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La famille Carrera. Une famille bien particulière. Un mélange entre une Kook et un Pogue. Une fille qui décide de se lier d'amitié avec des Pogues, et même d'en faire sa réelle famille. Des parents en désaccord constant avec elle. Des parents qui ont peurs pour elle et qui ne veulent que la protéger en lui interdisant de les voir. Des parents inquiets pour leur fille. Et cette fille, toujours mise à l'écart, qui aimerait juste un peu d'attention de leurs part.

Cette jeune fille, la deuxième fille de la famille Carrera, très peu de personne la connaisse. Très peu de personne lui prête attention. Elle est comme un fantôme. C'est comme ça qu'elle se sent ce matin. Elle erre sur la plage, sans but précis, ses pieds s'enfonçant légèrement dans le sable humide d'Outer Banks.

Son regard se perd, figé sur l'horizon.
Très peu de vagues ce matin, un mauvais temps pour surfer.
Elle se dirige vers Kiara, vers le château, vers la terre des Pogues.
Sa mère l'a envoyé chercher Kiara.

Après 20 min à marcher, elle arrive devant la maison du prénommé John B. En réalité, cet maison est le repère du groupe de sa sœur, de la famille de sa sœur, des Pogues. Elle toque à la porte, aucune réponse. Elle entre et sent tout de suite une odeur de bière et d'herbe. Elle arrive dans le salon et vois Pope, l'intello, sur le canapé. Il lui fait un léger signe de tête et pointe la cuisine du doigt.

La jeune fille pousse la porte et vois sa sœur ainsi que John B et le blondinet. Ils sont assis à même le sol et ont l'air plus que défoncés.

-Salut sœurette, dis celle-ci.
-Kiara, maman a dis que tu devais rentrer, la fête du solstice a lieu ce soir, tu n'as même pas choisi t'as robe.
-Mini Kia, quel plaisir de te voir !! Dis le blondinet en souriant de toute ses dents.
La jeune Carrera déteste être appelée ainsi, elle n'est pas une copie de sa sœur, si drôle, si cool, si désobéissante, si parfaite à ses yeux.

-Amé, arrête de faire des kilomètres pour me passer les messages de maman. J'ai un portable, elle aussi. Et puis franchement, le solstice, qui en à quelques chose à faire ?
- Moi j'aime cette fête, enchaîna Le Brun, Améthyste je serai là ce soir, comme toujours.

La jeune femme le dévisagea avant de tirer le
bras de sa sœur. Elle l'entraîna vers la porte malgré les réprimandes de celle ci. Après être sorti, elle repris le chemin vers chez elle avec sa sœur sur les talons. Cette dernière titubait, de gauche à droite et chantait à tue-tête.

Améthyste passa le pas de la porte et monta directement dans sa chambre, laissant sa sœur au milieu du salon avec sa mère. Elle détestait être là quand sa mère disputait sa sœur. Sa mère finissait toujours par l'incruster dans les disputes en disant qu'elle aurait du faire plus attention à elle.

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