harry, on doit rentrer.

J'entendais qu'il se moquait de moi, ce qui m'énerva, ce pourquoi je me levais sans le regarder et allais m'habiller.

- D'accord, je note que monsieur Harry n'aime pas que je le réveille. rit-il

Je me tournais vers lui, le regard le plus noir que je pouvais faire dans mes yeux.

- Tu t'es moqué.

Il se leva et vint me prendre dans ses bras, même si je voyais très bien le sourire sur ses lèvres. J'essayai de le rejeter, mais me rendis rapidement compte qu'il ne me laisserait pas faire.

- Je suis désolé Haz, ce n'était pas ce que je voulais faire. Est-ce que tu me pardonnes ?

Il savait comment me convaincre en faisant son air d'enfant innocent que je trouvais absolument adorable. Je me penchais vers lui et posais mes lèvres sur les siennes, non sans m'en vouloir de céder si facilement.

- Je préfère ça. dit-il avant d'aller s'habiller

Je n'aimais pas les grands départs comme celui-là. J'avais aimé vivre avec la famille de Louis, si bien que les quitter me brisait le cœur même si je savais que j'allais bientôt les revoir. Je partais cependant plus heureux que jamais, ayant choisi d'oublier les quelques jours compliqués que nous avions vécus avec Louis, des souvenirs plein la tête. Nous rangeâmes donc toutes nos affaires qui traînaient partout dans la chambre, en commençant par nos vêtements puis certains livres que nous avions emportés sans penser que nous les lirions vraiment et finissant par les feuilles sur lesquels nous avions écrit les paroles de nos nouvelles chansons. Il ne restait que ma guitare et probablement la plus grande partie de ce que nous avions emporté qui se trouvait encore éparpillé un peu partout dans la maison. Au lieu de nous en préoccuper, nous allâmes prendre notre petit-déjeuner. L'ambiance était aux au revoir et je n'aimais pas ça. Tout le monde avait l'air abattu et presque personne ne parlait.

- Vous savez... commença Louis, la bouche encore pleine d'œufs brouillées. Ce n'est pas comme si nous n'allions jamais nous revoir.

- Ce sera dans longtemps. répondit Daisy, pas encore réveillée. Vous allez nous manquer entre temps.

Je me levais et allais prendre la fillette dans mes bras. Elle s'accrocha à moi comme un singe, m'obligeant à la garder avec moi. J'allais donc me rasseoir et essayais de manger avec Daisy toujours dans mes bras. Tout le monde éclata de rire, plus particulièrement Louis qui ne put tout de même pas s'empêcher de nous regarder avec tendresse.

- Louis arrêtes de les fixer comme ça. On dirait que tu vois ton avenir devant tes yeux. fit remarquer Lottie

Il ne détache son regard de nous que quelques instants avant de le poser à nouveau sur nous, cette fois-ci avec un grand sourire illuminant son visage.

- Peut-être...

Il laissa un silence passer pendant lequel il m'interrogea du regard.

- On verra. finit-il

Johannah acquiesça semblant approuver ce choix, pendant que Lottie et Félicité échangeaient des regards qui voulaient tout dire. Daisy se décrocha enfin de moi et retourna finir son petit-déjeuner. J'étais ravi d'avoir fait oublier leur tristesse à la famille de Louis, d'autant plus que Louis venait de me faire une sorte de promesse que j'attendais avec impatience de voir se réaliser. Je nous voyais déjà dans quelques années mariés, si cela devenait possible, avec beaucoup d'enfants puis nous deviendrions vieux ensemble entourés de nos enfants et petits-enfants. Peut-être que j'allais légèrement loin en pensant tout cela.

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