Lovely pilot

Chapitre 26

Je rentre donc à l'hôtel avec Fabio. Une fois dans la chambre, je vais me changer dans la salle de bain et bien évidement, je me démaquille.

Puis, je vais dans la chambre. Fabio me prend directement dans ses bras et forcément, je craque. Je me mets à pleurer.
Après 10 minutes, lorsque je suis calmée, on se met au lit.

Fabio: alors, tu peux m'expliquer ?

Moi: c'est long.

Fabio: j'ai toute la nuit si il le faut.

Je lui souris avant de tout lui expliquer. Il semble choqué par moment.

Fabio: on dirait qu'il a fait une crise de jalousie.

Moi: il n'a qu'à en faire une pour Marina.

Fabio: ça passera, vous ne saurez pas rester fâchés longtemps.

Moi: ses paroles tournent en boucle dans ma tête.

Fabio: je comprends. Sache que tu es la bienvenue chez moi pour le temps que tu voudras.

Moi: je repars avec toi demain soir. Je ferai mes valises demain. Tu es sure sûr que je ne dérange pas ?

Fabio: je suis tout seul chez moi, il n'y a pas de problème. Donc tu rentres avec moi?

Moi: oui, je vais éviter tout contact avec lui. Demain j'irai faire du shopping avec les filles et puis je ferai mes bagages. Je sais qu'il doit aller au restaurant avec Marina donc j'en profitai à ce moment là.

Fabio: je t'attendrai devant chez toi.

Moi: ce n'est plus chez moi Fabio.

Fabio ne sait que dire. On finit par s'endormir.

Le lendemain, je me réveille, Fabio dort toujours alors je sors du lit sans le réveiller. Je prends des vêtements et je pars me laver.
Dans la douche, je n'arrête pas de penser à ce qu'il s'est passé. Et je me dis que je suis aussi une idiote d'être amoureuse de Marc alors que Fabio me traite mieux que lui. Pourquoi je ne sais pas tomber amoureuse de quelqu'un comme Fabio...

Une fois que je suis lavée, je m'habille, j'ouvre la porte parce qu'il fait trop chaud. Puis, je me maquille et je me coiffe.

Quand je me tourne pour retourner dans la chambre, je vois Fabio qui est appuyé dans l'encadrement de la porte.

Moi: tu m'as fait peur!

Je place ma main sur mon coeur ce qui fait rire Fabio.

Fabio: je sais bien que ce n'est pas fameux quand je me lève mais quand même.

Je lève les yeux en l'air.

Moi: je ne disais pas ça dans ce sens là. Je ne t'avais pas entendu venir.

Fabio: je suis le roi de la discrétion.

Moi: vantard!

On rigole et il vient me prendre dans ses bras.

Fabio: sinon bonjour. Tu vas mieux ?

Moi: bonjour à toi aussi. Ça va, surtout que c'est journée shopping! Et toi?

Fabio: ça va toujours moi. Ça va me faire bizarre d'avoir quelqu'un chez moi, moi qui suis toujours seul.

Moi: si tu préfères rester seul, je trouverai autre chose.

Fabio: je n'ai jamais dit que je ne te voulais pas avec moi. Je dis juste que ça changera mes habitudes.

Moi: tant que tu ne fais pas trop de bruits avec tes conquêtes.