[ Katsudeku ] Ami d'enfance. TOME 2.

Chapitre 23 : Le final.

Point de vue de Izuku.

Autour de moi, il y avait des visages que je n'avais pas vu depuis de longues années. Ils semblaient tous si heureux. Heureux de me voir ? Heureux de tous se retrouver ? Je dois bien avouer que je suis complètement chamboulé. J'ai conscience d'avoir été dans le coma, mais en même temps, ça me paraît si vague. Katchan était là aussi. C'était si bon de les voir heureux. J'étais tellement heureux que je n'arrivais même pas à m'exprimer. Je les regardais simplement, les infirmières me parlaient et elles aussi semblaient heureuse. Aussi bien que je puisse être, il manquait quelqu'un. Je faisais sûrement mon difficile, mais toute l'émotion que j'avais, j'avais besoin d'elle.

Izuku : Où est ma mère, s'il vous plait. Contactez là. Elle doit être si inquiète..

Sans attendre, les infirmières s'empressent d'aller dans leurs bureau pour pouvoir appeler ma mère. Mon regard se pose tendrement sur celui de ma première amie.

Izuku : Alors comme ça, tu as voyagé toi aussi ? Toi qui rêvais de prendre l'avion.. Tu as aimé ?

La pauvre, elle reniflait tellement qu'elle n'arrivait pas à me répondre correctement.

Ochaco : C'était s-s-super ! E-Et puis on a prit un hôtel pour venir et c'est super grand ! E-Et.. Mais on s'en fiche de ça ! Ce qui compte c'est toi !

Je ricane légèrement en venant prendre sa petite main frêle. Elle tremblait la pauvre, mais j'étais très heureux de la voir ici. Elle, ainsi que tous les autres. Ils avaient fait le déplacement pour moi, et je ne les ai même pas bien accueilli. Je fais de la peine sérieusement.

Tenya s'approche de mon lit en souriant tendrement. Je vois que lui aussi était du voyage.

Izuku : Je vois que même le délégué s'est déplacé ?

Tenya : Je me dois d'être partout pour les élèves. Mais si je suis venu, c'est avant tout pour mon ami.

Je lui offre un large sourire, digne de toute l'amitié que j'avais pour lui. Je l'ai connu dès mon arrivée à Yuei, et depuis, nous ne nous étions jamais quitté. Son sérieux m'a souvent aidé, et pour ça, je lui dois beaucoup.

Eijiro : T'as vu comment on est viril ? On est venu exprès du Japon pour vous deux, bandes de guignols !

Denki : Eiji.. Ne ramène pas tout à la virilité..

Mon regard se pose désormais sur Denki. Denki, mon meilleur ami. Le premier à comprendre mes sentiments pour Katchan. Je dois bien avouer qu'il m'a énormément manqué, malgré nos appels en FaceTime incessants.

Izuku : Tu l'auras eu ton voyage en amoureux au moins..

Denki : J'aurai aimé d'autres circonstances.

Il s'approche de moi, avant de fondre en larmes dans mes bras. Oui, moi aussi Denki. Moi aussi. Nous n'avons pas des retrouvailles comme nous l'espérions. Je me souviens, on disait qu'on allait courir dans l'aéroport comme dans les films.. Ahlala.. On en fait un beau de film là..

Alors, on se prit dans les bras mutuellement, comme des enfants, en train de pleurer. On devait être laid, mais on s'en fichait pas mal. Alors que je relâchais mon étreinte sur Denki, je sens quelqu'un nous prendre de nouveau dans nos bras. Shoto.

Shoto : Izuku, tu nous as vraiment fait peur là. T'as le chic pour finir à l'hôpital.

Sans rien ajouter, on se blottit contre nous, riant à notre bêtise. Comme c'était bon de se revoir. Malgré les conditions peu conventionnelles, nous étions heureux.