«— Arrête de bouger!
S'écria Adame en fronçant les sourcils— Tch. Je le ferai pas si tu t'y prenait pas comme un pied. »
La jeune femme rouspèta, lui assénant un petit coup de poing sur le haut du crâne.
Adame s'attellait à la désinfection de sa plaie au crâne, cette dernière ne présentait heureusement aucun signe de commotion bien que la brune insistait pour que son ami ne se rende à l'hôpital, juste au cas où.«— J'ai déjà connu bien pire tu sais.
Avait-il dit avec un petit rictus— Ah mais je m'en fous. Tu ne bougera pas d'ici tant que tu n'auras pas cicatrisé ! »
La Sirius s'attella à lui nouer un bandage de fortune, plutôt rudimentaire il fallait se l'avouer. Elle se releva du canapé, poings sur les hanches. Feitan avait débarqué à quatre heures, complètement déboussolé, il l'avait réveillée à force de se cogner contre les murs, un léger parfum d'alcool émanant de sa personne. Ses mains et son crâne saignaient, alertant immédiatement sa colocataire, à laquelle il n'avait fourni aucune explication.
Le noiraud attrapa une bande chirurgicale tombant de son bandage, un rictus narquois aux lèvres.
«— Ne fais pas infirmière, tu serais incroyablement mauvaise.
Ricana t-il— Eh bien ta mauvaise infirmière te prescrit un repos obligatoire, jusqu'à se que tu n'ai cicatrisé !
Elle croisa les bras sur sa poitrine, partageant son sourire— Et si le boss m'appelle?
— Je répondrai. Et je lui dirai d'aller ce faire voir.
S'exclama-t-elle en haussant les épaules— Quel culot ! La séquestration est un crime je te signale.
Dit il en ricanant— Tu n'es pas le mieux placé pour dire ça, bébé. »
Il haussa un sourcil, plus que supris de l'appellation dont elle venait de l'affubler. "Bébé", vu sa tête elle était d'humeur taquine, et cela avait peut-être un rapport avec son défoulement quelques heures plus tôt, mais il était plus détendu. Feitan se releva, un large sourire au lèvres, il croisa les bras à son tour, débutant une bataille de regard avec la jeune femme.
Cette dernière décroisa les siens, attrapant les mains du noiraud pour qu'il fasse pareil, de sa dizaine de centimètres en plus, elle planta ses yeux saphir dans les siens gris. Puis délicatement, elle entremêla leurs doigts avant de déposer un baiser sur ses lèvres vermeilles.Un petit baiser qui suffit pour lui donner un sourire aux lèvres, en ouvrant les yeux, elle vit son visage troublé. Il était adorable, et la tuerait surement si elle le lui disait, à cette pensée, la brune se pinça les lèvres.
«— ..Les baisers c'est ok?
Finit-il par dire en levant le sourcil— Les baisers c'est ok.
Confirme t-elle »Il n'en fallut pas plus pour qu'il ne saisisse ses lèvres passionnément. Adame sentait son rythme cardiaque s'accélérer, sa proximité avec le tortionnaire lui confirmait qu'il en était de même pour lui.
Aucun d'eux ne savaient se qu'ils étaient l'un pour l'autre, ni s'ils s'en souciaient réellement, ils se sentaient bien, sans avoir besoin d'une étiquette précise.Ils avaient l'impression d'entendre le clapotis des vagues au loin, de sentir l'eau gelée sur leurs peaux bleutées, le sables collant leurs cheveux et vêtements. Frissonnant comme la première fois qu'ils avaient échangés un regard, Feitan posa sa main contre sa joue rougie, elle l'attrapa par la taille pour réduire le maigre écart qui les séparaient.
Aucun d'eux ne s'était jamais senti ainsi, aussi bien, en paix. Leurs lèvres les unes contre les autres, leurs dents s'entrechoquant par maladresse parfois, puis leurs langues dansant l'une contre l'autre leurs mettaient du baume au coeur. Des coeurs brisés qui commençaient doucement à se réparer.
Essoufflés, ils se séparèrent, sans défaire pour autant leur étreinte, ils se fixait tendrement. Tous deux, ils ne s'étaient jamais sentit plus beaux et heureux qu'à ce moment. Feitan s'efforçait de ne pas songer à comment elle réagirait, si elle savait que c'était à Lowen qu'il avait cassé la gueule. Il préféra lui caresser ses cheveux soyeux.
«— Au fait, ne m'appelle plus jamais bébé. »
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669 mots
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𝐄𝐑𝐈𝐃𝐀𝐍𝐔𝐒 || 「ғᴇɪᴛᴀɴϟᴏᴄ」
Fanfiction"𝐿𝑎 𝑛𝑢𝑖𝑡 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑚𝑎𝑠𝑞𝑢𝑒. 𝐿𝑎 𝑛𝑢𝑖𝑡 𝑒𝑓𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒𝑠. 𝐿𝑎 𝑛𝑢𝑖𝑡 𝑠𝑢𝑝𝑝𝑟𝑖𝑚𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠. 𝐿𝑎 𝑛𝑢𝑖𝑡 𝑟𝑒𝑛𝑑 𝑓𝑜𝑢 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖. 𝐶𝑒 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑎𝑙𝑖𝑡𝑒. 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑎...