Amour réciproque [RÉECRITURE]

Chapitre 27 : Réveil

PDV Link :

J'étais là, assis, pleurant à chaud de larmes. Elle est morte. Mon unique raison de vivre est morte.

Flash-back

Après plusieurs minutes de combat, Miro se décida enfin à ouvrir la bouche, et je n'étais pas prêt à entendre ces mots.

- ta princesse, elle ne respire plus. Crois tu vraiment que te battre pour une cause perdue vaut vraiment le coup ? Elle est morte après une très longue agonie. Ne gaspille pas ton énergie...

Et d'un coup, le corps meurtri de ma Zelda s'enflama et disparu dans une nuée de fumée rouge et noire. La dance de la fumée l'avait emportée, à jamais.

Et le semi-monstre disparut aussi, dans un rire cruel et sadique. Je m'effondra sur le sol, elle ne pouvait pas... elle ne pouvait mourir... Je laissa mon désespoir m'envahir totalement, le regard vide, uniquement remplit par des larmes. Alors, dans une ultime souffrance, j'hurla à m'en décrocher la mâchoire le nom de tout les prodiges et enfin, celui de mon amour.

- je t'aime Zelda... murmurai-je.

Fin du flash-back

PDV Zelda

17eme jours.

Enfin, je crois.

Je compte pour éviter de tomber dans la folie.

La marque qui disparaissait sur le bras de Link, n'est plus qu'un minuscule point. Je garde espoir. Nous sortirons d' ici.

Enfin, je crois.

PDV Link :

La rage qui brûlait en moi l'avait emporté sur ma raison. Je marchais, épée à la main, le regard vide et l'adrénaline battant dans mes veines. Je le tuerais. Je les tuerais tous. Jusqu'au dernier !

Après avoir marché un long moment à la recherche de Zelda ou de Miro, une petite lueur blanche verte apparut contre un mur. Je m'avança pour la regarder de plus près. Mais soudainement, elle s'agrandit et m'aspira. Je sentis ce qui s'apparentait à de l'air fouetter mon visage, et un bruit continu impossible à décrire bouchait mes timpans.

Puis, j'ouvris les yeux. Il faisait sombre, très sombre. Lorsque je fus habitué à l'obscurité, mes yeux scrutèrent cet amas d'ombres et rencontrèrent des barreaux, de la pierre grise et... Une silhouette gracile qui contrastait avec cette endroit austère.

Zelda. Ma Zelda.

Je lui sauta au cou, la serrant fort contre moi. Je sentis ses bras dans mon dos, c'était bien réel. Lorsque je mis fin à cette étreinte, je vis ses yeux émeraude rempli de larmes et des joues inondé. Et, dans un élan de soulagement, je l'embrassa.

- Link !! s'écria-t-elle. Tu es enfin réveillé !!

- et toi tu es en vie... soupirai-je.

Je vis de l'incompréhension dans son regard et je lui raconta mon rêve.

Ellipse

Zelda me regardait avec un air de compréhension, mais, une expression d'horreur était incrustée dans ses iris émeraude. À mon tour, je lui posa une question :

- Zelda... Où sommes nous ?