Chapitre 5

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Pdv Livai:

-t/p, c'était une bonne démonstration, et en vue de l'entretien de tout à l'heure, tu.... es engagée.

-J-je suis...engagée.. OUIIIIIIIIIIIIII

-Je pense que finalement je vais changer d'avis... lui dis-je en me retournant prêt à partir. Puis je m'arrête un instant, regarde par dessus mon épaule et je vis son visage se décomposer. 

-C'était une blague.

Elle reprit une expression souriante tandis que je parti en direction de mon bureau.

-Hange, Sasha! Je vous laisse expliquer tout à t/p.

-Compte sur nous LIVAIIIII!!!

J'arrive à mon bureau, j'entre et m'avance jusqu'à ma fenêtre. Je regarde un instant les oiseaux voler dans le ciel. Ça me fais repenser à ce qu'a dit t/p, au sujet des oiseaux et de la liberté que lui faisait ressentir le fait de voler, quand je vis quelque chose du coin de l'œil qui attisait ma curiosité. Je me tourne pour faire face à cette chose colorée posée sur la chaise où t/p été assise plus tôt dans la journée. Elle a oublié sa veste... Bon, qu'est ce que je fais? Je lui ramène, je la garde ou j'attends qu'elle vienne la chercher?!? Je pense que je vais la garder et si elle vient la réclamer je lui rendrait. Oui je vais faire ça. Je prends une tasse en porcelaine dans le placard et la pose délicatement sur ma table basse. Puis, je vais mettre de l'eau dans la bouilloire. Une fois que j'entend l'eau qui commence à bouillir, je prends un sachet de mon thé préféré, et le pose dans ma tasse en enroulant la petite ficelle autour de la poignée pour que le sachet ne tombe pas dans l'eau. Ensuite je verse l'eau brûlante au dessus. Au contact du thé, cette dernière se met à doucement changer de couleur, partant du rouge pâle au bordeaux. Je m'installe et laisse mes muscles se détendre tout en sirotant ma boisson. Que serai la vie sans une bonne tasse de thé? À chaque gorgée, je sens ma gorge s'enflammer et la saveur fruitée envahir mes papi-

TOC TOC

Tch! Qui vient encore me déranger! On peut pas profiter tranquillement ici ou quoi?!

-Entrez!

-Désolée de vous déranger Monsieur mais je crois que j'ai oublié ma veste dans votre bureau tout à l'heure..

-Maintenant que tu bosses ici, tu dois m'appeler Caporal comme tous les autres employés.

Pdv t/p:

Il me montre ma veste du regard. Elle était posée sur le fauteuil, juste à côté de lui. Sa main se dirige vers le tissu et l'attrape délicatement. Il me le tend donc je m'approche pour la récupérer mais évidemment il faut toujours que je fasse une connerie... Je me prends les pieds dans la table basse et tombe sur le Caporal Livai. La tasse qu'il avait préalablement posée sur la table est tombée et a éclaté dans un bruit assourdissant. J'ouvre les yeux et nos regards se croisent. Le temps semble s'arrêter. Il n'y a que mes yeux plongés dans ses yeux gris qui me paraissent moins froids. Livai brise le silence:

-t-t/p tu peux te lever s'il te plaît?

C'est là que je me rends compte de la position dans laquelle on se trouve. Je suis assise à califourchon sur lui qui est allongé par terre, les cheveux en bataille avec des morceaux de porcelaine dedans. Ça lui donne un air sexy.. Je rougis brusquement, puis me lève, prends ma veste en m'excusant un nombre incalculable de fois avant de sortir du bureau en deux secondes. En sortant, je cours mais je fut arrêtée par quelqu'un sur qui j'ai foncé. Je lève la tête et vois un grand jeune homme brun avec des yeux bleus. Il est plutôt mignon. Je m'excuse auprès de lui et repart en direction du parking où se trouve ma voiture. Une fois dedans, je souffle un bon coup pour me déstresser. Mais rien à faire. Je  suis la pire employée qui existe au monde! Dès le premier jour je tombe sur mon patron. Mais bravo t/p c'est super ça. J'avais réussi à faire bonne impression et à être engagée et faut toujours que je fasse une boulette. Je suis pas possible!

Pdv Livai:

Quand nos regards se croisent, je ressens comme un frisson dans toute ma colonne vertébrale. Je la regarde et analyse chaque parcelle de son visage. En passant par ses yeux, ses longs cils, sa bouche pulpeuse, ses joues légèrement rosées. Son souffle chaud parvient à mon visage. Cette proximité ne me gêne pas, au contraire. Mais ma raison prend le dessus sur mon cœur. Elle reste mon employée je ne peux pas.

-t-t/p tu peux te lever s'il te plaît?

Elle se lève précipitamment tandis que je tourne la tête, le visage écarlate. Elle récupère sa veste et sors de mon bureau me laissant là allongé par terre seul. (NDA: la solitude de Livai abandonné seul sur son parquet!) Je penche ma tête en arrière tout en mordant ma lèvre inférieure, puis je soupire. Je sens que cette fille va me faire tourner en bourrique. Ça fait deux heures que je l'ai rencontrée et elle me rend déjà fou... Je finis par me lever au bout de quelques minutes.

TOC TOC

Qui ça peut être encore?!

-Entrez!

-Désolé de vous déranger Caporal mais vous avez demandé à me voir?

-Ah oui. Est-ce-que tout est près dans la chambre pour t/p?

-Et bien, les draps sont installés, tout brille et il y a déjà quelques trucs dans le frigo pour dépanner les premiers jours.

-C'est bien.

-Je peux vous poser une question?

-Tch. Vas-y.

-C'est bien t/p que j'ai vu sortir de votre bureau?

-Oui et alors?

-Oh rien c'est juste qu'elle avait l'air super stressée et qu'elle était un peu beaucoup rouge. Oh purée, qu'est ce qu'il s'est passé ici. J'avais pas remarqué y'a plein de verre par terre. Vous voulez que je nettoie?

-Non c'est bon tu peux sortir Eren.

-Bien Caporal.

 J'attrape l'aspirateur dyson que Hange m'a offert l'année dernière et commence à nettoyer les débris de la tasse. Au bout de 5 minutes, mon parquet est de nouveau propre et brillant. Une fois que toute la paperasse pour l'embauche était complétée et envoyée à Erwin, je suis parti vers mon appart. Je croise Hange au passage. Elle m'explique ses nouvelles expériences mais je n'ai pas la tête à l'écouter donc je continue mon chemin.

La Nouvelle RecrueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant