[ Katsudeku ] Ami d'enfance. TOME 2.

Chapitre 16 : Pluie.

Point de vue de Katsuki.

Cela fait maintenant une semaine que nous avons passer cette nuit ensemble. Depuis qu'il a quitté les lieux, je n'ai pas eu un message. Peut être qu'il avait besoin de temps pour respirer, pour s'y retrouver. Après tout, nous avons couché ensemble. Je dois bien avouer que c'était vraiment magique comme moment, mais j'ai l'impression que cette magie s'évapore peu à peu.

Ce n'est pas bon signe de ne pas donner de nouvelle après une telle nuit. Aurais-je mal fait les choses ? Dans ce cas, pourquoi ne pas prendre la peine de répondre à mes appels ou bien même de lire simplement mes messages ? Je suis complètement à côté de la plaque depuis la dernière fois. J'ai l'impression d'avoir mal fait, alors que sur le moment, j'avais l'impression qu'on se comprenait enfin... Pourquoi ressentais-je un tel mal être en moi ? Je n'arrivais même pas à en parler à Eijiro.

Il ne sait rien de tout ça. Il sait juste que nous nous sommes revu et que j'ai quitté Tamara. Rien de plus. Je sais ce que je ressens pour Deku et je crois que personne ne peut me comprendre aujourd'hui. D'un point de vue extérieur, je n'ai aucun droit de l'aimer. Mais... Je veux juste le rendre heureux et laisser le passé où il est. Je suis condamné à lui courir après ?

Il est à peine midi, et je viens tout juste de me lever. Comme à mes habitudes, je regarde mon téléphone pour voir si je n'ai pas un message de Deku. Et comme d'habitude, je n'ai rien. Ça m'en faisait soupirer tellement que je devenais un soufflet. Me dirigeant vers ma cuisine, je me sers une tasse de café en allant scruter la ville par delà la baie vitrée. Bon sang, à quoi tu joues encore, Deku..

Point de vue de Denki.

Hier, j'ai pu voir avec Ochaco, Tenya et Shoto ce que nous pourrions faire pour Izuku. Ça va nous demander de faire un long voyage à New York, et je ne sais pas comment je vais pouvoir dire ça à Kirishima sans le faire venir. Ça risque d'être tendu...

Il dort juste à côté de moi, il ne devrait pas tarder à se lever d'ailleurs. À voir si il est du bon poil.. Je vais aller préparer le petit déjeuner, en espérant pouvoir le séduire et ainsi l'amadouer. J'suis plutôt doué pour ça, vous inquiétez pas.

Pancake prêt, café ? Chaud. Confiture, fruits, Nutella... Jus de fruits.. Tout me semble parfait là !

Eijiro : Hey toi..

Je ne l'avais pas entendu arrivé ! Ses mains se posent sur mes hanches tandis que ses lèvres douces effleurent la peau de mon cou sensible.

Denki : Bien dormi ?

Eijiro : On peut dire que ouais. J'sais pas quelle mouche t'a piqué, mais tu te lève tôt pour faire le petit dej maintenant ?

Denki : Tu vas pas t'en plaindre quand même..?

Sa frimousse le matin était sans doute l'une des plus adorables de cette terre, et je n'abuse pas. Ses cheveux rouges encore en fouillis, et son air de Calimero, me font tout simplement craqué.

Une fois qu'il prend place à table pour le petit déjeuner, je m'assois face à lui comme d'habitude avant de me racler la gorge. C'était le moment de lui en parler. Il semblait de bonne humeur alors tout était de mon côté.

Denki : Dis, Eijiro..

Eijiro : Mh ?

Je me racle de nouveau la gorge en prenant un pancake, l'air de rien..

Denki : Avec Shoto, Tenya et Ochaco, on va peut être aller voir Izuku, à New York.

Son regard se pose sur moi, comme pour en savoir plus. Je ne pouvais pas lui dire que je n'avais pas envie qu'il vienne, ça ne se faisait pas...