Chapitre 16

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J'ai toujours fait de mon mieux pour ne pas perdre le contrôle de moi même; je dis, je pensai, que les choses seraient différentes de ceux du passé. Malgré leur mépris, je leurs ai donné un peu de ma confiance; celle de croire qu'ils ne me feraient aucun mal. Malheur de constater qu'ils n'ont jamais été digne de ma confiance. L'homme est un être imprévisible; ce qu'il vois, c'est ce qu'il croit; ce qu'il croit, c'est ce qu'il prend comme une vérité vrai.

     Trois jours après que Merlyse m'ait dit ce que disaient les autres à propos de notre relation.

<<Aujourd'hui la classe est silencieuse. Avait dit Merlyse.

_Hum ! Était ma réponse; car je ne comprenai pas ce qu'il se passait. Est-ce que les professeurs les avaient puni ? Demandai-je à Merlyse.

_Je ne sais pas. Mais s'ils pouvaient garder ce silence jusqu'à la fin de l'année, ce serait une bonne chose.
Je lui donnai un sourire pour lui dire en silence que j'étais d'accord avec elle.

Je ne pouvais imaginer que ce silence gardait une chose odieuse.

     Le cour des sciences physique, notamment appelé PC, avait débuté. J'ai toujours aimé dès le début, les cours de ce professeur de Sciences; il savait ce qu'il faisait, sans compter qu'il a de l'humour, ce qui réveille la classe.

     Quatre heurs après le cour de PC, Merlyse et moi eûmes décidé de faire un tour à la cafétéria de l'école. Nous prîmes une place chacun face a face avec nos plateaux en pleine conversation au sujet de nos parents. Je lui dis à quel point c'était beau d'aller en voyage avec les parents, surtout pour les vacances, même-ci ma santé fait toujours défaut, j'étais toujours heureux. À notre surprise, les élèves nous avaient entourés.

<<Que se passe-t-il ? demandai-je à Merlyse.

_Je ne sais pas.

     Merlyse les posa alors la question<<Qui y-a-t-il ?>>. Aucun d'eux ne répondit. Sans tarder, l'un d'eux pris du lait déjà périmé, nous le versa dessus sans hésitations. D'autres, pris de la bouillie et tout ce qui était gluant, nous le versèrent dessus. Nous ne comprenions pas ce qu'il se passait; j'étais abasourdi. Merlyse me prit dans ses bras pour me protéger; car elle ne voulait pas que je sois plus touché par ce qu'ils étaient entrain de nous jeter.<<Regardez-les, ils n'ont même pas honte de montrer leur amour. Ils se prennent dans les bras sans crainte>>.
<<Vous prétendîtes être cousin et cousine; mais en réalité, vous êtes un couple. Merlyse est plus âgée que toi Prince, n'as-tu pas honte ? Et toi Merlyse, comment peux-tu sortir avec un gamin de son genre>>. <<Un gamin qui n'aime pas les études, il passe ses journées chez lui dans son palais, il va et vient à l'école quand il veut; c'est ce genre d'homme que tu aimes; un homme, non, pas un homme, un gamin qui vit au crochet de ses parent ?>>

     J'étais complètement mouillé, ils nous avaient traité de tous les noms. Mon coeur, va-t-il tenir bon ?
<<Prince, tien bon, je vais te sortir de là.
À ce point ? Comment peut-on être méchant à ce point ? Où était passé le sens de l'hospitalité ? Que les avais-je fait, pour qu'ils me traitent ainsi avec dédain ? C'est moi qu'ils haïssent, pas Merlyse, elle s'est juste retrouvée mêler à ce scandale.

     Mon coeur n'avait pas supporté cet événement, il commença à battre très vite, mon bracelet sonna, il sonna; seul Merlyse qui l'entendit. Je n'arrivai plus à entendre ce qui se disait, je vis flou ce qu'il se passait, puis tomba en syncope.

     Merlyse était dévastée, elle me secouait en larme, pendant que les autres la regardaient sans agir. À ce moment-là, Merlyse croyait que j'étais mort. Les professeurs alertés par le bruit défoncèrent la porte que les élèves avaient fermés; chacun se dispersa en courant. Moi, allongé sur le sol dans les bras de Merlyse, je ne réagis pas. Le professeur Cault me porta, pendant que l'un d'eux appela l'ambulance, il fit vingt minutes à arrivé; maman était arrivée pendant qu'on me mettait sur la civière.

     Mère couru à toute vitesse ver moi en pleurant; les élèves ne comprenaient pas ce qu'il se passait, ni les professeurs d'ailleurs. Seul professeur Cault savait que c'était mon coeur qui avait succombé; il se santait coupable, tout comme ma famille.

LE SECRET DE PRINCEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant