Two Houses, One Love [TERMINÉE]

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Je n'ai envoyée aucuns messages à Ellya depuis qu'elle a disparu, je ne veux pas qu'elle pense qu'elle me manque ou un truc de merde dans ce genre. Alors, quand j'ai compris qu'elle vivait avec quelqu'un, j'ai attendu qu'elle parte avec sa voiture pour aller demander des nouvelles.
Je crois que je suis tombé sur sa sœur, elle lui ressemble incroyablement c'est surprenant. Elle m'a juste dit qu'Ellya était malade et ça m'a un peu rassuré.

Mais maintenant, je reste un peu trop régulièrement à la fenêtre, pour observer sa maison.

- Tu sais qu'elle va pas s'envoler ?

- Mes parents vont passés, dans la semaine. Dis-je.

- Très bien, de toute façon on a de quoi les nourrir je crois. Ils vont rester dormir ?

- Aucune idée, ma mère m'a juste envoyé un message pour me dire qu'elle voulait voir la maison. Voir si je suis plus responsable, c'est la traduction.

- Elle s'inquiète, t'es son petit garçon. Dit-il en pinçant ma joue.

- Tu devais pas voir cette fille là ? Violaine ?

- Violette. Non, je suis pas sûr.

- Si t'essaie pas...

- Elle m'a quittée, faut que je passe à autre chose, je me suis assez bouffé.

Il évite ce sujet, son ancienne copine l'a quittée alors qu'il était fou amoureux. Il a eu beaucoup de mal à s'en remettre même s'il a cacher ça la plupart du temps.
Elle a brisé son coeur en l'écrasant avec ses mains et il a du mal à faire confiance à une autre femme maintenant. Il n'est pas pur ou une connerie de ce genre, mais il est assez respectueux pour enfin tomber sur la femme qui l'aimera. Il sort et claque la porte, je vois la voiture s'éloigner dans la rue.

Il est temps pour moi, de mettre ma musique  et rêver un peu.

La musique est mon seul échappatoire, la seule bulle où je peux m'enfermer dans avoir peur d'y rester pour toujours. Je monte le volume et enfonce mon corps dans le fauteuil du fauteuil, mon regard se fixe sur une photo de moi et Tom au collège, Tom est un putain de mec sentimental.
Tom est le frère que mes parents aurait voulu m'offrir, mais ils ont eu bien assez de difficulté à m'avoir pour tenter une seconde fois. Quand j'ai présenté Tom à mes parents, ils ont vu en lui un fils, le fils qui serait mon plus grand et fidèle ami. On ne se disputait jamais, enfaite je tapais des crises, je voulais frapper des gens et Tom m'empêchait.
La simple idée qu'il soit déçu de moi pouvait m'en empêcher, je lui dirais évidemment jamais que je l'aime si fort parce que c'est comme ça, entre hommes.

J'ai tellement merdé, mais il arrive quand même à voir le bon en moi.

*TOC-TOC*

POV ELLYA

Je frappe trois fois la porte en bois dur avant qu'elle ne s'ouvre violemment.

- Bonjour Ellya, je t'en prie. Prend place.

J'entre dans le cabinet de ma fidèle gynécologue et m'assoie sur le lit entouré de papier, elle se place en face de moi, se lave les mains. Aria est la gynécologue depuis très longtemps, ses murs bleus clairs le paraissent réconfortant.

- D'après ce que tu m'as expliqué, tu veux faire une consultation pour vérifier que tout vas bien ?

- Exactement, et je ressens aussi des bâillonnement dans mon ventre, c'est étrange, comme des petites crampes et toujours pas de règles en vue !

Elle ne dit rien et je le lève pour me déshabiller dans la cabine, je plis mon linge en pliant ma culotte en l'a glissant sous mon haut. Étrange habitude.
Je retourne sur le lit, m'y allonge en redressant bien la robe de gynécologue qu'elle m'a tendue. Elle commence par appuyer un peu sur mon estomac, en faisant des petits massages. Je reste silencieuse et elle me demande d'écarter les jambes, j'obéis et elle jète un coup d'oeil pendant quelques minutes. Elle me demande si elle peut regarder rapidement avec la machine si elle perçoit quelque chose dans mon ventre avec la machine, pour voir si il s'agirait d'une tumeur ou autre trucs plausibles.
Je lève la robe en croisant les jambes, elle applique un produit froid sur mon ventre et passe sa machine sur moi, elle appuie un peu mais ce n'est pas plus douloureux que ses massages. L'écran est tourné vers elle et quand elle écarquille les yeux puis fronce les sourcils je me redresse.