Chapitre 20

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Le 19/10/2017, à 15h

Voilà une semaine que les entraînements ont repris. Les joueurs sont attentifs, et désirent devenir les meilleurs. Ça se sent, et j'adore ça. J'ai recommencé à participer à quelques soirées, et alterne mes temps de repas entre les joueurs et le staff. Je passe d'ailleurs de plus en plus de temps avec l'une des kinés de l'équipe, Isabelle. Elle est fraîchement sortie d'école et a de bons contacts, visiblement. Elle ne s'en cache pas d'ailleurs, et elle est franchement drôle et franche.

A vrai dire, je ne sais à quoi m'attendre avec elle. Je me sens proche d'elle, toute proportion gardée bien évidemment, et elle a un charisme indescriptible. Son assurance, probablement. Mais à la fois, elle a ce côté sensible qui donne envie de la câliner pendant des heures.

J'ai commencé à m'en rapprocher après avoir fait un tour à l'infirmerie pour mon nez cassé. 'Fracturé' comme ils préfèrent le qualifier. Antoine a bien fait de me le remettre sur le coup, ça aurait pu être pire. Et Paul a complètement paniqué le lendemain en me voyant tout gonflé.

En parlant d'Antoine, j'ai décidé de le laisser dans son coin. Il ne me calcule plus depuis qu'il m'a viré de sa chambre, j'en fais donc de même. J'ai aucune patience supplémentaire pour ses excès de colère et mes réponses oubliées, donc j'abandonne. Il reste respectueux en entraînement, et très volontaire, alors restons professionnels !

Je me repose donc tranquillement dans ma chambre, j'ai entraîné les gars ce matin et en ai profité pour faire une petite séance après. Je me sens fatigué, je me pose sur mon lit devant un petit film. Quelqu'un toque alors à la porte. Putain... Jamais moyen d'être tranquille dans ce centre. J'ouvre alors :

Moi (blasé)
« Qu'est ce qu'il y ... (surpris) Oh mais c'est toi Isa ! Entre ! »

Isabelle
« Je vois que Monsieur n'attendait pas de visite ! C'est bien rangé d'ailleurs pour un mec. Ça change des chambres des footballeurs, c'est un enfer. »

Oui, je suis maniaque sur les bords, je dois l'admettre.

Moi (faussement surpris)
« Donc Madame a l'habitude de fréquenter les chambres des joueurs ? Je me demande bien ce qu'elle y fait ! »

Isa (entrant dans mon jeu en prenant une voix sensuelle)
« Mon travail. Je suis payé pour les masser de la tête aux pieds. »

Puis nous explosons de rire. Elle se joint alors à moi pour regarder un film, elle était de repos cette après-midi. Le film avance, mais je n'arrive pas à me concentrer. Je me sens fébrile, impatient, comme si j'attendais quelque chose. Je crois que j'ai envie de passer à l'étape supérieure avec elle. Je crois qu'elle aussi, elle se rapproche et se blottit de plus en plus contre moi au fur et à mesure de notre séance privée. Pourtant, je suis bloqué. Je n'y arrive pas. On dirait un gosse de 10 ans en primaire qui a peur de faire sa déclaration. 

Puis une scène de sexe survient. Elle me caresse la cuisse, je ne résiste pas.

/!\ Attention, ce passage contient un contenu plus explicite (-18) /!\

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Je l'embrasse alors. Un premier baiser timide, mais sûr de lui. Puis un deuxième, plus langoureux. Ma langue tente de rejoindre la sienne, elle ne résiste pas longtemps. Nos mains deviennent baladeuses, je caresse sa poitrine d'une main tandis que je maintiens son visage de la seconde. Nos baisers s'intensifient, je m'allonge sur elle, et simule des va-et-vient. Elle tire sur mon t-shirt pour l'enlever, mais le déchire par accident. Cela m'excite encore plus, je la porte et la plaque contre le mur, lui déchirant son chemisier à mon tour. Elle ne porte pas de soutien-gorge, je ne vais pas m'en plaindre. Ses seins me rendent fou, je les embrasse à tour de rôle pendant qu'elle me dévore le cou. 

Je lui enlève son pantalon, en profite pour retirer mon short. Avant d'aller plus loin, je la dépose à nouveau sur mon lit, en lui retirant sa culotte. Je m'allonge près d'elle, et l'embrasse en la préparant avec mes doigts. Je la sens crispée, je lui demande si elle va bien, elle me supplie de continuer. Je l'embrasse alors dans le cou, sors mes doigts, embrasse sa poitrine, puis ses tétons, puis je descends lentement, laissant ma langue traîner. 

J'arrive au niveau de son pubis. Elle est complètement épilée, et ce n'est pas pour me déplaire. Je commence à embrasser délicatement cette partie de son corps, comme pour l'interroger à nouveau sur son contentement. Ses mains me caressent les cheveux, avant de me pousser vers son orifice. J'y passe un coup de langue, en reconnaissance, avant de jouer avec et de lui faire l'un des plus longs cunnilingus que j'ai pu faire dans ma vie. Je ne peux m'arrêter, j'adore cette sensation. Je la sens plus détendue. 

Je la doigte à nouveau, la stimulant comme je peux, et en profite pour attraper une capote (toujours sortir couvert !). Je l'enfile, et la pénètre délicatement. Je la sens vraiment étroite. J'y vais du plus doucement que je peux, mais elle a l'air de souffrir. Mais elle ne veut pas arrêter, au contraire. Je continue alors mon entrée, et finis par arriver au bout. Je me pose un peu, fais des petits aller-retours, puis elle commence à se détendre, à jouer avec ses mouvements de bassin. Je commence alors à y aller plus sensuellement, avec plus de puissance et de passion.

Elle tente de contenir ses gémissements tant qu'elle le peut, jusqu'à ce que l'on se mettre en missionnaire. Je la sens perdre pied, je vois qu'à chaque coup de bassin ses yeux roulent. Ses ongles tentent d'attraper mon dos, je l'entends murmurer de continuer entre deux souffles. Je sens que ça monte de mon côté, elle est vraiment serrée. Je continue, je la sens se tendre. Avant de me finir, je sors et remplace mon sexe par mes doigts. J'en profite pour la doigter de différentes manières, avec plus ou moins de doigts, sentant ce qui lui fait vraiment de l'effet ou non. Je la sens monter elle aussi, elle crie de plus en plus, son cœur s'emballe. J'adore la contrôler avec quelques doigts seulement. 

Au moment où je la sens au bord de la jouissance, je sors mes doigts et y plonge mon sexe. Je continue sur le même rythme que mes doigts, elle ne redescend pas bien au contraire. Dans un ultime cri, elle m'agrippe le cou d'une main et m'attrape les couilles de l'autre. Je jouis instantanément, je n'avais jamais rien ressenti de pareil. On se regarde, on s'embrasse, et elle me dit : « Merci pour cette première fois. » ... Quelle erreur.

/!\ Fin du passage explicite (-18) /!\

Alors que je vais pour me doucher, elle tente de me rejoindre sous la douche. A vrai dire, je panique. Je ne veux pas d'un truc sérieux, mais je ne voulais pas être sa première fois non plus. J'ai l'impression d'avoir joué avec elle. Dans quelle merde je me suis mise ? Je sors de la douche et lui laisse la place. J'en profite pour virer mes draps souillés par nos fluides corporels et un peu de sang. J'irai à la blanchisserie du centre tout à l'heure. Je me pose sur mon téléphone, pour m'occuper la tête en attendant qu'elle sorte.

Isa
« Quelque chose ne va pas ? »

Moi (mal à l'aise)« Pas vraiment, je sais pas. Je suis désolé, je voulais pas te ... »

Isa
« Me dévierger ? Ah mais t'inquiètes ! T'es beau, respectueux, t'as été parfait, je ne peux pas regretter une première fois aussi magique... Je comprends si tu ne veux pas aller plus loin, j'en avais marre d'attendre le prince charmant. Je ne regrette rien ! »

Elle m'embrasse sur la joue, et se rhabille.

Isa
« Tu sais, j'ai adoré le moment. Mais je ne cherche pas un plan cul pour la vie. Je suis heureuse d'avoir vécu cela avec toi, mais je ne recommencerai pas si c'est sans sentiments réciproques. »

Elle ouvre la porte, s'écrie « A toute à l'heure ! » et ferme la porte derrière elle. Moi, je suis en caleçon, en face de ma porte. J'ai juste pu voir Kylian et Antoine regarder vers ma porte. Je suis donc cramé. Je m'habille rapidement pour aller fumer une clope, je sors de ma chambre, et entends comme des pleurs, mêlés à de la casse. Ça vient de chez Griezmann...

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