Dimanche en famille.

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Chapitre 18 :

Le minuteur du four résonne quelques minutes plus tard, annonçant la fin de cuisson de notre gâteau. Noah se précipite dans la cuisine, impatient de découvrir le résultat, je le suis de prêt alors que Naomie reste dans le salon où elle joue au Playmobil. J'attrape la pair de gant en m'assurant que mon garçon ne touche pas au four encore chaud.

Moi : Écartes-toi Noah, je vais sortir le gâteau.

Mon fils suit mes instructions afin de ne pas se mettre en danger, un accident est si vite arrivé. Il s'assoit à table, impatient ! Rien qu'à son regard, je sais qu'il n'attend qu'une chose ; manger. Je pose le plat chaud sur le sous de plat au milieu de la table, et je tourne momentanément le dos pour fermer le four.

Noah : Aiiie ! 

En entendant la plainte de mon fils, je me tourne. Il souffle sur son doigt lorsque je m'approche de lui.

Moi : Qu'est-ce que tu as fait ? 

Noah : J'ai mis mon doigt sur le gâteau. 

Moi : Mon amour, il sort du four ! Il faut attendre avant de le manger. La gourmandise est un vilain défaut, dis-je avant de le prendre dans mes bras. Je te fais le bisou du docteur, et tout ira mieux ?

Noah : Oui, dit-il en se blottissant contre moi.

Je dépose un petit bisou sur son doigt qui a connu les méfaits de sa gourmandise, puis, je l'embrasse sur la joue avant de le poser par terre.

Moi : Rejoins ta sœur, je vais préparer le repas. Tu as encore mal ? 

Noah : Un peu, dit-il avant de quitter la cuisine.

Mon fils quitte la pièce, je profite de son absence pour démouler le gâteau dans une assiette et je le laisse refroidir dans un coin. Pendant qu'il refroidi, je débute le repas en mettant l'eau pour le riz à chauffer. Ensuite, je m'occupe du poulet. Pendant la cuisson, je mets la table en jetant un œil à mes jumeaux qui jouent encore au Playmobil, occupant chaque m² du salon. Dans la cuisine, je vérifie la cuisson du riz avant de consulter mon téléphone pour appeler mon père.

* Conversation téléphonique *

Moi : Allô, papa ? 

Papa : Jess, ça va ?

Moi : Ouais, je voulais juste savoir comment tu allais après ce long voyage ? 

Papa : Je vais bien, j'ai fais une sieste réparatrice en rentrant. Comment vont les loulous ? 

Moi : Très bien, je me demandai si ça te ferait plaisir de venir manger à la maison, ce soir. 

Papa : Ouais, bien sûr. A quelle heure veux-tu que je vienne ?

Moi : Maintenant, dis-je en jetant un œil à mes enfants. 

Papa : Pas de problème, j'arrive dans cinq minutes.

Moi : A tout de suite. 

Papa : A tout de suite, bisous.

* Fin de la conversation *

Mon téléphone retrouve sa place dans la poche arrière de mon pantalon, et j'avertis les jumeaux de l'arrivée imminente de leur papi. Ils sautent pratiquement de joie à l'annonce de sa venue. Ils ont passé beaucoup de temps tous les trois donc leurs relation a beaucoup évolué, et j'adore les voir si proche. 

En attendant l'arrivée de mon père, je termine de préparer le repas et le laisse au chaud. Je m'assois dans le canapé avec ma guitare, ce petit temps me permet de chanter un peu. Les jumeaux m'écoutent en continuant de jouer au Playmobil. Cinq bonnes minutes plus tard, mon père frappe à la porte, comme prévu. On passe à table pour le plus grand plaisir de Noah qui n'attend qu'une chose, passer au dessert. Quand vient ce moment, il demande une grosse part. Il en mange plus de la moitié avant de repousser son assiette.

Porter l'enfant de Zayn. Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant