𝘢𝘩, 𝘭𝘰𝘰𝘬 𝘢𝘵 𝘢𝘭𝘭
𝘵𝘩𝘦 𝘭𝘰𝘯𝘦𝘭𝘺 𝘱𝘦𝘰𝘱𝘭𝘦...
Rosalia Angioy et Tom Jedusor sont deux entités qui gravitent irrémédiablement dans le même espace, condamnés à se jauger, à se tenter, se repousser et se haïr. Leur passion irrévoca...
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LUISA TORTURAIT le coin supérieur gauche de son parchemin, le pliant à la volonté anxieuse de sa main, son autre main ne laissait transparaître aucun stress tel son visage plongeait dans la rédaction d'un devoir. Luisa était stressée, depuis toujours mais plus encore maintenant. À peine quelques jours étaient passés depuis que le père de Rosalia s'était retrouvé à l'hôpital et l'état si absent de sa meilleure amie l'inquiétait continuellement. La jolie blonde releva rapidement les yeux vers le camarade avec qui elle étudiait et qui était la raison de la boule qui ne se déformait plus dans son ventre.
Tom.
Les deux sorciers se rejoignaient pour travailler si tôt qu'ils devaient parfois patienter l'ouverture de la bibliothèque où ils se retrouvaient. Tout cela puisque soudainement, Luisa n'était plus conviée aux réunions du serpentard, cela arrivait qu'ils en discutent, qu'ils épluchent des livres venant de la réserve et traitant de magie complexe, de magie au delà de la capacité de sixièmes années ordinaires. Dans ces moments là, la jeune Maestre sentait qu'elle faisait partie de quelque chose, mais qu'elle en faisait tout de même partie à part. Puisqu'au delà de la tenir éloignée des autres serpentards participant à leur désir de pouvoir et de changement, Tom tenait éloigné leur contact des yeux de l'école.
Ne parvenant plus à comprendre là où elle souhaitant amener la phrase commencée sur son parchemin, elle la barra proprement et s'accorda une pause, le court de ses pensées ne lui permettait pas une concentration pleine et efficace. Elle fit l'erreur de reposer ses yeux sur son camarade, et la boule remonta lentement à sa gorge, un mélange amer de peur, de doute et de détresse, tout cela la força à poser la question qui brûlait tout son corps :
- Pourquoi nous voyons-nous uniquement le matin désormais ?
Tom ne l'avait pas réellement écouté, du moins il avait entendu sa voix mais n'avait pas prêté attention aux paroles, si peu qu'il lui demanda simplement de répéter sans relever les yeux vers elle. Et Luisa se figea, incapable de répéter ses simples paroles. Le désintérêt de Tom était une bourrasque de vent qui l'a contraint à s'accrocher aussi fort qu'elle put pour contenir les larmes aux coins de ses yeux. Ses mêmes yeux qui avaient brillé d'excitation chaque jour qu'il lui avait murmuré qu'il l'avait choisie, elle, car elle était spéciale. Qu'elle avait une chose que les autres n'avaient pas, et ce petit quelque chose méritait-il alors qu'on l'ignore comme un vulgaire inconnu dans la rue ?
