Porter l'enfant de Zayn. Tome 3

Il est temps de parler.

Chapitre 6 :

PDV Zayn :

J'ai été idiot de l'abandonner pendant tout ce temps, de l'avoir laisser faire ce choix qui doit tellement lui compter. Il est trop tard pour pleurer, pourtant, les larmes coulent sur mes joues. Je regrette d'avoir agi si lâchement, encore... Durant tout ce temps passé à réfléchir, j'aurai dû être avec elle, lui dire que je l'aime, que j'aime notre bébé et que c'est la meilleure chose qui puisse nous arriver. Mais non, j'ai préféré la laisser seule pour m'éloigner alors que j'avais la responsabilité de cet enfant. Maintenant, il est trop tard, elle va m'en vouloir à vie de l'avoir poussé à avorter. Elle tenait à ce bébé, et mon comportement d'adolescent l'a forcé à prendre cette affreuse décision qui doit lui briser le cœur.

... : Zayn, mais qu'est-ce que tu fais là ?

La voix de ma fiancée me pousse à lever la tête vers elle. Les larmes aux yeux, je me lève et m'approche d'elle pour la serrer dans mes bras sans un mot.

Moi : Je suis désolé.

Jessy : Pourquoi tu pleures ?

Moi : Tu as avorté à cause de moi, parce que j'ai agi comme un pauvre type...

Jessy : Je suis d'accord avec toi, tu as agi comme un pauvre type, un connard de première mais arrête de pleurer, je n'ai pas avorté, je n'ai pas pu faire disparaître mon petit têtard. 

Moi : Ton quoi ? Dis-je en souriant heureux de savoir qu'elle n'a pas fait disparaître notre bébé.

Jessy : Mon petit têtard, dit-elle en mettant sa main sur son ventre. Je sais c'est bizarre, mais quand je réfléchissais, penser à un bébé rendait mon choix plus compliqué.

Comprenant parfaitement ce surnom un peu ridicule, je ne dis rien et pose ma main sur la sienne poser sur son ventre. Tendrement, j'embrasse ses lèvres et lui murmure les trois mots que j'ai retenue pendant plusieurs jours ; "Je t'aime". 

Jessy : Il faut qu'on parle, dit-elle entre deux baiser. On ne peut pas régler ça sans en discuter.

Moi : Je sais... Je veux ce bébé, dis-je en posant ma main sur son ventre.

Jessy : Tu es sur à 100% ? Je n'ai pas du tout envie d'avorter mais je ne veux pas passer une autre semaine comme celle que je viens de vivre. Tu as agi comme un con, immature et lâche. Tu m'as fait énormément de mal en partant sans aucune explication, dit-elle en essuyant mes larmes avec ses pouces.

Je la rapproche de moi en posant mes mains sur sa taille. J'ai besoin de ce contact, elle m'a manqué et je sens que notre couple a besoin de ça.

Moi : Je sais et j'en suis vraiment désolé, je me ferais pardonner. Je t'aime, j'aime notre famille et je ne veux plus qu'on soit dans cette situation. On va trouver une organisation et tout ira parfaitement bien. 

Jessy : J'ai pensé à arrêter de chanter pour élever nos enfants.

Moi : Non, non, tu as besoin de chanter. On trouvera une organisation tout en continuant.

Jessy : Je... Ok. On rentre ? 

Moi : Avec plaisir. Tu es venu dans ta voiture ?

Jessy : Non, James m'attend dans la voiture.

Moi : Je te ramène.

Jessy : Ça marche.

Main dans la main, nous quittons la clinique où je ne souhaite pas remettre les pieds. Pas pour dire au revoir à mon enfant, en tout cas. Nous rejoignons la voiture. Je me sens mieux maintenant que je suis avec Jessy et que je sais que notre bébé est toujours là. J'avais pensé que mon face à face avec ma fiancée aurait donné lieu à une dispute, hors ça n'a pas été le cas. Elle ne m'a pas vraiment engueulé. Je suis heureux et soulager.