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| CHAPITRE 20 |
i heard you, even in death. it made me look back. made me stay a little longer.
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TROIS SEMAINES
depuis son sauvetage et un long mois qu'elle n'avait plus mis les pieds à Poudlard. Face à cette constatation, le cœur de Rosalia s'emballa d'une panique qui ne la saisissait dorénavant que la nuit quand ses cauchemars remontaient des tréfonds de ses souvenirs. Cette tension en elle puisait dans le fait qu'elle pouvait déjà sentir les regards de chacun sur elle, et toutes les questions qui finiraient par s'abattre et oh dieu, tant de personnes avaient ses yeux bleus si perçants qui n'étaient plus qu'une remontée de la vision de Dimitri.Rosalia était assise dans sa chambre, en Sicile, et tout autour d'elle lui paraissait si froid mais cela n'était plus du fait des coups que son père avait tant abattu sur son corps toute son enfance. Cette fois où elle avait eu l'impression que tout son dos s'était brisé à la force de son pied. Cette froideur n'était pas ce passé la hantant, c'était elle. Tout d'elle était froid. Aussi littéralement que possible, comme si son corps sous le traumatisme de sa captivité continuait à lutter contre un mal invisible. Et alors, tout paraissait aller mieux pour sa famille, pour les médecins et de surcroît pour les professeurs de Poudlard, car sa douleur n'avait pas d'emprise physique, c'était un mal de vivre.
Elle entendait faiblement des bribes de la conversation entre Dumbledore et sa mère dans son salon, il lui semblait que son père était là mais il ne disait rien. Et la seule idée qu'il soit de retour dans cette maison lui donnait des frissons de terreur. Alors que les voix persistaient, les marches de l'escaliers grincèrent et le bois qui travaillait dans sa vieille maison lui paraissait l'écho de ses os qui pliaient encore et encore sous la puissance des doloris. Tout lui paraissait torture sans aucune douleur, une feinte de son cerveau qui, voulant la protéger, la pousse à la folie.
Elle quitta sa pensée quand ce fut le bruit de la porte ouverte qu'elle perçut, ce n'était aucune des personnes qu'elle aurait souhaité voir. Marius arborait le même manteau noir en cuir qu'il portait le soir où il l'avait retrouvé, ou du moins, où il avait retrouvé la trace de Grindelwald. À sa connaissance, quatre adhérents à Grindelwald avaient pu être capturés cette nuit-là dont elle ne se rappelait que des souvenirs vagues et tristes.
Son père affichait un air contrarié, cet arrêt en Sicile devait retarder le début de sa journée de travail, comme si une seule molécule de son corps le voulait près d'elle à cet instant.
- Tu t'es bien remise, annonça-t-il sans s'en soucier la moindre seconde, j'ai vu certains de mes hommes prendre des mois de congés pour moins que ça, mais tu-
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𝐀𝐋𝐋 𝐓𝐇𝐄 𝐋𝐎𝐍𝐄𝐋𝐘 𝐏𝐄𝐎𝐏𝐋𝐄 | 𝘛𝘖𝘔 𝘑𝘌𝘋𝘜𝘚𝘖𝘙
Romance𝘢𝘩, 𝘭𝘰𝘰𝘬 𝘢𝘵 𝘢𝘭𝘭 𝘵𝘩𝘦 𝘭𝘰𝘯𝘦𝘭𝘺 𝘱𝘦𝘰𝘱𝘭𝘦... Rosalia Angioy et Tom Jedusor sont deux entités qui gravitent irrémédiablement dans le même espace, condamnés à se jauger, à se tenter, se repousser et se haïr. Leur passion irrévoca...