Chapitre 33

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Le docteur a dit que son coeur ne tenait plus; c'est pourquoi...il a passé une année sans faire de crise. Son coeur lui lâchait déjà, et les docteurs ne pouvaient plus rien faire. Prince n'était plus avec nous.

Mon cher frère venait de me quitter. Au début, je n'y croyai pas; je pensai...qu'il dormait juste, qu'il allait se réveiller, qu'il allait m'appeler "ma chérie". On me disais toujours que perdre un être cher était très douloureux. On ne m'avait pas dit, que cette douleur était atrocement douloureuse; qu'on avait l'impression de mourir à l'intérieur. Que cette douleur même, resterait encrée en toi comme un SIDA qui coule dans tes veines. Tu vis; mais au fond, tu es souffrante.

Mon amour pour lui est reste intacte; même le temps n'a pas pu me faire l'oublier. Il y a des blessures que même le temps n'arrive pas à guérir.

Les parents étaient dévastés. Ils ne dormaient presque plus, et ne mangeaient presque pas. La mort de Prince nous a tous tué au fond de nous. La nourriture avait désormais un goût quelconque que même l'eau ne pouvait effacer. On croirait que la mort nous donnait un avant-goût de son spectacle.

Sa fourche pointée sur nous; ses yeux nous regardant droit dans les yeux; il ne manquait plus qu'il nous étripe.

<<Merlyse, as-tu déjà préparé ta robe pour les funérailles de ton frère ?>> m'interrogea maman.
<<Oui, ma robe est prête>>. C'était aujourd'hui qu'on enterrait mon frère. C'était aujourd'hui qu'ils allaient nous séparé lui et moi. Aujourd'hui, j'enterre non seulement mon frère; mais aussi le père de mon enfant.

Deux mois plus tôt.

Le jour où Prince et moi avions bu à l'hôtel, nous avions complètement oublié que nous étions frère et soeur. Nous avions couché ensemble. Dix heures après que nous avions bu, nous nous sommes réveillé l'un à côté de l'autre. Nous nous sommes dit que nous n'avions rien fait. Mais quelques semaines après, je n'allai pas bien; alors j'avais passé un teste de grossesse, et il était positif.

<<Donc c'est ainsi que vous aviez conçu cette jolie petite fille.
__Eh oui docteur. Bien qu'elle soit issue d'un grand pêché, c'est ma fille, et je l'aime plus que ma vie. Elle est une parti de mon frère et de l'homme que j'aime de tout mon coeur.
__N'avez-vous pas honte de dire que vous l'aimé ?
__Si, mais que faire ?


...Merci de me lire. Gros bisous😘😘😘...

LE SECRET DE PRINCEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant