LE CHRISTIANISME (SUITE)

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LE CHRISTIANISME (SUITE)6. Le Dogme de l'Immaculée conceptionNous savons déjà que Tertullien s'est élevé contre cette légende attribuée à Marie (as). C'est sous Saint-Augustin que le Dogme du Péché Originel a été sacrement incrusté à la foi chrétienne. Ils se demandaient à l'époque, si Marie (as) était sous l'emprise de cette "MST" (maladie sexuellement transmissible) ou pas. Autrement dit, Marie (as) était-elle née sous le péché originel. Pélage, qui était l'adversaire d'Augustin, dit quant à lui que Marie (as) n'était pas sous ce péché, car elle serait exempte de péché tout simplement, tandis qu'Augustin, disait qu'elle était sous le péché originel. Voici quelques noms de personnes importantes dans le Christianisme qui étaient contre ce Dogme de l'Immaculée conception :- Tertullien- Saint-Augustin- Chrysostome- Eusèbe- Ambroise- Anselme de Canterbury (qui dit que Marie (as) a non seulement été conçue dans le péché, mais qu'elle y est née comme tous les fils d'Adam (as)) et la plupart des Théologiens du moyen-âge, y compris Saint-Thomas d'Aquin, Sainte-Bonaventure ainsi que les Papes Grégoire le Grand et Innocent III.Pourtant cette doctrine est censée être basée sur "le consentement unanime des Pères de l'Eglise" (cf. Alfred Kuen, p.101). (sic !)C'est un moine Bénédictin qui est à la base de ce Dogme ; il s'appelle Eadmer. Anselme, Pierre Lombart, Thomas d'Aquin, Bonaventure et Bernard de Clairvaux s'opposèrent farouchement à cette innovation. Ensuite, c'est Duns Scot qui élabora la Théorie complète et au 19 siècle elle obtint le fameux certificat : le sceau Papale.En 1140, quelques chanoines de Lyon avaient institué une fête en l'honneur de l'Immaculée conception. C'est là qu'intervint Bernard de Clairvaux qui les repris ardemment et à juste titre puisqu'il déclara que si nous exemptions Marie (as) du péché originel, alors ils devraient exempté ses parents puis ses grand parents et ainsi de suite. (E. Saillens "Nos Vierges Noires, leurs origines", Paris 1945, p.246, cité dans le livre d'Alfred Kuen p.101-102).En 1477, le Pape Sixte IV évoque l'Immaculée conception dans sa Constitution.En 1661, le Pape Alexandre VII confirme et officialise ce Dogme sur la demande de Philippe IV, Roi d'Espagne. Thomas d'Aquin, lui, exprime son objection dans sa "Somme Théologique". Les Franciscains et les Dominicains se battaient sur ce point pendant des siècles, chacun accusant l'autre d'hérésie. Les visions de Sainte Brigitte appuyaient les Franciscains, tandis que les visions de Sainte Catherine de Sienne appuyaient les Dominicains. Forcément l'un des deux à tord et l'un des deux est dans l'hérésie donc l'un des deux est en Enfer selon la logique. Cette doctrine se répandait grâce à l'appui d'Alexandre VII et de Clément XI. Benoit XIV chercha la conciliation en conjecturant sur ce dogme.En 1854, le Pape Pie IX définit le Dogme de l'Immaculée conception dans son "Ineffabilis Deus" (ce dogme sera promulguée définitivement au Concile Vatican I en 1870) :"Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine de la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur du Dieu Tout Puissant. En vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, préservé intact de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu et qu'ainsi elle doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles." - "S'ils en étaient, ce qu'à Dieu ne plaise, qui aura la présomption d'avoir des sentiments contraires à ce que nous venons de définir, qu'ils sachent très clairement qu'ils se condamnent eux-mêmes par leurs propres jugements, qu'ils ont fait naufrage dans la foi et se sont séparés de l'unité de l'Église, et que, de plus, par le fait même, ils encourent les peines portées par le Droit s'ils osent manifesté par la parole, par écrit ou par quelques signes extérieur, ce qu'ils pensent intérieurement."Pour ce Pape, l'Infaillible, selon le Dogme Catholique de l'infaillibilité Papale définit en 1870 au Concile de Vatican I, celui qui n'y croit pas est un hérétique qui a perdu le Salut (naufrage dans la foi). Avant 1854, il était sauvé en n'y croyant pas, après 1854 il ne l'était plus ! (sic !)Qu'en dit l'Ecriture ? En référence à Lévitique 12,6, Marie (as) a offert un sacrifice pour le péché après la naissance de Jésus(as). Pourquoi avait-elle besoin de celui-ci si elle était impeccable et sans péché ? Ce seul point suffit à démonter ce Dogme proclamé récemment. Il y a aussi Luc 1,47 où Marie (as) appela Dieu "son Sauveur", c'est qu'elle-même en avait besoin...Pour conclure sur ce point, rapportons les paroles de G.Miegge, dans "La Vierge Marie" aux pages 138-139, où il conclut notre sujet admirablement: "Dans la définition du Pape, la doctrine de l'Immaculée conception est dite : Vérité Révélée. Affirmation grave et risquée, en présence du silence totale des Saintes Ecritures et de la plus ancienne Tradition...On doit donc dire que le critère de révélation n'est pas ce qui est effectivement contenu dans l'Ecriture, mais ce que l'Eglise décrète comme devant y être contenu, parce que c'est conforme à sa propre foi. Il est clair que n'importe quelle innovation pourra, dans ce cercle vicieux, être définie comme vérité révélée."7. Le Dogme de l'AssomptionSon origine vient d'une légende apocryphe écrit par Grégoire de Tours en France au 6ème siècle, contenue dans le livre Gloria Martyrum. Jésus(as) est présenté apparaissant avec ses anges aux côtés de Marie (as) qui est mourante et entourée par les apôtres. Jésus(as) remit l'âme de Marie (as) à l'ange Gabriel (as) et fit disparaître son corps dans un nuage. Aucun document sûr ne rapporte ce fait, pas même les Actes des Apôtres qui pourtant parlent de la vie de la communauté chrétienne après Jésus(as). Cet événement n'aurait pas pu passer sous-silence. Ce n'est pas mieux chez les Pères de l'Eglise qui sont les successeurs des apôtres du Christianisme, silence complet.Selon Eusèbe, elle mourut en 48 après J.-C. soit environ 15 ans après la pseudo crucifixion de Jésus(as). Alfred Kuen nous renseigne sur la provenance de cette théorie : "Vers le milieu du 5ème siècle commencèrent à circuler des récits apocryphes sur le Transitus de la Vierge Marie. Ces récits se sont éttofés jusque vers le 9ème siècle d'une multitude de détails fantaisistes et se sont partagés entre deux versions : soit le corps et l'âme de Marie ont été transportés ensemble vers le ciel, soit l'âme seule est élevée à la gloire céleste, le corps restant incorruptible sur terre. Pendant tout le moyen âge, la discussion a oscillé entre ces deux options."Il faudra attendre le 19ème siècle pour que ce Dogme voit enfin le bout du tunnel et soit proclamé véridique par la Papauté. C'est la Reine Isabelle d'Espagne qui demanda au Pape de clarifier ce Dogme en 1863. La réponse du Pape fut : "le moment n'est pas encore venu" (sic !). En 20 ans, soit de 1920 à 1940, une pétition de plus de 8 millions de signataires pour définir le Dogme fut établie. Mais, il faudra attendre le 1er novembre 1950 pour que ce Dogme soit révélé (celui qui dit que la Vierge Marie à subit l'Assomption avec son corps et son âme dans la gloire céleste).Le Pape Pie XII dit avoir reçu la Révélation de l'Assomption de Marie (as) dans sa Constitution apostolique "Munificentissimus Deus" en déclarant que "Si quelqu'un osait volontairement mettre en doute ce qui a été défini par nous, qu'il sache qu'il a totalement abandonné la foi Divine et Catholique" (H.Gras, "Marie la servante du Seigneur", p.90-92).Ensuite, Jean-Paul II clarifiera toute la croyance Catholique envers Marie (as) qui traversa les siècles chrétiens : "La Vierge Immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cour de sa vie terrestre, fut enlevée corps et âme à la gloire du ciel, et exalté par le Seigneur comme la Reine de l'Univers, pour être ainsi plus conforme à son fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la mort. L'assomption de la Sainte Vierge est une participation singulière à la Résurrection de son Fils et une anticipation de la résurrection des autres chrétiens." (Jean-Paul II, "Catéchisme de l'Église Catholique", article 966.)Si nous devions conclure, nous dirions juste que ce Dogme tient sur la base du néant, puisque ni l'Écriture, ni les Apôtres, ni les Pères de l'Église de la première, de la seconde et du reste des autres Générations n'ont parlé de cela. Il aura fallut attendre le 6ème siècle pour qu'un Apocryphe en parle. Il faudra attendre 1950 pour que soit proclamé comme révélé ce Dogme fantaisiste Païen.8. Marie (as) serait-elle co-rédemptrice pour le Salut ?Il faut tout d'abord savoir qu'aucun des auteurs biblique n'a émit cette idée, ni Paul, ni Pierre, ni Jacques (pour ne citer qu'eux), ne parlent une seule fois de Marie (as), sauf Paul en Galates 4,4 qui dit de Jésus(as) qu'il est né d'une femme et une petite citation de Luc en Actes des Apôtres 1,13-14.Certains ont commencé à dire que Marie (as), près de la croix, participerait à la rédemption. Comme d'habitude ceci est extra-biblique. Le premier à avoir émis l'idée d'une valeur méritoire de la compassion de Marie (as) fut Denis de Chartre (mort en 1471).Aux 17 ème et 18ème siècle, on commence à parler de coopération dans le Salut (en mentionnant que seul Christ (as) rachète le monde). Plusieurs Papes ont parlé en ce sens.Au 19ème et 20ème siècle, on parla ouvertement de cette coopération rédemptrice de Jésus(as) et Marie (as). Plusieurs citations en font état :-Pie X déclara en 1904 : "Marie est la très digne Réparatrice du genre humain et, par conséquent, la dispensatrice de toutes les grâces que le Sauveur nous a méritées par sa mort."-Benoit XV en 1918 dit : "On peut dire à bon droit qu'elle a, avec le Christ, racheté le genre humain...Lorsque son Fils souffrait et mourrait, elle a souffert et elle est morte pour ainsi dire avec lui, renonçant alors, afin de sauver les hommes et d'apaiser la justice Divine, aux droits maternels qu'elle avait sur son Fils, immolant ce fils pour autant qu'il était en elle, et dans ce sens, on pourrait dire à bon droit qu'elle a, avec le Christ, racheté le genre humain." Wells ajoute que le Pape Benoit XV à dit qu'au Calvaire, Marie avait offert le Christ et ainsi, avec le Christ, elle a racheté la race humaine. (Denzinger, p.502). Ce Pape dit aussi en "Acta ap. Sedis 1918" que Marie "abdiqua ses droits maternels sur son Fils afin de procurer le salut aux hommes...Autant qu'il était en son pouvoir, elle immola son Fils, de sorte qu'on peut affirmer avec raison qu'elle-même, avec le Fils, racheta le genre humain."-Pie XI en 1923 a proclamé : "La Vierge douloureuse a participé avec le Christ à l'oeuvre de la rédemption."-Pie XII concluait son Encyclique "Mystici Corporis Christi" le 29 juin 1943 par ces mots: "Ce fut elle qui obtint par ses prières très puissantes que l'Esprit du Divin Rédempteur, déjà donné sur la croix, fut communiqué le jour de la Pentecôte en dons miraculeux à l'Église qui venait de naître... Ce fut elle qui, en supportant ses immenses douleurs, vraie Reine des martyrs, compléta ce qui manquait aux souffrances du Christ pour son corps qui est l'Église (Colossiens 1,24). Supplions donc la très sainte Mère de tous les membres de Christ, au cœur immaculée..."-Le Catéchisme de l'Eglise Catholique enseigne dans l'article 969 : "Après son Asssomption au ciel, son rôle dans le salut ne s'interrompt pas : par son intercession, elle continue à nous obtenir des dons qui assurent notre salut éternel."Le parallèle entre Jésus(as) et Marie (as) est fait depuis longtemps. Les points suivants sont identiques entre les 2:- Conception miraculeuse et sans péché- Naissance annoncée par des anges- Humanité parfaite- Seconde Eve et Second Adam- Source de vie et de pardon- Réconciliation avec Dieu- Souffrances rédemptrices- Victoire sur la mort- Ascension au ciel- Règne dans les cieux- Intercession pour les hommes- Exaucement des prières- Etc...On se demande si l'Eglise n'a pas fait tout son possible pour rapprocher ces deux personnes distinctes. Pourtant aucun des versets de la Bible ne vient appuyer ces différents Dogmes qui apparurent au fil des siècles.9. Saint Alphonse de LiguoriIl fut le grand apologète des "Gloires de Marie". Ce livre fut publié en 1750. Il reste encore aujourd'hui LE texte de la mariologie moderne. Le Pape Pie VII déclara que "tous les écrits de Saint Alphonse de Liguori, tant imprimés qu'inédits, avaient été soigneusement éxaminés conformément à la discipline du Siège apostolique et qu'il n'y avait été trouvé aucun mot susceptible de censure." (Dublin, cal. 184 p.167). Cet homme fut canonisé en 1839 et déclaré par Pie IX "Docteur de l'Église". Voici ce qu'il dit pourtant:"La Vierge a, auprès du Fils, ce privilège d'être très puissante pour demander ce qu'elle veut. La vierge peut tout ce qu'elle veut au ciel comme sur la terre. Jésus veut honorer cette Mère très chère qui l'a tant honoré dans sa vie, en lui accordant immédiatement ce qu'elle demande et désire. Saint Germain dit à la vierge : "Vous êtes Mère de Dieu, toute puissante pour sauver les pécheurs." Saint Bernardin de Sienne ne craint pas de dire que tous obéissent aux ordres de la vierge, même Dieu (sic !).Cela veut dire, en vérité, que Dieu, exauce ses prières comme si elles étaient des ordres. Par sa faveur, vous pouvez obtenir toutes les grâces possibles. Le Fils et la Mère du Tout Puissant sont une même puissance. Dieu a mis l'Église non seulement sous le patronage, mais aussi sous la domination de Marie. Il n'y a pas de pécheur aussi grand soit-il, qui puisse se perdre, si Marie le protège. L'intercession de Marie s'exerce aussi après la mort. Elle est l'assurance du pardon, la protectrice des damnés. Notre salut est entre ses mains. Elle est ce trône de grâce auquel l'apôtre nous exhorte de recourir avec confiance (Hébreux 4,16) afin d'obtenir la Miséricorde Divine. L'intercession de Marie est nécéssaire puisque Dieu veut que toutes les grâces qu'il nous dispense passent par Marie. Jésus dit de sa mère : "Nul ne vient à moi si ma mère ne l'a d'abord attiré par ses prières" et si Marie est pour nous, qui sera contre nous ? Si Marie ne prie pas pour nous, aucun des saints n'osera prier. Mais si elle prie avec nous, tout le paradis priera avec elle.""On peut dire de Marie : "elle nous a tant aimés qu'elle nous a donné son Fils unique". (Saint Alphonse de Liguori citant Ste Bonaventure et plagiant Jean 3,16)Tout ceci n'est qu'une reprise des versets bibliques, travestit par cet homme, pour accréditer sa thèse diabolique. Nino tirelli expliquera, en confirmation de ce culte rendu à Marie (as) par Alphonse et compagnie, qu'il avait été prêtre et moine. Voici ses propos : "Par ma propre expérience de prêtre, je sais que tout ce que la Bible dit de Jésus, l'Église Romaine le répète en l'appliquant à Marie. Quand j'étais au couvent, je possédais un "Psautier Marial" de S.Bonaventure (Docteur de l'Église) dans lequel il y avait 150 Psaumes de la Bible, mais où le nom de l'Éternel est remplacé par celui de Marie. C'est ainsi qu'au lieu de lire "l'eternel est mon berger", on y lit "Marie est mon berger". Je possède une "Imitation de Marie" en opposition à la classique "Imitation de Jésus-Christ"...En somme, non seulement, Marie est au premier plan, mais dirais-je, elle est au plan supérieur." (Cité par L.Shigo "Christ est-il divisé ?", p.6, cité dans le livre d'Alfred Kuen p.92)Liguori a rassemblé toutes sortes de légendes qui lui passait sous la main, par exemple:"Un chevalier allait toutes les nuits faire ses dévotions à la Vierge dans une chapelle. Sa femme le soupçonnait de lui être infidèle et elle se donna la mort. Par l'intercession de la Vierge, elle ressuscita.""Un oiseau avait été dressé à répéter les mots "AVE MARIA". Un épervier survint, se préparant à l'emporter. "Ave Maria" dit l'oiseau effrayé. Et l'épervier tomba mort."Liguori ajoute que le Seigneur a voulu nous faire comprendre par là que si un oiseau sans raison est délivré par l'invocation du Nom de Marie, combien plus serons-nous délivrés des assauts de Satan par cette invocation. (Vol.1, p.58)"Il suffit d'un Ave Maria récité chaque jour - même machinalement et sans y penser - pour assurer la protection contre les ruses du diable. Une femme vivant dans le péché avec un homme adultère récitait chaque jour un ave maria".La Vierge protégeait les deux qui l'honorait et refusait les protestations de l'épouse trahie.Il dit aussi :"Nous serons exaucés plus promptement en invoquant le saint nom de Marie qu'en invoquant celui de Jésus-Christ, parce que Jésus est un juge auquel il appartient de punir, tandis que Marie est une patronne pleine de miséricorde...Marie est plus clémente que Jésus-Christ, plus familière avec les pécheurs.""Au moyen-âge, le Christ était représenté comme un homme dont la colère était sévère, un juge inexorable, alors que Marie était revêtu de toutes les vertus de la bonté et de la Miséricorde. Si le Christ demandait l'application de la justice, Marie interviendrait en demandant que l'on fasse grâce au pécheur. Dieu le Juge était toujours prêt à envoyer le pécheur en Enfer ; le simple croyant se réfugiait sous la protection de Marie, pleine d'amour et de pitié. Alphonse de Liguori dit : "Si Dieu est en colère contre un pécheur et qu Marie le prend sous sa protection, elle retient le bras vengeur de son Fils et sauve le pécheur. ("Les Gloires de Marie", p.124). "Oh Vierge Immaculée, empêche ton Fils aimé, qui est irrité par nos péchés, de nous abandonner au pouvoir du diable." (Idem p.248) Liguori imagine une scène dans laquelle deux échelles pendent au ciel. Le pécheur essaie d'escalader celle qui vient du Christ, mais lorsqu'il aperçoit sa face irritée, il tombe en arrière par terre. Alors il entend une voix douce : "Essaie l'autre échelle !". Il le fait et, à son étonnement, il avance aisément et, au sommet, il est accueilli par la Vierge Marie qui l'introduit au ciel et le présente au Christ - qui ne peut rien refuser à sa Mère." (Alfred Kuen, "Marie dans l'Evangile et dans l'Histoire", p.123)Ce Alphonse a condensé l'enseignement de l'Église Romaine sur Marie (as) dans son Livre "Les Gloires de Marie". Cet homme a largement contribué à la Mariolatrie des Catholiques et par son hérésie, il aurait du tout simplement être banni et déclaré apostat. Malheureusement pour les Catholiques, il fut canonisé et son livre fut souvent réimprimé avec la permission des autorités Catholiques. Pour montrer son égarement manifeste, rapportons encore quelques passages de son "Saint" livre canonisé:- "(Marie) est vraiment une médiatrice de paix entre les pécheurs et Dieu. Les pécheurs reçoivent le pardon par Marie seule" (p.82) - "Marie est notre vie...En obtenant cette grâce pour les pécheurs par son intercession, elle les restaure à la vie" (p.80)- "Celui qui ne recourt pas à Marie est perdu" (p.94)- "La Sainte Eglise commande un culte particulier à Marie" (p.130)- "Beaucoup de choses sont demandées à Dieu et ne sont pas obtenues. Si elles sont demandées à Marie, elles sont obtenues car elle est même la Reine de l'Enfer et la maîtresse souveraine des démons." (p.127, 141, 143)- "Marie est appelée la porte du ciel car personne ne peut entrer dans ce royaume béni sans passer par elle." (p.100)- "Le chemin du salut n'est ouvert qu'à ceux qui passent par Marie...Celui qui est protégé par Marie sera sauvé, celui qui n'est pas protégé par elle sera perdu" (p.169 et suivantes)- "Tout pouvoir t'es donné dans le ciel et sur la terre" de sorte qu'au commandement de Marie tous obéissent - même Dieu, et ainsi Dieu a placé l'Eglise sous la domination de Marie" (p.180 et suivantes)- "Marie est l'avocate de toute la race humaine...car elle peut faire avec Dieu ce qu'elle veut" (p.193)- "Marie est celle qui fait la paix entre les pécheurs et Dieu." (p.197)- "Souvent nous obtenons plus rapidement ce que nous demandons en appelant le nom de Marie plutôt qu'en invoquant celui de Jésus" ... "Elle est notre salut, notre vie, notre espérance, notre conseil, notre refuge, notre aide" (p.254, 257)- "Toute la Trinité, oh Marie, t'a donné un nom...au-dessus de tout nom, afin qu'à ton nom, tous les êtres dans les cieux, sur la terre et sous la terre s'agenouillent" (p.260)- Etc...10. ConclusionAprès cette démonstration de l'innovation Catholique en ce qui concerne Marie (as), imaginez ce qu'ils ont fait avec Jésus(as). Nous ne plaçons aucune confiance en ce genre d'inepties car "la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du coeur." (Hébreux 4,12).C'est l'Écriture seule qui doit tranchée, c'est elle qui définit le Dogme et non la tradition ultérieure qui n'a eu pour que le Paganisme. Terminons par ce petit florilège de citations de Grands Noms chrétiens pour établir que c'est sur la base de l'Écriture seule que doit être établit la croyance: (Les citations suivantes sont issues du livre d'Alfred Kuen "Je bâtirai mon Eglise", p.23-24 ; 34-35)- Athanase : "Ce qui est écrit, crois-le ; ce qui n'est pas écrit, ne le cherche pas"- Cyrille de Jérusalem : "Lorsqu'il s'agit des divins et saints mystères de la foi, il ne faut rien avancer sans l'autorité des Écritures Divines...La sécurité de notre foi dépend...du témoignage des Écritures Divines"- Chrysostome : "Je vous prie et vous supplie que, fermant les oreilles à toute autre voix, nous suivons pour règle le Canon de la Sainte Écriture."- Saint-Augustin : "On doit mettre la Sainte Écriture au-dessus de toute lettre qui ont pu être écrites plus tard par les évêques. Car, quant à l'Écriture, il ne saurait y avoir de doute, ni discussion possible sur la vérité ou sur la justice de ce qui s'y trouve incontestablement écrit." - "Je ne veux pas que l'on prouve quoi que ce soit par des documents humains, mais par des oracles de Dieu...Il ne faut pas penser comme les évêques Catholiques s'ils pensent quelques chose qui soit contraire aux Écritures Canoniques de Dieu.- Jérôme : "C'est la doctrine de l'Esprit qui nous est transmise dans les livres canoniques ; si les Conciles établissent quelques chose qui lui soit contraire, je l'estime une impiété." - "Tout ce qui n'a pas pour soit l'autorité des Écritures peut être méprisé aussi facilement que prouvé." - "Ce n'est point l'autorité des parents ni des ancêtres qu'il faut suivre, mais bien l'autorité des Écritures et la Volonté du Maître qui est Dieu."- Luther : "Tous les articles de foi sont suffisamment établis dans la Sainte Écriture afin qu'on n'en établisse aucun de plus."- Calvin : "Tout accord qui se fait hors de la Parole de Dieu est une faction d'infidèles et non point consentement de fidèles."- Confession de foi des Églises Réformées de France en 1559 : "Nous croyons que la Parole de Dieu qui est contenue dans ce livres a Dieu pour origine et qu'elle détient son autorité de Dieu seul et non des hommes. Cette parole est la règle de toute vérité et contient tout ce qui est nécessaire au service de Dieu et à notre Salut. Il n'est pas permis aux hommes, ni même aux anges, d'y rien ajouter, retrancher ou changer...toutes choses doivent être examinées, réglées et réformées d'après elle." Et Jésus(as) conclu et interpelle le Catholique sur le fait de préférer la Tradition de l'Église sur la Parole de Dieu : "Pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au nom de votre tradition ?" (Mathieu 15,3) / "Vous avez annulé la parole de Dieu au nom de votre tradition" (Mathieu 15,6) / "Vain est le culte qu'ils me rendent : les doctrines qu'ils enseignent ne sont que préceptes humains" (Mathieu 15,9) / "Ce sont des aveugles qui guident des aveugles ! Or si un aveugle guide un aveugle, tous les deux tomberont dans un trou" (Mathieu 15,14).Terminons par ce rappel Biblique adressé à tous les Catholiques pour qu'ils méditent : "Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S'adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ?" (Esaïe 8,19)Marie (as) n'est qu'une femme juive ayant engendré un fils qui sera le Messie de Dieu (as), voilà ce qu'il faut retenir face à toutes ces innovations chrétiennes.Wa Allahou a'lem

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