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| CHAPITRE 7 |
when i'm god,
everyone dies.▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁
ROSALIA NE SAURAIT
dire quel sentiment l'emportait en elle, entre cette fidèle colère comme seule appuie et une profonde appréhension lancinante de revoir son père. Il y avait bien sûr André, son grand frère qui serait présent et cela lui provoquait une joie atténuant le reste, mais malheureusement très loin d'être suffisante.Elle avait fini les cours il y a de cela une heure, ne lui laissant donc plus qu'une semaine avant ses vacances bien mérités. Et encore, cela restait encore à désirer lorsqu'elle savait bien qu'elle devrait passer une semaine en Angleterre selon les termes du jugement. Bientôt, elle aurait dix-sept ans et tous les droits de couper les ponts avec son père, enfin.
La réception commençait vers dix-neuf heures ce qui ne lui laissait plus qu'une heure de son temps libre. Ses cheveux formaient une cascade violente et indisciplinée de boucles brunes, ne les aimant pas autrement et savant bien l'odieuse pensée qu'avait son père de ses cheveux. Il n'avait qu'à pas venir, se dit-elle en rajoutant sur ses lèvres plus du rouge à lèvre carmin qu'il allait tout autant détesté. Rosalia était née avec la provocation dans le sang, son paternel pouvait s'en plaindre autant qu'il le souhaitait, cela ne venait que de lui.
Alors que sa meilleure amie poussait la porte de la salle de bain et emplissait l'air de son puissant parfum qui sentait la richesse à plein nez, elle ajouta du mascara pour le plaisir d'être bien trop maquillée aux yeux du monde entier pour son père. Rosalia ne se maquillait pas pour plaire aux hommes mais si c'était pour les faire enrager alors elle le ferait avec un plaisir immense. D'un geste habituel, elle repoussa ses boucles de son visage et s'observa dans la glace, elle se trouvait jolie. Comme cela, ses traits trop définies ne la repoussaient pas, pour une fois, elle aimait son reflet qui l'avait si souvent torturé.
Cela avait été bien dur pour elle de se trouver attirante entre toutes ses anglaises qui semblaient mille fois plus gracieuses, plus fines et plus disciplinée qu'elle. Elle y était arrivée, grâce à Luisa.
La jeune italienne se retourna vers elle, alors qu'elle enfilait lentement sa robe bustier bleue, celle-ci était simple mais le corps de l'espagnole la rendait exceptionnel. Du moins était-ce tout ce qu'elle pouvait penser en l'observant se vêtir. Rosalia était encore en peignoir, ne voulant pas restreindre ses mouvements par le caractère si moulant du haut de sa robe noire.
- Tu as besoin d'aide pour fermer ta robe ? Questionna soudainement la jeune Angioy, faisant sursauter son amie.
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𝐀𝐋𝐋 𝐓𝐇𝐄 𝐋𝐎𝐍𝐄𝐋𝐘 𝐏𝐄𝐎𝐏𝐋𝐄 | 𝘛𝘖𝘔 𝘑𝘌𝘋𝘜𝘚𝘖𝘙
Romance𝘢𝘩, 𝘭𝘰𝘰𝘬 𝘢𝘵 𝘢𝘭𝘭 𝘵𝘩𝘦 𝘭𝘰𝘯𝘦𝘭𝘺 𝘱𝘦𝘰𝘱𝘭𝘦... Rosalia Angioy et Tom Jedusor sont deux entités qui gravitent irrémédiablement dans le même espace, condamnés à se jauger, à se tenter, se repousser et se haïr. Leur passion irrévoca...