55 : Jusqu'à la mort

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C H A P I T R E
55

JUSQU'À LA MORT































T H A Ï S I
LORENA

08:30
Italie

—Ma...ma..ma, souffle difficilement ma petite fille, allongée sur l'herbe, en face de moi.

Et à ce moment-là, lorsque ses lèvres brillantes prononcent ses mots et que ses joues rosées bougent, mon coeur se rempli d'amour, de fierté et de tout ce que je n'ai jamais ressenti en même temps.

Ma bouche s'ouvre, je la regarde, amoureuse d'elle. Complètement amoureuse de Miha. Ma petite fille que j'ai mise au monde.

—Oh mon Dieu ! J'hurle de joie en me redressant, je prends mon petit bébé dans mes bras, et elle me regarde tendrement de ses yeux verts, exactement comme ceux de son père.

—Jin ! Eden ! Elle a dit maman ! Je lance vers les deux hommes de ma vie plus loin.

Mon fils court vers moi, et pose le ballon de foot un peu plus loin, tandis que Jin arrive derrière.

Je me rassois sur la nappe blanche au sol parce-que je suis déjà essoufflée de m'être levée si vite, et je relève ma longue robe rose clair sur mes cuisses pour ne pas la froisser, en tenant ma petite fille dans mes bras.

—Elle a dit maman ? Me questionne mon fils, surpris.

—Oui ! Ta petite sœur sait parler, je lui assure.

—Dis lui de répéter mamma ! Me demande t-il.

—Demande lui Eden, vas-y, ajoute Jin plus loin, les mains dans ses poches d'un sourire en coin.

—Miha, dis maman, lui souffle t-il à l'oreille, les yeux brillants.

—Ga..ga ! Articule tout à coup notre fille.

Alors Jin et mois rions, et Eden se met à bouder.

—Ce n'est rien mon chéri, tu sais elle ne peut pas tout faire d'un coup. C'est compliqué pour elle.

—Je suis sur que c'est parce-que je suis là ! Assure t-il d'un air triste.

—Ne dis pas de bêtises, ta soeur t'aime, elle a juste encore un peu de mal, je lui souris en caressant sa joue.

—Allez viens bonhomme, on va ranger tout ça, dit son père en récupérant le ballon de foot.

—Pourquoi papa ? On arrête ? Dit tout triste mon petit Eden, tout beau dans son costume gris avec sa petite cravate bleue pastel.

—On va pas tarder à amener maman aider ta tante.

—Pourquoi c'est maman qui l'aide ?

Charmant désir  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant