Chapitre 3

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Deux semaines se sont écoulées depuis qu'il ne va plus à l'école et qu'il prend des cours particuliers. Son professeur n'était pas des plus chaleureux, et si sa mère ne lui spécifiait pas clairement qu'il n'était pas comme tout ses élèves et qu'il devait faire très attention à lui, je suis sûr qu'il le battrait déjà. C'est le genre de personne à s'énerver pour la moindre erreur ; je me demande comment survie sa femme à la maison ; a-t-il des enfants ? J'aurai bien aimé le lui demander.

Deux heure après ses cours, il était 16h ; la sonnette du grand portail sonna <<Dig dong, dig dong>>, le gardien ouvrit le portail, c'était le professeur Cault; il du littéralement ébahi quand il le vit. Il couru vite se cacher dans sa chambre sans attendre qu'il ne franchise le pas sur la véranda.

<< Bonjour ! J'ai rendez-vous avec madame MGOMA.

_Oui s'il vous plaît, entrez donc. Dit le gardien>>

Professeur Cault entra dans le salon de "sa maison" ; mais il se demanda que faisait-il chez lui. Sa mère disait qu'elle ne voulais plus avoir affaire à eux.

<<Madame MGOMA, bon après midi !

_De même professeur !

_Bien, je ne suis pas venu vous prendre tout votre temps, j'avais juste besoin de discuter avec vous quelques minutes au sujet de Prince.

_Laissez-moi deviner, vous souhaitez qu'il retourne à l'école, c'est ça ?

_Oui, c'est bien ça. Je sais que ce qu'il s'est passé était grave; mais je sais aussi que cette enfant à besoin d'être entouré des gens.

_Au fait, c'est tout le contraire, être entouré des gens lui fait beaucoup de mal et si mon fils souffre, je n'épargnerai personne ; c'est pourquoi je préfère le garder avec moi à la maison.

_Oui, mais c'est juste un mal pour quelques temps, je suis sûr que cela passera d'ici un mois.

_D'ici un mois ? Et si d'ici une semaine mon fils y passait...

Oubliez ça.

_Comment ça y passait ?

_Oubliez ce que j'ai dit.

_Dites-moi madame, je vais peut-être vous aider.

Madame NGOMA prit une grande inspiration avant de pouvoir lui dire le secret de son fils.

_C'est que...mon fils..mon fils à un problème avec son coeur, quand il a des émotions fortes, il fait des crises, et parfois, il peut rentrer dans le coma. Venez avec moi>>.

Elle prit professeur Cault et le conduisit dans la salle de soin. Il vît son lit médical, ses produits, ses perfusions, ses seringues, ceux avec lesquelles on plante dans son coeur, il vît tout de lui.

Il était abasourdi.<<Voyez-vous, je ne fais que protéger mon fils de tout ça, s'il lui arrivait quelque chose, je ne me le pardonnerais pas.

_Maintenant, je vous comprend. Mais j'ai une idée. Laissez-moi en prendre soin et être responsabe de votre fils.

_Comment allez-vous faire pour ne pas que les autres le minimise ?

_J'ai une nièce ; je peux la transférer dans le lycée où je suis. Bien qu'elle soit en première année, nous pouvons la transférer en deuxième année pour qu'elle s'occupe de votre fils. Ainsi, le sentiment d'avoir une amie lui sera bénéfique.

_Vous n'avez pas tore ; mais...

_Ne vous enfaite pas, je vais prendre soin de votre fils comme-ci c'était le mien.

_D'accord, je vais dans ce cas lui demander. Je vous enverrai un message d'ici demain.

_Bien, bonne soirée madame !

_prenez soin de vous>>.

Prince se disait que sa mère viendrait le trouver de suite, pour lui parler de son accord avec le professeur ; mais non, ce n'est pas ce qu'elle a eut à fait. <<Attend-t-elle papa pour nous en parler ? Se demanda-t-il>>

L'heure du dîné était arrivé, madame NGOMA avait préparée le plat favori de son fils et celui de son mari. Prince savait clairement dans sa tête que sa mère faisait tout cela pour pouvoir mettre son mari et lui dans le bain de l'allégresse.

<<Bonsoir mon coeur !

_Oui bonsoir chérie ! Répondu monsieur NGOMA à son épouse.

_Ça a été au travail ?

_Oui, juste un peu fatiguant.

_Va prendre une douche, puis vient à table pour dîner.

Elle lui donna un baisé très, mais alors là, très passionné.

<< Ah ! La femme ! Je me demande si son plan fonctionnera, dit Prince>>.

Pour obtenir ce que l'on désir, on est prêt à faire du mieux qu'on peut et même plus encore. Certains trouve du plaisir dans la bonne nourriture, d'autre dans la louange et la flatterie. Pour M. NGOMA, la bonne nourriture était d'une part une porte d'accès pour obtenir ses faveur. Les hommes, sont-ils tous ainsi ? Trouve-t-on leur faveur en passant par leurs estomacs ? Ou est-ce le plaisir de tout un chaqu'un qui diffère de ce qu'il faut faire ? Des questions comme celle-ci me rendent perplexe.

Le repas était servi. Madame NGOMA prit le temps de leur servir à tour de rôle et prit place sur son siège.

<<Bon appétit mes chéris ! dit-elle.

_Merci ! Lui répondirent son époux et Prince.

Quelques minutes après qu'ils aient commencés à dîner, madame NGOMA conversation avec son époux.

_Dis-moi chéri, ne crois-tu pas que Prince a besoin d'amis ? Dit-elle.

_Oui, mais comment va-t-il en avoir ? Il ne va pas à l'école, et quand il y va, il se fait malmener.

_Oui, mais vois-tu, aujourd'hui l'un des professeurs est venu me voir.

_Quel professeur ? Et de quel lycée ?

_Celui qui avait pris soin de Prince quand on l'eut versé de l'eau froide.

_Ah oui ! Je vois. Mais bon, quel est ton souci ?

_Il m'a fait une proposition. Il m'a dit qu'il inscrirait sa nièce dans le même lycée en deuxième année, pour que notre fils ait une amie, ce qui apaisera ses peines ; de plus, il a dit qu'il prendrait bien soin de notre fils, comme-ci c'était le sien.

_Selon toi, tu es d'accord avec ça ?

_Je n'y vois pas vraiment d'objection. Prince s'ennuie à la maison, et il a besoin au minimum d'un ami ou d'une.

_S'il est d'accord, je ne m'y opposerai pas.

_Je suis d'accord papa, dit Prince avec précipitation.

_En es-tu sûr ? Pourrais-tu supporter ce que te diront les autres ?

_Oui papa ; puis, j'ai envie d'avoir une amie.

_Bien, alors dès la semaine prochaine, tu commences les cours.


À suivre...

LE SECRET DE PRINCEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant