Bucky Barnes #6 : Un rêve

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Cher James,

J'espère que cette lettre tombera entre tes mains et que tu souriras en la lisant. J'espère aussi que tu vas bien, que tu n'es pas blessé et que tu es toujours le même homme que j'ai quitté sur le quai de la gare ce matin là.

Je ne sais pas comme ça se passe au front mais ici, les rues autrefois joyeuses sont devenues grises et sans vie. Beaucoup d'hommes ont rejoint l'armée et malheureusement, je sais que beaucoup ne reviendront pas. Même Steve est partit, peu de temps après toi mon imbécile de frère s'est également engagé dans l'armée mais il n'a pas voulu me dire dans quelle section, je ne peux alors pas lui écrire. Mais fais moi plaisir, quand tu le verras, donne lui une claque avant de le prendre dans tes bras pour moi.

Pour pouvoir faire tourner le pays, les femmes ont pris la place des hommes, et tout marche parfaitement bien, on nous a même trouvé un surnom : les riveteuses. Mais je ne me fais pas d'illusion, quand la guerre sera finie, on nous enlèvera les droits que l'on a.

Mais assez parlé de ça, la vie ici comme là-bas n'est pas la plus intéressante. Si je t'écris ces quelques lignes c'est pour te raconter une chose bien précise, qui je l'espère, t'apportera courage et réconfort.

Une nuit j'ai fait un rêve,

Comme beaucoup de monde me dirais-tu

Mais ce rêve là était magique, unique, fantastique

J'étais sur une plage, le sable était chaud sous mes pieds et un petit vent me caressait le visage

C'était beau, ho oui Bucky, c'était vraiment beau

Je me souviens avoir marché, chanté, dansé

Seul les cocotiers me voyaient,

Mais eux aussi, ils étaient heureux.

Et c'est là que je l'ai entendu,

Mon prénom

Comme un murmure

Un son presque inaudible mais je l'ai pourtant perçu

Et je l'ai reconnue, après tout, comment oublier ta voix ? Si grave, si douce, si rassurante

Je t'ai appelé, tu n'as pas répondu

J'ai recommencé, tu n'as pas répondu

J'ai crié, hurlé, tu n'as toujours pas répondu

J'ai pleuré, supplié et je t'ai vu.

Debout et fier dans ton uniforme, le sourire aux lèvres, les larmes aux yeux, les bras tendus vers moi.

J'étais dedans la seconde d'après, ma tête enfouie dans ton cou, ton odeur se répandant dans mes narines et dans mon corps.

Tu étais là, avec moi, sur cette plage au sable gris avec des cocotiers danseurs

Tu m'as murmuré : "Je t'aime ma poupée"

Tes lèvres se sont ensuite posées sur les miennes, doucement, délicatement, amoureusement

Ce geste, pourtant si anodin m'avait horriblement manqué

En fait, tout de toi m'avait manqué

Tu m'as regardé dans les yeux, posé tes mains sur mes joues et intimé silencieusement le fait d'être forte

"Je serais bientôt là" m'as-tu murmuré "La guerre va bientôt se terminer et je pourrais de nouveau être avec toi. Sois forte ma poupée, mon heure n'a pas sonné"

Et tu t'es éloigné, j'avais beau te suppliait, tu disparaissais de plus en plus

Puis j'ai ouvert les yeux

La plage et les cocotiers avaient disparu pour laisser place à notre chambre

A notre petit cocon au centre de Brooklyn

La place du côté gauche du lit était vide et froide

Mais ce n'est pas nouveau, elle est comme ça depuis que tu n'es plus là

J'ai refermé les yeux, espérant t'apercevoir et te sentir à nouveau, mais rien

Après tout, tu as peut-être raison,

La guerre sera bientôt finie et nous serons de nouveau réunis

Je t'attendrais sergent,

Aussi longtemps que nécessaire

Car l'amour n'a pas de temps et de frontières

Je t'aime

Ta poupée

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Hey :) Comment vous allez ?

Imagine un peu plus court que les autres mais avec le bac et mes autres histoires avec les Avengers ou les acteurs, j'ai eu un peu de mal à trouver le temps d'écrire MAIS promis je reviens bientôt avec pleins d'autres imagines :)

Biiiissoouuuussss

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