Encore une fois, la jeune femme lui tendit la main, disant ce qu'il avait besoin d'entendre : tu vas y arriver, je crois en toi, tu y es presque ; puis elle l'enlaça.
- Vas jouer, Akaashi n'a pas que ça à faire, souria la (c-c) doucement. Ne le fais pas attendre.
Puis le plus beau sourire qu'elle put lui donner afin que le joueur de volley reprenne du poil de la bête.
De l'autre côté du terrain un de leur camarade les regardait d'un oeil mauvais. Jalousant secrètement la relation qu'entretenaient le duo. Il aimait pourtant ses deux meilleurs amis, mais les voir ainsi l'énervait sans qu'il ne puisse rien faire pour y remédier.
- Akaashi ?
- Oui ? répondit-il soudain sorti de ses pensées.
- Tu ne vas pas te changer ? demanda alors sa manager. L'entraînement est fini tu sais, ou alors tu veux rester un peu plus, si c'est le cas je peux te tenir compagnie ?
- Désolé. Je vais me changer, je n'avais pas remarqué que tout le monde y était déjà.
- Je ranges puis on se rejoint dehors, souria la lycéenne en lui désignant les derniers ballons sur le sol.
Le brun entra dans les vestiaires pour homme laissant derrière lui (T-p) vaquait à ses devoirs. Fermant la porte Akaashi se fit alpaguer par son meilleur ami.
- Qu'est-ce tu faisais ? Tu n'étais pas en train d'embêter (T-p) ? charia gentiment Bokuto.
- Non. J'étais dans mes pensées et elle m'a sorti de ma rêverie. Et je n'embêtes jamais (T-p) contrairement à quelqu'un d'autre, répondit-il plus sèchement qu'il ne l'aurait voulu.
- Au moins elle vient me parler ! lança le capitaine piqué dans son orgueil.
- Parce qu'elle est obligée ! Si tu ne te vexait pas aussi facilement, elle n'aurait pas besoin de te materner !
- C'est faux ! Elle vient parce qu'elle tient à moi !
La porte s'ouvrit brusquement laissant apercevoir la silhouette de leur manager un brin ennuyée par tout ce raffut.
- Pourquoi vous criez ? demanda-t-elle calmement, ce qui contrasta grandement avec la grimace d'exaspération qu'elle avait sur le visage.
- Akaashi a commencé ! énonça-t-il en pointant le concerné du doigt. Il dit que tu viens me voir parce que tu te sens obligée... c'est pas vrai, hein (T-p) ?
La jeune femme s'avança doucement vers le capitaine assis sur l'un des bancs, puis caressa sa chevelure comme on le ferait pour un enfant.
- Non, Bokuto. Je me sens obligée de rien. Tu es mon meilleur ami, tout comme Akaashi et-
- Je ne veux pas être ton meilleur ami ! interrompit le noireau.
Puis se rendant compte de ses propres paroles il essaya de se rattraper mais les mots qu'il voulait prononcer restèrent coincer dans sa gorge. Ce mutisme soudain brisa un peu plus le cœur de (T-p) qui regardait son ami les yeux ronds. Ce n'était d'ailleurs pas la seule à observer Akaashi de cet air choqué. Puis d'un geste brusque la (c-c) sortit du vestiaire, claquant le bois en partant.
Le brun eut l'impression de rester immobile une éternité au milieu de la salle. Il se sentait pathétique et complètement idiot d'avoir déversé toute sa frustration et sa jalousie sur l'élue de son cœur. Et alors qu'il ruminait sa connerie, il sentit une vive douleur à l'arrière de sa tête. Et en se tournant il vit son meilleur ami furieux.
- Tu ne vas quand même pas rester planter là ?
Avant de pouvoir répliquer quoi que ce soit Bokuto le poussa dehors, lui tendant sa sacoche.
- Rattrapes-la et excuses toi !
Akaashi ne se fit pas prier pour suivre son conseil. Il courut afin de rattraper la belle, elle ne devait pas être bien loin de toute manière. Ce fut après cent mètres de course intensive qu'il put enfin l'apercevoir devant lui. Elle avait le pas rapide et au vue des reniflements qu'il entendait (T-p) devait sans doute pleurer. Il dut faire abstraction de la boule au ventre qui commençait à lui peser pour l'appeler.
- Je suis désolé, commença-t-il.
En voyant la (c-c) s'arrêtait, il continua de déballer ce qu'il avait sur le coeur.
- Ce que j'ai dit était méchant et tu ne le mérites pas. Mais quand je vous vois tout les deux, je ne peux pas m'empêcher d'être jaloux. Tu lui parles toujours avec ce si jolie sourire et tu ris aux éclats à ses blagues de mauvais goût. Alors aujourd'hui j'ai craqué. Je n'ai pas pu faire semblant que tout ça ne me faisait rien. Ça me fait mal de savoir que tu pourrais tomber amoureuse de lui et que je ne pourrais rien y faire. J'ai l'impression que la complicité que l'on a mit des années à construire se fragilise et que tu me glisse entre les doigts et... et je déteste cette sensation.
Se tournant pour faire face au jeune homme (T-p) essuya d'un revers de manche les larmes qui perlaient encore sur ses joues rosies.
- Je ne suis pas amoureuse de lui, ni d'aucun autre d'ailleurs, rétorqua la lycéenne. Si tu écoutais plus attentivement tu le saurais depuis longtemps. J'ai essayé de te le dire de nombreuse fois mais tu es si peu réceptif aux sous-entendus.
Akaashi la dévisagea un petit moment avant de redire ses dernier mots.
- Je suis peu réceptif aux sous-entendus ?
Cette répétition énerva un petit peu la belle qui souffla entre ses dents.
- "Je peux te tenir compagnie ?" ou bien "Tu viens à la maison cet après-midi ?", cita la jeune femme, un triste sourire étirant ses lèvres. Tous ses petits moments en tête à tête que je te proposes, tu les balayes d'un revers de la main. Alors soyons honnête si tu étais amoureux de moi comme tu le prétends tu aurais dû accepter, non ?
Le lycéen ne savait plus quoi penser à présent. Avait-il réellement laissé passer sa chance d'être au côté de (T-p) uniquement parce qu'il ne savait pas lire entre les lignes ?
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Recueil d'os (x reader)
Fiksi PenggemarUn recueil d'os (one shot) sur les personnages des mangas, des dessins animés et des animés qui me passe par la tête. * Un os est une histoire plus ou moins longue écrite en une fois (un chapitre).