chapitre 41

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août 2019

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août 2019.

  Encore une soirée où je suis toute seule chez moi. Mathieu est parti pour une semaine de festivals et ça fait à peine deux jours que je l'ai pas vu qu'il me manque déjà.

C'est incroyable à quelle vitesse je me suis attachée à lui. Je l'embête tout le temps en lui disant qu'il est accro à moi mais c'est complètement moi qui le suis.
Mais comment ne pas l'être aussi ?

Il est incroyable, et je ne regrette pas d'avoir foncé pour commencer quelque chose avec lui même après qu'il m'ai fait part de ses peurs.

Parce que finalement il s'en sort très bien, et j'adore lui répéter qu'il me rend heureuse. Je vois qu'il est tout content et même si il l'avouera jamais je pense que ça le rassure un peu.

Au fur et à mesure c'est moi qui ai commencé à flipper de mal faire les choses. Tellement Mathieu me rend heureuse, j'avais peur de pas réussir a le rendre heureux.

Un soir quand on mangeait sur ma terrasse on en a parler et il m'a super bien rassuré. Je lui ai demandé plusieurs fois si il était sérieux et qu'il disait pas ça juste pour me faire du bien. Il m'a répondu être très sérieux et ne pas réussir à trouver les bons mots pour décrire son bonheur tellement il est bien avec moi.

Et comme dès qu'il me fait des petites déclarations comme celle là, je suis trop émue. Je suis trop faible face à lui je vous jure.

Je souffle en regardant la table basse recouverte de feuilles du boulot sur lesquelles j'ai passé presque toute la nuit.

Souvent en été on a encore plus de travail. puisque je travaille dans l'édition, la plupart des produits sont des manuels scolaires, ou des livres pour enfants qui sortent souvent en septembre.

Même si le plus gros est fait, comme la création des couvertures ou des pages avec dessins et images, la mise en page avec les réglages de taille et de type de la police..

Là en juillet et août on est pleinement occupés par les impressions, les livraisons et pleins de trucs comme ça.

Contrairement à ce qu'on pourrai croire, ce petit stress qui s'installe progressivement n'est pas embêtant. Il me pousse à me donner à fond pour qu'une fois que tout sera terminé je sois fière d'avoir été au bout et d'avoir réussi.

Puis j'ai de la chance de pouvoir beaucoup travailler depuis chez moi. Avec les températures caniculaire ces derniers étés je préfère largement être chez moi au frais plutôt que de sortir prendre le métro bondé de monde et de m'enfermer dans mon petit bureau.

le temps d'avantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant