𝘢𝘩, 𝘭𝘰𝘰𝘬 𝘢𝘵 𝘢𝘭𝘭
𝘵𝘩𝘦 𝘭𝘰𝘯𝘦𝘭𝘺 𝘱𝘦𝘰𝘱𝘭𝘦...
Rosalia Angioy et Tom Jedusor sont deux entités qui gravitent irrémédiablement dans le même espace, condamnés à se jauger, à se tenter, se repousser et se haïr. Leur passion irrévoca...
baby we built this house on memories, take my picture now, shake it til you see it and when your fantasies become your legacy, promise me a place in your house of memories.
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SES PARENTS AVAIENT eu une belle histoire d'amour, c'était du moins ce que sa mère n'avait cessé de répéter jusqu'à leur divorce. Ils s'étaient rencontrés jeunes, ils étaient voisins et avaient commencés à jouer ensemble à partir de six ans, puis à sortir ensemble à Poudlard, en troisième année. Lorsque les deux avaient commencés à attirer le regard d'autres personnes, ils avaient réalisés qu'ils ne voulaient du regard des autres ou de l'amour d'autrui.
C'était beau.
Sa mère n'avait jamais rien dit d'autre à propos de son père, Rosalia n'avait jamais réellement essayé d'en parler avec elle, c'était dur d'évoquer le sujet dès que le calme était revenu. Puisque dans ces moments là, il s'agissait simplement de profiter du temps paisible. Mais la cadette de sa famille s'était toujours demandée quand leur belle histoire d'amour s'était transformée en cet masse d'horreur familiale. Quand ? Pourquoi ?
Rosalia avait six ans la première fois que son père avait hurlé sur elle, il rentrait du travail et avait du passé une mauvaise journée, s'était-elle dit. La deuxième fois, elle s'en souvenait bien plus, une autre mauvaise journée sûrement, Marius Angioy était rentré, s'était installé à table pour boire le café que sa fillette de six ans venait de lui apporter. Il essayait de se reposer et elle avait trop parlé, la tasse était passé a quelques centimètres de son visage, mais c'était de sa faute. Elle ne l'avait pas laissé tranquille.
Si elle se souvenait bien, tout avait commencé à dégénérer à l'approche de ses huit ans. Lucrecia était déjà partie à Poudlard, elle n'avait pas connu tout cela, elle était chanceuse. Parfois, Rosalia rêvait d'être elle. André, lui, il lui restait un an avant de se rendre à l'école de magie et de laisser sa soeur seule chez elle. Ses parents avaient divorcés lorsqu'elle avait dix ans et les deux années qui précédèrent leur séparation restent les plus terribles que cette famille ait eu à vivre.
Elle ne se souvenait plus la première fois que son père avait frappé sa mère, son frère ou elle. C'était flou, c'était opaque comme si tous ses jours d'horreur n'en formaient plus qu'un. La veille du départ de son père et du commencement de la procédure du divorce, elle s'en souvenait, et il était sûr qu'elle ne l'oublierait jamais. Cette nuit où elle avait cru mourir.
- Amore mio ? S'exclama sa mère alors qu'elle se tenait au centre de l'ancien bureau de son père, où rien n'avait bougé depuis son départ.
