Chapitre 11

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Quelques heures de cours, et ils pouvaient respirer à la maison.
<<Tu crois vraiment que ta mère cuisinera mes plats préférés ?
_Oui, et pourquoi l'appelles-tu "ma mère" ?
_Hum !
_ appelle-la "Maman".
_Ma...man ? Tu ne penses pas que c'est un peu déplacé et soudain ? Puis, je ne pense pas qu'elle va apprécier le fait que je l'appelle ainsi. Je suis issu d'une autre femme.
_Eh alors ? Tu n'as rien à voir avec ça et de toute manière, notre père n'a jamais trompé maman avec ta défunte mère.
_Oui je le sais tout ça; mais...
_Mais rien dû tout.
_D'accord, je fairai des efforts.
_Tant mieux.

      Quand ils arrivèrent à la maison, il était encore 2h de l'après midi. Madame NGOMA venait tout juste d'arriver du marché. Elle les surpris entrain de suivre The Good Doctor, une série.
<<Vous êtes rentrés ?
_Non, ceux que tu vois devant tes yeux sont des esprits; nos corps sont encore à l'école. Assurément que c'est nous maman.
      Et là, Merlyse se mit à rire avec retenue sans ouvrir la bouche et en évitant d'émettre un seul son. Madame NGOMA le lança l'un de ses regards qui tue, puis leur fit un sourire sur le coin des lèvres en disant: Que vais-je faire de toi mon fils ? Se demanda-t-elle. Quelqu'un veut-il m'aider à faire la cuisine ? Rajouta-t-elle.
_Moi, s'écria Merlyse et lui en sursautant.
_Alors venez !

C'était un moment des plus inoubliables. Merlyse était si heureuse, c'était une première, de la voir aussi libéral; bien qu'il y avait des petites retenues, sa mère ne lui laissait pas le temps de se mettre à l'écart d'eux. Ne t'en fait pas, aujourd'hui tu as une famille, et qui va aussi te protéger; dit madame NGOMA à Merlyse, avec un sourire des plus radieux. Tout était parfait, il ne manquait plus que M. NGOMA dans ce bain.

   M.NGOMA arriva à 19h10, Prince caché derrière la porte, sauta sur lui comme une sauterelle sur le but d'un tout petit peu l'effrayer. Papa ! Cria-t-il à gorge déployée. Il était un peu effrayé par la surprise. Madame NGOMA et Merlyse se mirent a rire comme si elles avaient vu quelqu'un tomber du lit en plein sommeil.

_Ah ! Ce soir ma femme et mes enfants ce sont ligués contre moi.
_Bonsoir chéri ! Lui rétorqua madame NGOMA en l'embrassant délicatement sur la joue.
_Quel accueil ! Répliqua son mari. Que me vaut l'honneur de tout ceci?
_Nous avons un nouveau membre dans la famille papa, et cela vaut la peine d'être célébré. Ne le crois-tu pas ?
_Alors dans ce sens, il vaudrait encore mieux inviter celle qui le mérite. Merlyse !
_Oui, répondit-elle de façon timide.
_Viens voir ce que j'ai pour toi>>.

   M. NGOMA lui avait acheté une tablette, un ordinateur, un casque de musique, et un nouveau portable; car le sien faisait défaut.
     Merlyse était sur la lune en voyant tout ces cadeaux, elle n'y croyait pas ses yeux. Sur le choque elle dit à Prince: <<pince-moi, je rêve sans doute>>.
<<Bien sûr que tu ne rêve pas, lui dit madame NGOMA. Va donc prendre tes cadeaux. Elle sauta dessus sans tarder; puis remercia les parents>>.
Après cet épisode, ils allèrent manger les plat savoureux que madame NGOMA avait cuisiné avec leur aide à Merlyse et à Prince.

_Il est temps d'aller dormir, n'oubliez pas de vous laver les dents, puis de prier avant de vous coucher.
_Nous n'y manquerons pas, répliqua Prince.
_Bonne nuit ! Dit Merlyse aux parents, et lui par la suite.
_Bonne nuit !>>

Une journée comme celle-ci, il n'y en avait jamais rêvé. Ils ne se doutaient pas une seule seconde que le malheur allait leur tomber dessus et leur surprendre comme un voleur. Dit-on: après la pluie vient le beau temps ? Ou après le beau temps vient la pluie ?

<<Merlyse ! Dépêche-toi d'appeler ton frère, sinon vous arriverez à l'école en retard.

_Oui, je le fais de suite.>>

<<Prince ! Viens prendre ton petit déjeuner, sinon nous allons être en retard.
_Ne t'en fait pas. Il se dépêcha de s'habiller, puis alla dans la salle à manger pour prendre son petit déjeuner.
Du lait avec des céréales. Dépêche toi, insista madame NGOMA.
_Depuis quand êtes-vous devenu si insistante ma chère mère ?
_Depuis que vous êtes né mon cher fils.>>
    Merlyse se marrait à nous voir ainsi.

<<Déjà vingt minutes passées et tu n'arrête pas de rire, qui y'a-t-il d'aussi risible ma chère grande...soeur ?

_C'est juste que toi et...ta...mère, vous êtes drôle.
_Tu veux parler du fait que nous nous parlons comme deux amis ?
_Oui ! et pourquoi vous êtes-vous vouvoyés tout-à-l'heure, de surcroît, en vous appelons "mon cher, ma chère" ?
_Parce que ce sont dans nos habitudes. Tu peux aussi le faire tu sais !
_Je n'ose pas chéri
_Heuh...!!!

     Chéri ? Chose étonnante pour Prince qu'une autre femme que sa mère l'appelle de la sorte. L'entendre l'appeler ainsi l'a fait palpiter le coeur, il ne su jamais si cette sensation était normal ou pas; mais bon, ça l'était peut-être.

      Arriver à l'école, il y'a avait un grand rassemblement qui les attendait.
<<La première, deuxième et troisième année ont une sortie de classe pour aller visité le village Kataka.
_Le village Kataka ? Qu'est-ce donc ce village Merlyse ?
_Je ne sais pas moi non plus. Allons nous aligner>>.

Le Directeur les donna des instructions sur ce qu'il devaient emmener, porter, faire, et ne pas faire. Cette sortie était prévue pour le jour d'après, donc ce jour-là ils n'avaient pas cours. Monsieur le Directeur termina sa conférence par un "rentrez vous préparer et vous reposer, vos parents sont déjà au courant"

À suivre...

LE SECRET DE PRINCEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant