Chapitre 18 : Aveux.

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Point de vue de Katsuki.

Avec Inko et All Might, nous arrivons enfin à l'hôpital. J'avais beaucoup de mal à m'imaginer face à lui, sur ce lit d'hôpital, complètement inconscient. Je ne sais pas comment j'allais pouvoir réagir. Et puis, revoir sa mère après toutes ses années. Était-elle au courant de tout ce qui se passait entre nous ? Elle non plus, je n'arrivais plus à la regarder.

Inko : Je ne pensais pas te revoir Katsuki. Ça me fait beaucoup de bien que tu sois ici. Quelle coïncidence que vous soyez toujours en contact.. il ne m'avait rien dit.

Comme je m'en doutais parfaitement, il n'avait jamais mentionné le fait que nous nous soyons revu ici.

Katsuki : C'est vrai que ça fait longtemps. Je suis venu m'installer ici quand nous avons fini le lycée. Et.. par une belle coïncidence, nous nous sommes retrouvés.

Inko : Quoi qu'il en soit, ça me fait plaisir de te voir ici. Mais... J'aimerai savoir ce qu'il s'est passé entre vous deux.. Il n'a jamais voulu me le dire. Mais je suis sa mère, je sais très bien qu'il s'est passé quelque chose.

Au moment où j'allais prendre la parole, une infirmière nous coupe en pleine conversation, pour nous emmener vers la chambre de Deku. Sans tarder, je suis l'infirmière accompagnée de Inko. J'ai clairement la boule au ventre. Je vais le voir, enfin, le revoir dans un état déplorable. Ce n'est pas sa place ici... Il devrait être avec moi, pour que je prenne soin de lui.. Le destin ne souhaite donc pas laisser en paix..

Une fois devant la porte, je prends mon souffle un bon coup, avant de m'approcher de la poignet. Là, je ressens une petite main tremblante venir agripper la mienne. La mère de Deku était déjà en train de pleurer et c'était vraiment pénible à voir. De manière à être rassurant, je ne lâche pas sa main, puis entre dans la pièce.

Aucun bruit. Juste le « bip » sonore des machines autour de lui. Si on se concentre, on peut même entendre sa respiration. Je suis immobile, figé, j'ai peur. Peur, de le voir ainsi. Deku est quelqu'un de vivant. Bien plus que quiconque ici. Il a une joie de vivre, une bonne humeur débordante. C'est pas sa place.

Pour la première fois de ma vie, je vais craquer. Craquer devant toi. Deku, je ne suis pas aussi fort que tu le penses. Je suis faible. Si faible.

Des larmes coulent de mon visage avant que je ne me mette à genoux devant le lit de Deku. J'en tremblais, comme une feuille. La mère de Deku vient caresser mes cheveux pour me prendre dans ses bras.

Inko : Allons mon garçon... Izuku n'aime pas t'entendre comme ça... Tu as toujours été un exemple fort pour lui.  S'il te plaît..

Les mots de sa mère était si puissant et pourtant je n'arrivais pas à me relever. Je ne pouvais même pas regarder Deku dans les yeux sans me sentir coupable. Ce soir là je l'ai fait rentrer chez lui. Juste après que nous ayons couché ensemble. Je l'ai fait partir parce que.. Parce que je n'arrivais pas à assumer que nous avions fait... Encore une fois j'ai été qu'un sale con.

Katsuki : Je n'ai jamais été quelqu'un de bien madame. Surtout avec votre fils.

Inko : De quoi parles-tu.. Ne te laisses pas emporter par ta tristesse..

Katsuki : C'est la vérité. Quand nous étions plus jeune, Izuku était mon souffre douleur. D'ailleurs... Son surnom était Deku. Vous vous rendez compte ? J'étais son exemple et que je lui disais que c'était un minable. Ça ne s'est jamais arrêté là. Au collège cédait le pire. Je l'insultais a longueur de journée, je le frappais pour ne pas qu'il m'approche car ... car j'avais honte d'avoir un ami comme lui.

[ Katsudeku ] Ami d'enfance. TOME 2.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant