15 | 𝓾ltraviolence.

644 41 128
                                    

▁▁▁▁▁⋄▁▁▁▁▁

| CHAPITRE 15 |

as his daughter, i loved him. but as a human, i hated him.

▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁


ROSALIA NE SAURAITdire si elle avait écouté un traitre mot de ce nouveau cours de divination

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.








ROSALIA NE SAURAIT
dire si elle avait écouté un traitre mot de ce nouveau cours de divination. Cela ne l'avait pas empêcher d'hocher distraitement la tête lorsque son professeur regardait dans sa direction et de prendre des notes qui n'étaient en réalité que sa plume qui bougeait mollement sur son parchemin. Ce n'était pas sa volonté d'étudier qui se détruisait mais sa force mentale, en même physique puisqu'elle ne dormait plus assez, qui régressait bien trop.

Bien que, soudainement et sans doute par le biais de la volonté de Tom, Luisa passait ses soirées et nuits complètes dans leur dortoir, il s'agissait maintenant des cauchemars qui mouvementaient son sommeil et l'empêchaient chaque soir d'être véritablement réparateur. Elle revoyait le corps de Rabastan, cette fois-ci, dans ses songes les plus tortueux, il n'y avait rien qu'elle puisse faire pour le sortir de sa douleur et son inconscience. Chaque nuit elle regardait mourir son amant et chaque jour, elle était condamnée à le voir l'ignorer. C'était mieux ainsi, s'était-Elle répétée durant quatre jours entier. L'acceptation faisait parti du processus, elle finirait sûrement par y parvenir, mais pour l'instant elle était soumise à la tristesse.

La douleur de ses yeux influençaient également dans sa capacité à se concentrer lors des cours, puisqu'au delà des larmes qu'elle retrouvaient chaque matin écrasées sur ses oreillers. Après chaque cauchemar, Rosalia s'était remise à lire la Bible comme sa mère le faisait toujours lorsqu'elle était plus jeune. Elle priait parfois durant toute une heure de ses faibles et infernales nuits. Cela marchait-il ? C'était difficile à éclairer, mais dans ses moments, elle ressentait le calme l'envahir, elle se sentait protégée. Et au moins jusqu'au lever du jour, elle pouvait espérer se rendormir.

Elle pourrait se rassurer du fait que sa relation avec sa meilleure amie se construisait peu à peu depuis ses derniers jours. Luisa faisait même comme si rien de ses dernières semaines ne s'était produit. Elle jouait même très bien cette comédie en s'exposant plus discrètement avec Jedusor et en n'insultant plus en face son amie. Et avec tous les efforts dont disposait Rosalia, elle ne parvenait pas à faire de même. Alors, elle riait de la même manière avec ses amis, s'asseyait toujours aux côtés de la jeune Maestre et mangeait toujours avec elle. Mais rien n'était pareil, leur regard n'avait plus rien de similaire à ce début d'année.

Un voile s'était déposé entre elles deux, trop opaque, trop puissant.

Rosalia jouait avec sa plume, faisait des traits à distance régulière sur son parchemin, donnant l'illusion de notes prises. Son regard était pourtant vide et ancrée dans ses pensées plus que dans ce monde. C'était dans ces moments-là qu'il était le plus dangereux pour Rosalia de penser. La nuit, c'était les cauchemars de Rabastan qui la tourmentaient mais alors que le jour éclairait tous ses désirs, la main de Tom ne quittait pas son esprit ni l'endroit exact où il l'avait déposé sur le haut de sa poitrine. Son inconscient laissait des flashs de ses pensées obscures remontées à elle dans les moments les moins propices à cela. En plein cours de divination par exemple.

𝐀𝐋𝐋 𝐓𝐇𝐄 𝐋𝐎𝐍𝐄𝐋𝐘 𝐏𝐄𝐎𝐏𝐋𝐄  | 𝘛𝘖𝘔 𝘑𝘌𝘋𝘜𝘚𝘖𝘙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant