[ Katsudeku ] Ami d'enfance. TOME 2.

Chapitre 1 : Nouvelle vie.

Point de vue de Izuku.

Moi, c'est Izuku Midoriya. J'ai vingt ans actuellement et je poursuis mes études à New York, aux États-Unis. Si mon prénom et mon vous semble japonais, c'est car je suis né là bas, mais pour des raisons de santé concernant ma mère, nous avons dû déménager dans ce grand pays qu'est les États-Unis.
Le départ n'a jamais été quelque chose de facile pour moi. Quitter ma maison, ma ville, mes proches. Je n'ai jamais été habitué à vivre sans eux. Mais désormais ça fait cinq ans que je suis parti, cinq longues années loin de tout ce qui m'est chère. Quoi que... Il est vrai que j'abuse un peu, et que je passe pour une fils indigne. Je suis avec ma mère, et c'est à cause de sa santé que nous sommes là. Je ne lui en ai jamais voulu, ni même reprocher une seule fois. Si ça avait été dur pour moi, elle, ça avait été pire.

Étant rentré dans le monde des adultes assez tôt à cause de sa santé, j'ai dû me démener pour : continuer les études de super-héros, trouver un petit job étudiant à côté, mais aussi un appartement. La vie de fils à la maison me manque un peu, cependant, j'avais besoin de cette indépendance. Au moins, je peux voir des amis à la maison, et inviter qui je veux. Ma mère elle, est dans une maison de repos. Ça fait un peu personne âgée mais au moins, ils s'occupent très bien d'elle, et elle ne m'en dit que du bien. Elle a beau me mentir parfois, je sais déceler un mensonge sur son visage, et je la trouve vraiment heureuse là bas. Note à moi même : lui rappeler qu'elle a perdu du poids la prochaine fois que je la vois.

Je suis content pour elle, elle s'occupe et fait du sport. Ça la déprimait d'avoir grossi, et j'ai remarqué qu'elle avait maigri. Ça lui fera sûrement plaisir.

Ah... Je rêvasse. Je suis encore en train de rêvasser dans mon lit. Aujourd'hui, je dois réviser mes examens qui sont dans une semaine. Je gère la pratique, mais la théorie.. ça n'a jamais été ma spécialité. Je me souviens d'une élève de ma classe, Momo, qui elle était super forte en théorie. Je me souviens de son pragmatisme à toute épreuve. Ça me fait sourire rien que d'y penser.

Je n'arrive pas à sortir de mon lit, mais je le dois. Aller.. un petit effort Deku.

....

Tiens, ça fait un bail ce surnom. Enfin, pas vraiment. Ochaco-Chan m'appelle toujours ainsi quand elle m'appelle, mais je veux dire que ça fait longtemps que je ne me suis pas appelé moi même comme ça. C'est pour dire. Je dois être sûrement très fatigué pour penser à de telles choses.

D'ailleurs en parlant de téléphone, je dois avoir des tonnes de messages non-lu. Denki hier soir, avait commencé à me raconter son aventure avec son copain. Étonnement ils sortent toujours ensemble. Ça me fait plaisir d'entendre ça. Apparement il venait quand même de se remettre ensemble après une forte dispute. Je n'ai plus trop les détails de cette histoire mais je sais que c'était assez fort. Je suis quand bien content d'être toujours au cœur des petites histoires de mes amis du Japon. Ça prouve bien une chose : la distance ne fait rien.

D'ailleurs, je pense bientôt aller les voir. Ou eux, viendront me voir. Ça pourrait être sympa. Je leur ferai visiter les environs, et puis, c'est la classe New York. Ochaco deviendrait folle ici. Des magasins en veux-tu en voilà. C'est assez impressionnant.

Je procrastine encore. Je suis toujours enfouis sous ma couette à fuir les rayons de soleil. Je me rassure en me disant qu'il n'est que dix heures, maximum...

Allez. À la une, à la deux, je me lève. Ça y est, j'ai enfin sorti ma tête hors du lit. Je pose un pied, puis deux, puis baille comme un lion. Mes cheveux sont dans un tel état, ma mère prendrait peur. J'attrape mon téléphone qui affiche midi. Super, moi qui avait espéré voir seulement dix heures. Je vais devoir passer mon après-midi à bosser sur cet examen. C'était assez déprimant.