Charmant désir

49 : Je t'aime..

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C H A P I T R E
49

JE T'AIME..

Du latin amare (aimer) ; le latin amor a donné en italien amore, en espagnol amor, en ancien français et ancien occitan amor. Dans ces deux langues, le o est devenu ou (pour toutes les voyelles en langue d'oc, pour les voyelles accentuées en français) aujourd'hui, le provençal écrit amour et l'occitan amor (mais le o se prononce ou).

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J I N

4 mois plus tard.
Italie
22:30

Putain. J'ai enfin fini de reprendre en main toute cette merde en Amérique du Sud. J'ai dû me faire un bon nombre de Caballos Blancos et j'ai récupéré quelques terres. J'ai aussi fait expédié une bonne centaine de tonnes de toutes les drogues importés d'Afrique aux États-Unis et au Mexique. Tout rentre enfin dans l'ordre, et ce soir je vais pouvoir rentrer auprès de ma famille.

Je n'ai pas vu ma petite soeur, Giulia et Thaïsi depuis ces quatre mois. Ils sont passés vite, mais je ne pouvais pas les appeler.

Les trois seules femmes qui sont réellement importantes.

Enfin, en réalité elles sont quatre, parce-que j'ai promis à Stella de veiller sur sa famille. Alors Luna fait partie de la notre maintenant.

Et putain j'ai été surpris quand Angel a enfin pris la décision d'employer une nourrice. Je n'ai vraiment plus rien à régler. Angel, Nina et Vlad gèrent l'Amérique du Nord. J'ai laissé le Sud à Yetzel et nos Hommes. Tout est redevenu en ordre dans les comptes en banque. Enfin bien plus qu'en ordre putain. La drogue n'a jamais été aussi vendues depuis le temps de nos anciens.

Alors je vais rentrer. Et voir ce que foutent les trois depuis mon absence.

Je gare ma mercedes dans l'entrée de la villa, et je sors de celle-ci en récupérant ma valise noir au coffre.

Puis je toque à la porte, et j'attends quelques secondes. Lorsqu'elle s'ouvre, c'est sur Carla. Son visage rayonne. Putain, ma petite sœur est magnifique. Et je remarque directement qu'elle a refait sa couleur blonde, sûrement un peu trop claire cette fois-ci.

—Jin ! Hurle t-elle en me sautant dans les bras.

Je resserre mon emprise sur elle et sourit. Puis au dessus de son épaule, je vois que les baies vitrées de la villa sont toutes ouvertes, le couché du soleil entre presque ici.

Et distinctement, je vois une brune au loin, dans le jardin, elle ne m'a pas vu. Elle est assise sur un siège, autour de l'herbe et des fleurs, je ne vois que ses longs cheveux bruns qui ondulent sous la chaleur, et qui ont terriblement poussés. Je remarque aussi qu'elle discute avec ma mère, qui lui sourit.