3 | 𝔀hy are you full of rage ?

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| CHAPITRE 3 |

i cannot make my anger beautiful, i cannot make my pain sweet.

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ROSALIA NE SE RAPPELAIT pas la dernière fois où elle s'était réfugiée seule dans la bibliothèque pour réviser

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ROSALIA NE SE RAPPELAIT
pas la dernière fois où elle s'était réfugiée seule dans la bibliothèque pour réviser. Puisqu'en réalité, elle haïssait travailler seule. Mais à cet instant, la compagnie de quiconque ne ferait qu'attiser sa colère. Sa colère sourde qui crépitait dans chacun de ses membres. Les doigts serrés autour de sa plume, elle finit par réussir à les faire craquer. Le doux bruit de ses membres qui craque sous elle n'était pas encore suffisant pour la calmer.
Son regard se posa sur la lettre de son père. Le peu de contrôle qu'elle possédait l'avait retenu de briser toutes les choses autour d'elle lorsqu'elle avait lu cette stupide lettre de son stupide père.

Elle n'avait aucun envie de le revoir, aucune envie de revoir cette maison froide et lugubre qu'il possédait à Londres. Elle la haïssait. Si ce n'était pas pour sa soeur et son frère et pour retourner une semaine en Sicile, elle serait rester à Poudlard, à fuir la compagnie des humains. Elle soupira, planta finalement ses coudes sur la table après avoir rejeté la plume sur le bois. Son visage plongé dans ses mains, la noirceur était calme au moins, elle était seule à cet instant et le froid qui émanait de cette sensation lui permettait un minimum d'apaiser le feu ardent qui demeurait en elle.

Rosalia était une personne qui avait appris la colère plus que n'importe quel sentiment, puis qu'en réalité, elle avait du mal à se souvenir d'une journée où son coeur n'avait pas brulé de haine pour quelconque raison. Elle avait été une enfant colérique, et à présent elle était une adolescente aux parents divorcés qui ne connaissait comme issue que la rancoeur. Jamais la paix. Plus depuis six ans.

Et tous les événements advenus avec Luisa n'avaient pas quittés son esprit. Encore une fois alors, elle avait l'impression qu'on lui volait son équilibre, son bras droit. Comme on l'avait arraché à son chez elle, et que le désir de gloire lui avait arraché sa famille, on voulait arraché Luisa à elle. Elle poussait sûrement trop loin sa pensée, mais elle ne connaissait que cela, l'exagération qui découle de la colère. Car il n'y a rien de mieux que la haine pour décupler toutes les autres sensations.

Ses sentiments étaient donc toujours extrêmes. Tom Jedusor lui volait Luisa, il lui volait la seule chose qu'elle voulait garder sienne. Elle n'arrivait pas à le tolérer, il allait tout gâcher et elle ne pouvait pas le laisser faire.

Elle délaissa la noirceur de ses paumes pour essayer de se replonger dans son travail et jura en voyant la tâche d'encre qu'avait fait sa plume sur l'un de ses parchemins.

  - Je suis vraiment stupide, s'énerva-t-elle en cherchant à nouveau sa baguette pour réparer les dégâts.

Elle ne la trouva pas en quelque secondes ce qui dédoubla si rapidement son énervement. Son père lui disait toujours qu'elle avait bien le caractère des Angioy, la colère qui monte, qui monte mais qu'ils ne parviennent jamais à faire redescendre. Elle fouillait dans son sac, manqua de renverser un autre pot d'encre et de se faire exploser de rage toute seule. Elle avait respiré lentement, mais la chaleur montait trop rapidement à ses joues.

𝐀𝐋𝐋 𝐓𝐇𝐄 𝐋𝐎𝐍𝐄𝐋𝐘 𝐏𝐄𝐎𝐏𝐋𝐄  | 𝘛𝘖𝘔 𝘑𝘌𝘋𝘜𝘚𝘖𝘙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant