𝘢𝘩, 𝘭𝘰𝘰𝘬 𝘢𝘵 𝘢𝘭𝘭
𝘵𝘩𝘦 𝘭𝘰𝘯𝘦𝘭𝘺 𝘱𝘦𝘰𝘱𝘭𝘦...
Rosalia Angioy et Tom Jedusor sont deux entités qui gravitent irrémédiablement dans le même espace, condamnés à se jauger, à se tenter, se repousser et se haïr. Leur passion irrévoca...
here i am alone between the heavens and the embers. oh, it hurts so hard for a million different reasons, you took the best of my heart and left the rest in pieces.
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ROSALIA RESSERRA sa cape autour de son corps qui la faisait se confondre avec la nuit tout autour d'elle. La jeune fille n'était pas en retard pour son cours d'astronomie nocturne mais parcourir le château seule ne créait que plus de ces boules d'anxiété qui l'alourdissaient.
Alors, ses pas s'accumulaient en donnant l'illusion qu'elle courait. La gryffondor pestait contre elle-même de ne pas être partie en compagnie de ses camarades. Autrefois, elle aurait retardé son arrivée dans la tour d'astronomie pour profiter de la vue du château écossais soumis par l'obscurité, le brouillard qui s'étendait à perte de vue. La beauté du lieu s'était vu pourtant plié face à la peur que lui inspirait la solitude et ce qui pouvait surgir de cette nuit opaque.
Cela faisait plus d'une semaine maintenant qu'elle évitait au mieux Tom, et en l'évitant, elle se détournait également de toutes les émotions et sensations qu'il lui avait provoqué cette nuit dans son dortoir et qui, chaque nuit, semblait revenir s'accrocher à sa chair pour la marquer d'une brûlure infernale.
Il revenait chaque nuit sur sa peau comme la première fois, comme s'il n'était jamais parti.
Elle laissa son souffle affronté le froid et créait un nuage de fumée devant elle, Rosalia pouvait au moins se soulager de ne pas avoir à partager ce cours-ci avec les serpentards. Elle n'aurait pas tenté vainement de chasser le feu qui prenait sa peau chaque fois qu'il posait les yeux sur elle.
Elle n'aurait pas non plus à éviter les regards brefs de Rabastan qui ne faisaient que grandir cette culpabilité lancinante en elle. Car Tom avait beau l'entraîner dans les bas-fonds, elle ne s'était jamais vu résister et ne faisait au contraire qu'observer ce qu'il lui offrirait si elle cédait. Des yeux pleins de cette envie malsaine qu'ils partageaient depuis toujours.
Elle se haïssait pour cela et elle le haïssait plus encore.
Commençant à percevoir les bribes de conversations de ses camarades de maison, une partie de son angoisse s'évanouit quelque peu, lui permettant de sourire en retour à Luisa lorsqu'elle l'aperçut. Elle s'adossa au mur en pierre adjacent à la porte qui les mènerait à la tour. Leur professeur leur avait assurait que le brouillard et les nuages se seraient assez désépaissit à l'heure où ils se rejoignaient. Pourtant minuit avait sonné, et le ciel n'était toujours que trop observable. Charlus râla :
- Je suis sûr qu'elle nous a encore fait nous lever pour rien, il laissa tomber sa tête contre le mur, j'aurais du arrêter cette matière du diable.
