Chapitre 20

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Merlyse ne me disait rien; mais je savais bien au fond d'elle qu'elle souffrait beaucoup du fait que ses grands parents n'ont jamais voulu d'elle. Son silence la trahissait. Elle peut beau le cacher à nos parents; mais moi je sais quand elle pleur en cachette dans sa chambre en regardant une photo de sa mère, ou quand elle vient vers moi en essayant à tout pris de rire. Elle s'efforce à ne pas me montrer son chagrin.

<<Merlyse !

__Hum !

__Peux-tu arrêter de faire comme-ci tu étais forte avec moi ?

Elle retira sa tête sur ma poitrine et me regarda dans les yeux en disant <<Je ne veux pas que tu t'inquiète pour moi, ton coeur ne doit pas subir de choque>>

__Suis-je ton frère ?

__Tu es mon frère, et je t'aime plus que tout dans ce monde, et je sais que tu es le seul qui me comprend sans que je ne dise un mot.

__Oui, je suis bien le seul qui vois combien tu souffre en silence. Je te vois pleurer en secret dans ta chambre.
Elle s'étonna quand je lui dis cela.

__Je...je ne...

__Arrête de jouer la dure. Sache que quand tu sauras triste, ou quand tu auras envie de pleurer, viens vers moi; ne garde pas tout cela pour toi. Promets-moi que tu viendras à moi !

__Je te le promet.

__À présent ressaisi-toi et allons retrouver les autres.>>

<<Vous en avez mis du temps ! Qui y'a-t-il ? Nous demanda Dan

__Rien, l'avais-je répondu en regardant Merlyse du coins de l'oeil.

Nous avions fait connaissance avec les deux filles de notre tante, Tracy et Rayanne la plus petite. Elles sont sympa comme fille. Après quatre heures passées avec eux, le chauffeur était arriver pour nous ramener à la maison. <<Revenez quand vous voulez>> avait dit la tante.<<Oui, dès que possible>>Rétorqua Merlyse.

__Bye bye !

__Bye !

Nous étions lessivé avec Merlyse. Nous nous étions donc endormi à mi-chemin. Quand nous sommes arrivé à la maison il était 18h, pratiquement 19h. Papa porta Merlyse jusqu'à sa chambre, et maman me porta jusqu'à ma chambre; bien que je me sois réveillé pendant qu'elle me portait, je fis semblent de ne pas savoir.

<<Réveille-toi mon gros paresseux !

Je me demandai qui était cette personne qui me réveilla de ci-beau matin.

__Mon chéri !

__Merlyse, Laisse-moi dormir je te prie.

__C'est ta mère qui te parle.

__Maman ! répondis-je en ouvrant grandement les yeux et l'air étonné.

__Quoi ? As-tu vu un fantôme ?

__Non maman, oublie ça. J'arrive.>>

Le fait que je me sois habitué à entendre Merlyse m'appeler "chéri"", m'a fait oublié que ma mère m'appelle aussi ainsi.

<<Bonjour !

__Bonjour petit frère ! Bien dormi ?

__Oui, et toi ?

__Bien ! Prend place.

Je pris place à côté de maman. J'avoue que j'avais encore sommeil; mais je n'avais pas d'autres choix, le prof de P.C n'allait pas tarder à arriver.
Le professeur de P.C arriva à 09h, et s'en alla a 12h. Je dois dire que ce n'était pas facile, <<ce prof n'a pas du tout, mais alors là, pas du tout le sens de l'humour.>>

Le soir tomba, et papa n'était toujours pas arrivé. Maman s'inquiétait déjà pour son mari. <<Habituellement, quand papa rentre tard, il appelle toujours; mais aujourd'hui, même son numéro ne passe pas>>

__Maman, calme-toi, papa va sûrement rentrer dans quelques minutes; avais-je dit.

__Mais sont cellulaire ne passe pas; Rétorqua maman.

__Peut-être est-il déchargé; avait dit Merlyse.

__Impossible, c'est moi qui ai chargé son portable hier nuit, et ce matin il était plein. Votre père n'utilise pas sans cellulaire constamment; ça m'inquiète.

Nous sommes resté au salon à attendre que papa rentre. Il était déjà 22h quand nous avions reçu un appel au sujet de papa.

LE SECRET DE PRINCEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant