Les jours passaient et la situation ne s'améliorait pas. Plus le temps avançait, plus mon envie, mon besoin de Louis augmentait. Je voulais tout de lui. J'étais prêt à prendre tout ce qu'il était capable de me donner de lui. Tout tant que je pouvais l'avoir. J'avais raconté mon mensonge à tout le monde et, même s'ils ne semblaient pas tous me croire, ils ne disaient plus rien sur mon attitude. Mes changements d'humeurs restaient assez faciles à remarquer mais il était arrivé un moment où plus personne n'avait eu le courage d'en redire quoi que ce fut.
J'avançais dans les couloirs, prêt à faire du mal à la première personne qui me parlait ou même me regardait, jusqu'au moment où je sentis une main sur mon épaule et vis Louis, avec son grand sourire, face à moi.
- Tu vas bien Harold ?
Le surnom me fit rire, comme il le faisait la plupart du temps et dès lors Louis ne fit qu'égayer ma journée par sa présence et son bras qui ne quitta pas mes épaules jusqu'à ce que nous arrivâmes à la voiture. Ce fut la raison pour laquelle ses mains quittèrent mon corps mais je ne l'en blâmais pas puisqu'il nous conduisit jusqu'à chez nous. Il enchaînait les mauvaises blagues, mais son rire emplissait l'habitacle ce qui les rendait tolérable.
Dès qu'il posa un pied à l'intérieur, Louis commença à se déshabiller, blâmant la chaleur. Il se rendit compte qu'il avait oublié d'éteindre les radiateurs le matin même et que c'était la raison pour laquelle il allait rester peu habillé pendant un temps. Je n'allais pas m'en plaindre, mais toutes les images qui me traversaient l'esprit en le voyant si peu vêtu me faisaient presque peur tant elles étaient explicites.
Je le voulais. Je le voulais pour moi. Je voulais ses lèvres sur les miennes, je voulais son rire qui emplissait la pièce, je voulais son corps au dessus du mien, je voulais ses mauvaises blagues, je voulais qu'il soit mon meilleur ami, je voulais qu'il m'embrasse tout le temps, je voulais l'éternité pour lui dire combien j'avais besoin de chacune de ces choses et que je les aimais à en mourir.
Aimais.
Était-ce de l'amour ?
Amour.
J'aimais Louis ?
Amour. Louis. J'aimais l'association de ces deux mots autant qu'elle me terrifiait.
Je secouais la tête et chassais ces pensées loin de moi. Pour me concentrer sur autre chose, je me posai sur le canapé et regardais un film, sauf que j'aimais les comédies romantiques et qu'en plus Louis était venu me rejoindre et restait proche de moi. Trop proche de moi. Je pouvais presque sentir sa main sur la mienne, j'avais un accès à son corps auquel je refusait ne serai-ce que de penser puisque je savais que si je le faisais trop longtemps j'allais céder à la tentation et me jeter sur Louis.
- Tu te sens bien ? demanda-t-il en me voyant rester de marbre face à une de mes scènes préférées de N'oublie jamais.
J'acquiesçai sans détourner le regard de l'écran que je ne regardais pas vraiment. J'étais dans un état second, je ne savais plus quoi penser de Louis. Trop de choses me venaient à l'esprit et j'avais besoin de m'en éloigner. Je me levais d'un coup, peu sûr de là où j'allais aller, je savais juste que je devais m'en aller.
- Qu'est-ce que tu fais ?
Je haussai les épaules et me dirigeai vers ma chambre. Qu'allai-je faire ? L'idée d'aller me promener et prendre l'air me paraissait une bonne option mais je n'étais pas sûr de survivre à la pluie torrentielle qui s'écoulait à l'extérieur, je pouvais aussi prétendre travailler, ou alors je pouvais juste rester dans ma chambre et jouer de la guitare ou lire un livre. Beaucoup de possibilités s'offraient à moi et cela m'arrangeait car je ne me sentais pas prêt à retourner dans la salon pour me retrouver face à Louis. Il ne me laissa pas le choix très longtemps puisqu'il entra dans ma chambre sans frapper.
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Addicted
FanficCe n'était qu'un jeu pour eux. Ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient. Pourtant, plus le temps passait, plus ils étaient incapable d'être l'un sans l'autre, de gérer l'addiction qu'ils avaient l'un envers l'autre et d'être séparés ne serait-ce qu'u...