Histoire°1

300 19 3
                                    

Pdv Extérieur:

Le proviseur Nezu n'était pas en très bonne posture. Il était accroché au mur avec des chaînes reliées à ses pieds et à ses mains, complètement collé au mur comme un vulgaire trophée en plastique. Il voyait ses élèves passer les uns après les autres sur les caméras, mais il ne pouvait absolument rien faire. Il n'avait pas la situation entre les mains et cela l'énervait plus qu'autre choses. Une personne s'était faufilé dans la salle, l'avait menacé avec un couteau l'obligeant à se lever de son siège et puis l'accrocha sans ménagement. Son agresseur lui avait mis un bandeau sur les yeux pour l'empêcher de voir son identité. De là où il était, il ne pouvait pas non plus voir celui qui lui faisait subir tout ça. La grosse chaise où le vilain était assis était énorme. On ne voyait aucun détail de la personne assise sur le fauteuil. Tout avait été parfaitement calculé. Au moindre détail près.

Le proviseur Nezu n'y comprenait rien. Plein de vilains attendaient avec lui dans une salle voisine. Mais personne venait le tuer. Son agresseur était assis tranquillement sur une chaise. Mais il ne le torturait pas pour lui faire soutirer des informations sur les héros. Rien n'était logique. Pourtant, Nezu souffrait en voyant ses élèves combattre avec des eux villains. Sûrement, la peur de les voir mourir sur le sol. C'était sans doute cela. Mais il avait un mauvais pressentiment.

Même si les villains sont des "méchants", ils possèdaient tous des principes, un idéal qui voulaient réaliser, quitte à y laisser la vie. Mais celui assis sur ce fauteuil ne semblait pas en avoir. Nezu avait l'impression que celui-ci le faisait pour le plaisir. Plaisir et méchanceté ne vont pas ensemble. Aucun villain ne faisait cela par plaisir ou par joie. Il le faisait par vengeance, par haine ou par tristesse. Jamais aucun villain ne s'était présenté devant Nezu sans aucun but à défendre ou sans monde à créer.

Nezu le jugeait un peu trop vite mais cette impression ne voulait pas le quitter. Il voulait connaître l'identité de ce villain et comprendre ses intentions. Jouer la stratégie et non la violence, c'était la clé pour pouvoir sortir d'ici. Le proviseur souffla un grand coup. Il devait faire attention à chaque mot qu'il allait sortir de sa bouche. Au moindre faux pas, il était sûr que le villain allait le tuer.

- Jeune homme. Je ne sais pas qui vous êtes ou ce que vous voulez mais dites-moi ce que vous désirez. Je serai peut-être en mesure de vous l'offrir.

Le silence répondit au proviseur. Il ignorait si le villain l'avait entendu ou pas. Il ne savait même pas si il l'écoutait. Après 5 minutes de vide, une voix grave mais enfantine s'éleva dans la pièce. Une voix que Nezu ne reconnaissait pas mais qui lui rappelait quelqu'un en particulier. Peut-être un de ses élèves.

- Je ne te veux aucun mal. Alors sois gentil et ferme-la.
- Aucun mal ? Laissez-moi en douter mon cher monsieur. Vous m'avez agressé avec un couteau. Commenta Nezu.
- Je devais le faire pour que vous me laissiez la place. Mais comme je l'ai dis, je ne vous veux aucun mal.
- Bien. Mais puis-je vous demander de me détacher pour qu'on puisse parler ? Je vous offrirez ce que vous voulez. Demanda Nezu.

Après avoir terminer sa phrase, un bruit attira son attention. Quelque choses venaient de transpercer le sol. Plus précisément, une chaîne semblable à ceux des prisonniers. Un pique en acier était au bout de celle-ci. Il ne fallut pas plus de 5 secondes pour que 3 autres chaînes en acier surgissent du sol.  2 d'entre elles s'enroulèrent autour de la taille du proviseur tandis que les deux autres commencèrent à l'étouffer de la même façon. Sa vue devînt flou et l'air commençait à manquer. L'homme recommença à parler en parlant d'une voix froide.

- Ce que je souhaite, vous ne pouvez pas me l'offrir. Alors taisez-vous et laissez-moi faire ce que je veux. Sauf si vous voulez mourir, dans ce cas prévenez-moi.

Les chaînes se déserrèrent lentement du corps du proviseur et retournèrent dans le sol. Nezu soulagé repris difficilement son souffle. Il savait maintenant que l'homme sur ce fauteuil n'hésiterait pas à le tuer en cas de nécessité. Le proviseur tourna sa tête vers le mur. Une photo attira son attention. Une photo qui avait été rajoutée. Nezu n'arrivait pas à distinguer les personnes sur l'image mais, il avait reconnu trois enfant, un blond tout à droite, un aux cheveux vert tout à gauche et un au milieu ayant aussi les cheveux verts. Contrairement aux autres, celui du milieu avait une croix rouge sur le visage. Le proviseur ne reconnaissait personne sur la photo mais il était sûr, que l'enfant du milieu était la cible du villain.

Nezu continuait à admirer et à essayer de déchiffrer les visages des enfants sur la photo ignorant qu'un villain avait entrouvert la porte. Ce villain fixait comme lui la photo présente contre le mur. Mais le villain avait reconnu les personnes sur la photo. Celui-ci commença à s'énerver et chuchota.

- Connard ! Comment oses-tu ? Je ne vais pas te laisser faire ! Tu ne toucheras ni à moi, ni à tous les Deku qui sont présent dans ce sous-sol ! Compte sur moi pour te tuer avant que tu n'est fais qu'un pas ! Sale vermine !

907 mots.
Je vous met le chapitre maintenant pour plusieurs raisons. Le vendredi qui arrive, je suis en vacances donc pas chez moi. Avec les problèmes qu'il y a eu vendredi dernier, je préfère être sûr qu'il n'y aura aucun soucis lors du poste du chapitre. Donc vendredi pas de chapitre. Vous allez devoir attendre au moins 1 semaine pour la suite de l'histoire. J'espère que cela ne vous dérange pas trop. ^^
À la prochaine.

Une salle, un villain !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant