𝘢𝘩, 𝘭𝘰𝘰𝘬 𝘢𝘵 𝘢𝘭𝘭
𝘵𝘩𝘦 𝘭𝘰𝘯𝘦𝘭𝘺 𝘱𝘦𝘰𝘱𝘭𝘦...
Rosalia Angioy et Tom Jedusor sont deux entités qui gravitent irrémédiablement dans le même espace, condamnés à se jauger, à se tenter, se repousser et se haïr. Leur passion irrévoca...
she is a flower, but she isn't soft; when her petals fall, they hit like bullets.
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LES PAS DE LA jeune espagnole retentissaient le long de la grande salle, balayant les regards sans y accorder la moindre importance et rejoignant la table des bleus et bronzes où ils avaient coutumes de déjeuner. Rosalia Angioy y était déjà attablée, faisant face à leurs différents amis, en pleine conversation mouvementée avec Leonardo Giordano. Les cheveux blonds de la jeune fille se balançaient élégamment dans son dos, rythmant sa marche jusqu'à ce qu'un parasite ne lui coupe son avancée. Le corps d'Iskander Dolohov lui bloquait le passage, la surplombant de plusieurs centimètres, le jeune serpentard souriait grandement de la vision qu'il avait d'elle.
- Tom veut te parler.
Furent les mots qui retardèrent l'arrivée de Luisa à la table en compagnie de ses meilleurs amis et lui fit suivre le jeune homme. Rosalia n'aurait pas pu le remarquer, plongée dans une intense dispute avec son camarade, italien lui aussi.
- Comment tu peux comparer nos cultures ?! La Sicile et Naples viennent de deux mondes opposés, je suis sicilienne, tu es italien, appuya-t-elle en agitant sa main droite vers son interlocuteur, on ne parle même pas la même langue !
- Mais tu es italienne aussi !
Rosalia frappa sa main contre son front avant de prendre une grande inspiration visant à se calmer avant de déclarer :
- Tout ce que l'unification italienne a fait à ma terre, c'est créer plus de révoltes, plus d'insécurités, de famines ou encore de chômages !
- Tu crois que le reste de l'Italie n'a pas souffert ?! S'écria le jeune homme, indigné, tu crois que tout le monde ne souffre pas du régime de Mussolini ?!
Rosalia laissa sa tête se pencher légèrement sur la droite en souriant de façon espiègle.
- Si, évidemment que si..., Rosalia pinça ses lèvres, mais ce n'était même pas le sujet de notre discussion ! Je ne suis pas italienne ! Point à la ligne.
Alors que les yeux de Leonardo se transformaient en deux billes bien rondes, le ton de la jeune fille avait été sec. Rosalia fut entraînée par les rires bruyants de Noor Wilson qui avait la tête balancée en arrière.
- Mais quel monstre ! s'exclama Lenita, le souffle coupé, secoué légèrement par les rires de sa meilleure amie. Pourquoi n'es-tu pas capable d'avoir une discussion calme et posée dès qu'on est en désaccord avec toi ?
