Chapitre 14

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《Il suffit parfois de quelques mots, pour attirer l'attention d'un tiers; et parfois, il suffit de quelques gestes. Mais pour des gens comme moi, ce sont les intentions qui attirent mon attention. Il y a des intentions qui sont dignes d'applaudissements; d'autres méritent une reconnaissance. C'est mon cas, les intentions pour moi, méritent une reconnaissance.》

      Ce n'était qu'une digression.

     Nous arrivâmes à la maison quelques heures après notre départ du village. Mère était venue nous prendre Merlyse et moi en compagnie de l'infirmière; car j'avais besoin des soins plus judicieux. Mère ne tarda pas une minute à me conduire dans la chambre de soin; le docteur m'attendait déjà pour me monter une perfusion. Je passerai ma vie entière à me faire perfuser et à prendre des produits; aucune femme ne voudra d'un homme aussi faible et malade que moi.

<<Docteur, dites-moi, comment va mon fils ?

_Son état est assez inquiétant; il à non seulement été blessé, mais à aussi attrapé froid, ce qui fragilise ses poumons; et aussi son rythme cardiaque est lent. Il a besoin d'un traitement à long terme.

_Comment ça à long terme ?

_Il va devoir rester couché au moins pendant une semaine sous oxygène, puis nous aviserons par la suite. Mais ne vous en faite pas, il ira mieux.

_Ah ! Merci docteur.>>

     Mon père prit une semaine de congé pour veiller sur moi. Rester allongé, sans pouvoir parler, ni manger par voie normale était vraiment pénible. Je pouvais juste ouvrir les yeux, regarder ma famille; les voir, essayant de me faire du bien; essayant de ne pas verser de larme; pour ma mère, c'était encore plus difficile.

     Une semaine s'est écoulée; je n'étais plus sous oxygène; mais j'étais encore faible. Merlyse passait me voir dès qu'elle rentrait de l'école, puis me nourrissait; j'étais vraiment chéri.

     Il est enfin temps pour moi d'aller au lycée; l'école m'avait beaucoup manqué.Merlyse n'était pas très ravi que j'y aille; et pourtant il y'a une semaine, son souhait était que j'aille de mieux en mieux pour aller à l'école. Qu'est-ce qui a changé ?

     Enfin, j'étais de retour à l'école; professeur Cault m'avait envoyé des chocolat quand j'étais alité; je devais donc le remercier. Je pensais que à mon retour à l'école, les autres me souriraient, me souhaiteraient un bon retour; ou même, feraient semblent d'être heureux que je sois de retour en classe. C'était tout le contraire. Ils me donnaient des regards méprisables; c'était encore pire qu'avant, comme-ci j'avais fait quelque chose d'odieux.<<Dis-moi Merlyse, que se passe-t-il ici ? Pourquoi tout le monde me regarde comme s'ils voulaient m'étrangler ?

_Ne t'en préoccupe pas, c'est leur problème.

_Hum !!! Si tu le dis.>>

Bien que Merlyse m'ait demandé ne pas me préoccuper des regards que me lançaient les autres, je voulu tout de même savoir ce qu'il se passait. Mais malheureusement pour moi, Merlyse me connaît tellement bien, elle ne me laissera  pas seul une seul seconde.

J'ai passé cinq heures, sans ne rien découvrir. Que me cache cette fille ? Sur le chemin de la maison, Merlyse était silencieuse; étrange, ce ne sont pas dans ses habitude.

<<Qui y-a-t-il Merlyse ?
Toute pensive, elle ne répondit pas à ma question. Sûrement qu'elle ne m'entend pas.
     Je réitéra ma question. M'as-tu parlé ? Me demanda-t-elle.

_Bien sûr ! Je te demandais ce qui n'allait pas avec toi.

_Rien, je vais bien. Pourquoi cette question ?

_Tout d'abord, tu n'étais pas très heureuse que je retourne à l'école; en suite, les autres au lycée me regardaient avec mépris; mais tu m'empêche de savoir pourquoi; et là, tu es silencieuse, pensive, réticente; que me caches-tu exactement ?

_Rien, je ne te cache rien.

_Vas-tu me dire enfin ce qu'il y'a ? Lui avais-je parler, d'un ton élevé et colérique.
Elle me regarda, puis demanda au chauffeur de s'arrêter. Sans dire un mot, elle sortit de la voiture, et demanda strictement au chauffeur de me ramener à la maison.

_Mais mademoiselle, qu'en est-il de vous ? Je ne peux pas vous laisser ici.

_Je vous demande de ramener mon frère à la maison, il n'a pas encore pris ses pilules, alors ne vous attardés pas ici à me parler.

_Bien, mademoiselle.

Je n'avais même plus la force de revendiquer.

LE SECRET DE PRINCEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant