Chapitre 18

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Sur une petite valse avec la vie, je dance en chantant la joie qu'elle me procure. Non pas la vie, mais la valse; la valse du bonheur, celle qui m'étreint avec ardeur. Je ne demande qu'a continuer cette dance enivrante à l'eau de rose. Malgré la douleur que procure cela, je la veux toujours, encore et toujours. Je n'est qu'un souhait, me laisser porter par cette mélancolie affable.

Mon réveil était une nouvelle que tout le monde attendait avec impatience, même le lycée, attendait de mes bonnes nouvelles.

Mercredi, nous sommes mercredi aujourd'hui, j'aurais pu être à l'école, entrain de faire mathématique et philosophie; mais je suis là, allongé dans mon lit médical avec des machines à ma gauche et à ma droite, et une perfusion qui va durer des heures à finir. Tout ceci, je le dois à mes collègues de classe; je leur dois mon état de santé; je leur dois le coma dans lequel j'étais pendant deux mois, une semaine et quelques jours. Je ne les pardonnerais pas leur crime sur ma personne. Car ce qu'ils nous ont fait était horrible.

Il était 11h du matin, Merlyse est venue vers moi après que maman soit partie. Elle me disait qu'elle ne partait plus à l'école depuis le jour de cet événement, et que père et mère nous avaient trouvé des professeurs particuliers, et que son oncle Cault en faisait aussi parti. <<Est-ce que tu arrives à t'adapter aux cours ?>> lui avais-je demandé.

__Oui, je m'en sort pas mal, il ne manque que toi.

__Moi ? Ne t'en fait pas, donne-moi juste le temps de me remettre.

__Tu vas t'en remettre dans quelques semaines, tu as aussi besoin de réadaptation. Tes jambes ne répondent plus très bien à tes nerfs, il va donc falloir les secouer.

__Oui, le docteur m'en a parler ce matin.

__Maman à voulu faire fermer le lycée où nous étions; mais je lui ai prié de ne pas le faire.

__Pourquoi ?

__Parce qu'il y a aussi des innocents dans cette école.

__Peu important, tu aurais du laisser maman fermer ce maudit lycée.

__Je sais que tu les en veux Prince; mais il ne faut pas garder cette haine dans ton coeur, ça ne te fera que du mal.

__J'ai frôlé la mort à cause d'eux; maman était dévastée, papa ne voulait plus aller travailler, et toi, tu à dû t'occuper de tout toute seule, malgré la peine que tu avais, tu as dû la cacher; et toi, tu veux que je les pardonne ça ?

__Oui, je veux que tu les pardonnes, car ils ne savent rien de nous, il ne savent pas que nous sommes frère et soeur, ils ne savent pas que tu es malade. Et de plus, maman ne les à pas dit que tu étais dans le coma, elle à juste dit au directeur qu'elle ne voulait plus rien à voir avec lui et ses élèves.

__Maman a été trop clémente.

__Toi aussi tu dois l'être.

__Je ne sais pas.

_Avec le temps, tu arriveras à les pardonner.

Je changeai de sujet pour éviter qu'on en arrive à une discution longue.

__Dis-moi plutôt, que cuisine maman ?

__Du riz et des haricots; mais pour toi ce sont des légumes.

__Hein ???

__Eh oui chéri, tu dois manger des légumes.

__Si vous le dites. Mais néanmoins, dit à maman que je veux des gâteaux.

__Veux-tu que j'aille t'en acheter ?

__S'il te plaît !

__Sans problème.

Elle se retira de devant moi, et se rendit en ville avec la permission de maman pour nous acheter des gâteaux.

Je m'ennuyai comme un canard dans un lac. Je ne savais pas quoi faire.

<<Pourquoi Merlyse prend t'elle au tant de temps ? De plus, je meur de faim.
Une heure et demi après que Merlyse soit partie, elle était enfin de retour; mais les mains vides. <<Où sont mes gâteaux ?

__Maman les a gardé, elle dit que tu les mangeras après avoir mangé tes légumes. Avait dit Merlyse en riant de moi.

__Je ne vois pas pourquoi tu te moque de moi, ce n'est pas drôle.

__Mais moi, tellement que je connais mon petit frère, je lui en ai garder un en cachette.

__Où est-il ?
Elle sortit la main qu'elle avait caché sans que je n'ai remarqué<< !>> me dit-elle avec un large sourire.

Il n'y a que Merlyse pour me faire au tant plaisir; heureusement que j'ai une soeur comme elle. La seule et l'unique.

...Merci de me lire. Gros bisous😘😘😘...

LE SECRET DE PRINCEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant