Charmant désir

21 : Puissance d'une femme

Trois jours plus tard
New York
08:38

J I N

Cette nuit, Thaïsi a fait un malaise, encore.. elle n'arrête jamais. Alors je suis allé la récupérer à quatre heures du matin. La brune dort comme un bébé dans mon lit. Carla, elle, je ne lui ai pas reparlé depuis. Elle n'est sortie de sa chambre que pour manger et se doucher, je compte bien la renvoyer en Italie avant Dimanche. Et moi, je suis dans mon salon, en train de signer quelques papiers devant un film que je ne regarde pas. Lorsque j'entends quelqu'un toquer à la porte. Qui peut venir à six heures du matin putain ? Alors je me dirige vers celle-ci, torse nu, en short de sport, laissant entrevoir tous mes tatouages.

-Veronica ? Soufflais-je en ouvrant ma porte.

Son teint est pâle, des cernes trônent sur sa peau.

-Jin attends !

Je me rapproche d'elle, dangereusement. Prêt à la tuer, c'est de sa faute si Vladimir a finit dans un état pareil pendant des jours. Mais je ne peux pas la toucher, je n'y arriverai pas. Alors je me calme, serre mes poings et lance :

-Qu'est-ce que tu fiches ici ?

-Je suis venue tout avouer ! Tout !

-Qu'es-ce que tu me racontes putain !

-Pour le vol de la cargaison de cocaïne !

-Quoi ? Comment tu sais pour ce vol ?

-Parce-que.. parce-que c'est mon père !

Je l'agrippe par le bras, serrant mon emprise sur elle.

-Ne viens pas ici pour me mentir ! C'est clair Veronica !

-Je ne mens pas ! JE NE TE MENS PAS JIN !

Elle se débat, de toute ses forces, alors je la lâche. Parce-que je ne veux plus avoir aucune emprise sur elle. Parce-que

c'est terminé.

-Entre.

Elle me suit, sans un bruit et je pars chercher mon t-shirt posé sur le canapé pour l'enfiler.

-Explique moi tout Veronica, sans aucun mensonge.

-Mon père, c'est cet homme qui vous vole ! Sa société vous prends tout votre sale argent en ce moment. Et je peux te le prouver, je sais que c'est onze tonnes de drogue qui ont été prises, et pas n'importe où, en Bolivie. Il les amène au Mexique !

-Et pourquoi tu vendrais ton père comme ça ?

-Parce-que, il ne m'a jamais défendu. Pas même après le mal que tu m'as fais.

-Tais toi.

-Fais ce que tu veux de ce que je viens de te dire ! Je veux juste plus jamais te voir Jin ! Que tu n'hantes plus mes putains de pensées !

T'oublier !
C'est tout ce que je veux !

Je la regarde s'en aller, ses talons sombres claquant contre le sol. Et ses cheveux jusqu'aux fesses, noires, qui la suivent. Alors je lui lance :