31 : « Mia bella »

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C H A P I T R E
31

« MIA BELLA »













































C A R L A

Le lendemain.
New York,
School
15:33

—Carla ! Me coupe une voix féminine de ma sieste, c'est celle de mon amie Cassie. Elle me prend le bras pour me forcer à me lever.

—Humm.. bredouillais-je la tête sur la table de cours, les yeux rouges à cause de mon petit som'

—L'heure est terminée ! Tu ne veux pas rentrer chez toi ou quoi ?
Non je m'en fiche, je suis seule.

—Déjà ?

—T'as dormis toute l'heure sis..
Les expressions américaines que je hais..

—Ouais ouais je sais déjà parler espagnol ! Je me lève sûre de moi et range mes affaires dans mon sac à dos, encore un peu dans les vapes.

—Et alors ? Tu peux écouter pour ta note de participation !

—J'y réfléchirai, riais-je en lui tapant l'épaule.

On sort toutes les deux de la classe, le professeur me regarde vraiment de travers et je lui souri de toutes mes dents avant de me taper un fou rire avec Cassie dans les couloirs.

—Il m'a regardé comme s'il voulait me tuer sérieux ! Articulais-je entre deux éclats de rire.

—C'était drôle à voir ! Mister López ne t'apprécie pas trop !

—C'est dommage parce-que j'aime bien sa langue ! Finissais-je en traversant le lycée pour sortir de celui-ci. Nous sommes toutes les deux dehors, dans cette foule d'étudiants américains qui traversent la rue à droite à gauche.

—Qui vient te chercher ? Me demande t-elle en face du parking du lycée, il y a énormément de gens et je ne vois pas trop bien les voitures à cause de tous les lycéens qui marchent de partout.

—Stella normalement, mais elle a dû oublier je vais lui envoyer un message. Je sors mon téléphone de mon jean et tape mon code.

—Y a un mec là-bas qui te fait un signe de main en souriant sis ! Me murmure t-elle à l'oreille d'un air surpris. Je lève les yeux, les sourcils froncés, et une colère intense me prend quand j'aperçois plus distinctement la carrure au loin.

—Oh le sale connard..

—Il est canon ! C'est qui ce type ? S'extasie t-elle devant moi. Sans aucune gêne, et si c'était mon copain sérieux ?

Improbable.

—Tu dis ça parce-que tu ne le connais pas.. soufflais-je exaspérée en rangeant mon téléphone.

Charmant désir  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant