DARK : L'amant d'Alexandre Rekossovski

Chapitre 3

Marchant derrière son nouveau maître, Alexandre ne sut pas vraiment comment agir avec lui. En effet l'homme n'agissait pas comme un maître a commencé par sa façon de lui parler avec respect, un respect qu'on lui témoignait pour la première fois depuis le lycée. Ça lui semblait tellement étrange, comme-ci ça ne devait pas avoir sa place ici.

Fixant le sol, il baissa les yeux sur le sol en se disant qu'il ne fallait pas trop ce poser de question, un maître restait un maître et il devait lui présenter un respect et une loyauté sans faille.

- Bienvenue dans ta nouvelle demeure Alexandre. Dit la voix du maître.

Relevant les yeux, il fut ébahie par la grandeur de la maison, enfin appeler ça était un euphémisme, il faisait littéralement face à un château lui donnant l'impression d'être dans une autre époque. Les murs de pierre témoignaient des années passées, des vie qui s'y étaient accoutumé et voilà qu'il ferai a présent partie de l'histoire de cette demeure.

- Je vois qu'elle te plaît Sourit le maître en caressant ses cheveux avec douceur.

Apeurée Alexandre recula et se sentit honteux quand le regard du maître reflétait de la peine. Alors pour réparer ses torts il s'avança de nouveau vers lui la tête baissée pour témoigner de sa soumission espérant ainsi se faire pardonner.

N'ayant aucune réponse, il releva les yeux et vit le maître l'observer sans rien dire avant de lui sourire.

- Suit moi Alexandre. Dit il simplement.

Allait il être puni ? Il le méritait, une faute aussi grave ne pouvait pas être pardonner. Qu'est-ce qui sera choisi pour la punition ? Peut-être un fouet, ou un martinet voir même une canne. Depuis quand n'avait il pas reçu des coups de canne ? Deux ans  sûrement ? Comment son nouveau maître allait il lui enseigner l'obéissance qui lui convenait ? Il espérait que ce ne serait pas avec la canne.

- Alexandre ? Appela la vois de son maître.

Sursautant, il regardait autour de lui, sans comprendre comment il était arrivé dans cette salle. Sûrement inconsciemment, par nature il avait finit par suivre ses maîtres sans réfléchir et il venait de le faire mais est-ce que ce maître la appréciait ça ? Tel était une question importante mais il n'avait pas le droit de demander, il faudrait qu'il fasse simplement des fautes et se faire punir, c'est ainsi qu'un esclave apprenait après tout.

- Alexandre, tu peux me parler tu sais ? Je ne te punirait pas ...

Restant quelques instants silencieux, il finit par lâcher la question qui lui brûlait les lèvres.

- Pourquoi ?

- Pourquoi quoi ? Répliqua le maître perturber.

- Pourquoi ne pas me punir maître ?

Il vit alors le maître grimacer avant de rester silencieux, puis il l'observa s'avancer vers l'immense baignoire et faire couler l'eau.

- Cesse de m'appeler Maître, Alexandre. Je veux...Je souhaite que tu me vois comme un ami et non comme un maître... Lâcha enfin son maître.

Clignant des yeux, Alexandre se sentit dérouté, que venait il de dire ? Son maître était il a son premier esclave ? C'était sûrement ça.

- Maître, je ne comprends pas...

Soupirant celui-ci s'avança vers lui répétant ce même geste doux, lui caressant les cheveux de manière rassurante. Ce geste il le connaissait que trop bien... Lui même l'avait tellement répété pour son petit frère qu'il savait a coup sûr que l'homme qui était en face de lui n'avait jamais eu d'esclave. On n'est pas gentil avec un esclave, on le manie avec une main de fer, on le punit et on le dresse pour qu'il devienne un emblème de perfection au yeux du maître.

- Tu es russe n'est-ce pas ? Questionnait son maître en stoppant l'eau qui avait remplis la baignoire.

- Oui maître.

- Mais tu parle français ?

Souriant, Alexandre devait où moins ce l'avouer grâce à sa condition il avait pu apprendre de nombreuses langues bien que la méthode d'apprentissage n'était en rien la douce méthode de l'école où il allait jadis.

- Oui maître, je parle le français, l'anglais, l'espagnol, et ma langue natale le russe.

Souriant doucement son maître lui gratifia d'un regard impressionner.

- Je ne sais que parler anglais et encore, mon anglais est très rouiller ! Tu es impressionnant Alexandre.

- Merci maître.

L'observant le maître resta silencieux quelque minutes sans rien dire et étrangement Alexandre sentit aucun danger dans ce silence, juste une ambiance chaleureuse qui en émanait et en sentant son cœur se serrer il comprit a quel point ce sentiment lui avait manquer. Sentant ses émotions défaillir, il ferma les yeux tentant de se remémorer les règles d'un esclave envers son maître.

- Plonge toi dans la baignoire Alexandre, je vais aller te chercher des serviettes et de quoi t'habiller.

Le regardant sortir de la pièce, Alexandre se dépêcha de se dévêtir et plongeant ainsi son corps dans l'eau chaude. Soupirant il se laissa apprécié ce petit moment agréable, il n'avait plus pris de douche chaude depuis tellement longtemps alors un bain n'en parlons même pas.

- Alexandre ? Appela une voix.

Ouvrant les yeux, il se redressa sans rien dire avant d'être arrêté par une main brusque le forçant à se remettre allonger dans la baignoire.

- Ne bouge pas, apprécie juste ce moment. Je t'ai posé des serviettes et un pyjama sur la commode a côté du lavabo. Prend ton temps, ne te presse pas je serais dans mon bureau, c'est la porte toute a droite. Cet étage est le mien alors ne t'inquiète pas d'accord ?

- Oui maître.... Souffla t-il tremblant face a cet gentillesse.

Écoutant les pas de son maître disparaitre à loin, il se laissait à pleurer laissant toutes ses émotions déborder, sa douleur, sa tristesse, sa rage. Il haïssait cette vie... Mais jamais il n'avait eu le temps de s'en inquiéter.

Fermant les yeux épuisée, il se laissait simplement envahir par le sommeil ce n'est que plus tard qu'il se sentit réveiller par des caresses dans ses cheveux. Ouvrant les yeux il vit alors son maître accroupi près de la baignoire. Clignant des yeux, il ne comprit pas tout de suite ce qu'il se passait.

- Je vais te laver les cheveux, tu t'es endormi et l'eau commence a devenir vraiment froide et je ne souhaite pas que tu tombe malade. Dit il d'une voix douce.

Acquiesçant d'un hochement de tête, Alexandre se laissait se faire laver. Une fois fait il se fit soulever avant d'être enrouler dans une immense serviette recouvrant entièrement son corps. Sec il se fit aider pour enfiler le pyjama bleu pastel avant d'être soulever de nouveau dans les bras de son maître.

Appréciant la sensation, il se laissait à de ce sentiment de sécurité alors qu'il était déposer dans un grand lit qui avait été chauffer au préalable pour lui. Sans une seule parole, son mettre lui caressait simplement les cheveux éteignant la lumière avant de sortir.

Observant la veilleuse, il sentit les larmes envahir de nouveau ses yeux, comment son maître avait il deviner sa terreur du noir ? Même le couloir était allumé et a travers sa porte être ouverte il pouvait le voir se couchant lui aussi dans son lit. Qui était son maître ? Cette question raisonnait alors que le sommeil l'emportait doucement.

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