Two Houses, One Love [TERMINÉE]

Epilogue.

                           Paradise - Coldplay

Le vent créé par la vitesse de la voiture me chatouille la main, mais je l'a laisse à l'extérieur. Mes lunettes de soleil sur le nez et sa main sur ma cuisse nue, je souris quand il l'a ferme uniquement pour me déranger. Je porte toujours ce pendentif que tu m'as offert quand nous étions en primaire, ce coquillage que tu avais trouvé en double sur la plage lors de tes vacances. Je porte mes cheveux en un chignon bas, très mal fait au passage et je descends finalement de la voiture arrêtée en souriant aux visages angéliques que je laisse derrière moi.
Tout semblait si difficile quand tu nous as quittés et j'ai essayé d'étouffer nos souvenirs, les oublier, oublier à quel point ils étaient beaux et puissants en espérant que ça les rendent moins exceptionnels mais rien n'a fonctionner. Ça ne pouvait pas fonctionné tant que je n'avais pas compris.

Compris que ce n'était pas la chose à faire, il fallait que je me souvienne à quel point tout était intense avec toi pour m'en sortir vraiment.

C'est heureuse et fière que je marche entre les plaques et te trouve enfin, je t'apporte enfin cette vieille boîte, après 5 ans, j'ai enfin trouvée tout ce dont j'avais besoin pour venir ici alors je l'a laisse juste là, devant toi, le jour de ton anniversaire, pour te dire que je ne t'ai pas oubliée.

Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais.

Je me décide finalement à te lire la dernière lettre que je t'ai écrite en espérant ne pas pleuré pour la centième fois.

"Mia, je sais que je t'avais promis de ne pas sortir avec ce voisin lourd et beau gosse, encore moins d'avoir d'enfant parce que ses trucs étaient des saletés embulante mais je t'avais aussi promis d'être heureuse malgré tout alors, me voilà."

- Mia ! Tommy ! Laissez maman tranquille une minute, bordel ! Crie la voix chaleureuse de mon futur époux.

- C'est bon, laisse les. Dis-je en les accueillant.

Mes deux enfants courent dans mes bras et déposent un baiser sur mes joues froides et humides. Je prends sur moi et me retourne.
Aaron, simplement vêtu de vêtements sombres, se tient debout derrière moi en appelant en vain les enfants qui ris. Je me retourne vers lui et me relève en frappant la robe poussiéreuse que j'ai désormais j'en profite pour porter mes deux bambins et les donner à leur père aimant qui les porte à son tour.

Je regarde une nouvelle fois ta plaque toujours aussi décorée et fleurie, j'observe dans le but de ne jamais oublier cet endroit, chaque détails...et c'est à ce moment que je t'ai vu, en chair et en os, avec des cheveux bien plus longs et un sourire qui me donnes des frissons horribles.

- Putain. C'est la merde. Dit Aaron.

- Pas de gros mots devant les enfants... Ajoutais-je, instinctivement sans vraiment être consciente de ce que je voyais.

Elle était bel et bien vivante.