The thread of my rop

Chapitre V

Notre monde

     

                 Le lendemain je ne rentre pas chez moi, je pars directement au collège avec Mafuyu. Sur le chemin, je lui prends la main et il sourit timidement, je rigole. Le voir tout gêné me fait sourire. On discute de tout et de rien. Je me sens plus heureux que jamais. On arrive à l'endroit où Shizusumi et Hiiragi nous attendent pour faire le reste du chemin ensemble. Mafuyu s'arrête brutalement.

- Est-ce qu'on ne devrait pas, euh enfin je veux dire ... Il regarde le sol.

- Tu as honte de moi ?

- Non, non ! C'est pas ce que je voulais dire !

- C'est bon je rigole. Je mets mon bras sur son épaule et lui embrasse la joue en rigolant.

- Oh ! Blanche neige et le nain ! On va être en retard, crie Hiiragi en arrivant au lieu de rendez-vous.

- C'est qui que tu traites de nain ? Hurle-je en me retournant !

- C'est toi ! Mafuyu est trop beau pour être un nain. Rajoute Shizusumi avec un air calme et sérieux.

- Mais je suis plus grand que lui !

- Oh ferme-là et avance ! Relance-t-il.

Mafuyu rigole. Je m'appuie sur lui en faisant semblant de pleurer. On arrive comme ça au collège, moi ayant mon bras autour du cou de Mafuyu et lui, tout rouge.

La matinée se passe normalement, j'ai l'impression que le temps passe vite. Comme si je voyais enfin ma vie commencer. J'observe les gens autour de moi, je découvre des couleurs, des affiche et des détails au quel je n'avais jamais prêté attention. Et lorsque je tourne la tête sur ma gauche, je le vois, à regarder les nuages comme un enfant. Lui, ce petit être qui rayonne dans la pièce. En le regardant, je me dis que je serais prêt atout pour lui, il ne s'en rend peut-être pas conte, il ne le sait peut-être pas, mais je l'aime. Et c'est la première personne que j'aime pour toujours je ne veux que lui. Mais ça, je ne lui dirais jamais, pour la simple et bonne raison que je le ferais fuir avec des sentiments aussi lourd. Lui qui n'arrive même pas à rester concentré, comment pourrait-il supporter pour toujours mes émotions décupler et étouffante. Alors je reste là, le contemple du coin de l'œil.

A la pause, je le rejoins sur sa table. Les garçons sont parti jouer au basket, alors nous somme que tous les deux ce midi.

- Il fait beau ! Cris-t-il d'un coup en sortant de ses pensées. Il me regarde et sourit bêtement.

- Alors allons manger dehors, suis moi !

Je lui prends la main en le tirant de la classe. On traverse les couloirs et je l'emmène sur le toit de l'école. Curieusement il n'y a personne, il fait surement un peu froid, mais Mafuyu semble ravi. On s'installe dans un coin à l'abri du vent. On mange en silence, fixant l'horizon.

- Il fait froid, si on rentrait ?

- Non, il fait beau, restons encore un peu Yuki ! Il se rapproche, et se colle à moi.

On reste la quelque minute, sans un bruit, juste l'un contre l'autre. Puis il s'endort en posant sa tête sur mon épaule. Je le contemple un instant, et pose moi aussi ma tête sur la sienne. Je commence à me rendre compte qu'aujourd'hui il fait plus beau et plus chaud que tous les autres jours de ma vie.

Je me réveille en sur saut. Mafuyu dort encore. Qu'elle heure est-il ? Merde on est en retard !

- Mafuyu réveille-toi ! Vite on doit retourner en classe.

On se lève, ramasse nos affaires et on cour vers la classe. Je lui prends la main pour l'inciter à courir plus vite, il manque de tomber plusieurs fois et je me moque de lui. Une fois devant la porte, tout essoufflé, je frappe et ouvre. Tout le monde se retourne vers nous.

- Ou étiez-vous tous les deux ? Vous êtes en retard !

- Excusez-nous monsieur, j'avais perdu mon téléphone et on a mis du temps avant de le retrouver !

- Ce n'est pas un très bon exemple en tant que déléguer monsieur Yoshida !

- Au contraire Monsieur, je peux maintenant vous assurez, qu'il manque de wifi sur le toit, se sera à retenir pour le conseil de classe !

- Asseyez-vous !

Mafuyu se retiens de rire et on baisse la tête pour aller s'assoir. Hiiragi me regarde en jouant du violons et Shizusumi applaudis notre merveilleux mensonge.

- Oh juste une chose monsieur Yoshida ! Intervient une nouvelle fois le prof, vous sembler avoir la marque d'un oreiller ou de quelque chose de similaire sur la joue !

Tout le monde se met à rire, même Mafuyu. Je me touche la joue et je remarque les marques des cheveux de Mafuyu qui on imprégné ma peau.

Sur le chemin du retour, je reprends la main de Mafuyu une fois seul. Et je me perds dans mes pensées.

- Yuki ? Tu penses à quoi ?

- A aujourd'hui, je crois que je n'ai jamais autant apprécié une journée à l'école.

- Non, on n'était pas à l'école. On était sur une autre planète.

- La planète du petit prince ? Dis-je en souriant

- La planète de Yuki le petit prince et de sa rose ! J'aime bien l'idée.

Avant de rentré chacun chez nous, je l'enlace ferment et je le regarde rentré chez-lui. Et je fais de même.

Ma mère m'attend de pied ferme devant la porte. Je sens qu'elle va s'énerver. J'aurais surement dû retourner chez Mafuyu.

- Tu étais ou hier soir ?

- Chez Mafuyu, excuse-moi, j'aurais dû te prévenir.

- Oui effectivement ! Monte dans ta chambre et lave-toi le repas sera bientôt prêt.

- Attends maman !

- Oui ? elle se retourne étonner.

- Je voulais aussi m'excuser à propos de ce que j'ai dit sur papa. Finalement, peut-être qu'il a fait sa par amour, ça change pas que je ne lui pardonnerais jamais, mais juste je crois que je peux essayer de comprendre. C'est tout, j'y vais.

- Yuki ! Merci, je suis fière de toi.

- Ce n'est pas moi qui faut complimenter, c'est Mafuyu.

Je monte dans ma chambre et me jette sur mon lit. Je souris comme un abruti, regardant le plafond.