Ma rivale est ma meilleure amie / Tokyo Revengers

À quel point tu es incroyable

Ça fait plus d'un mois que j'ai appris pour Baji. C'est bien vrai alors. J'ai préféré éviter les autres, je ne saurais pas quoi leur dire. Je ne me sens pas bien de toute façon. Et j'imagine que c'est le cas de tout le monde. J'espère qu'ils vont bien malgré tout.

Je rentre chez moi en ce moment, je viens de quitter le collège. Je n'arrête pas de me poser des questions auxquelles les réponses m'effraient. Je ne veux pas les entendre pourtant je n'arrête pas de les chercher. C'est débile...

Je viens de me cogner contre quelqu'un, ça m'arrive souvent de toute façon. Cette personne avait l'air pressée et m'a foncé dessus sans faire exprès. Le choc a été brutal et comme j'étais dans la lune je ne peux pas me retenir de tomber. Je me prépare à la douleur mais quelqu'un dans mon dos freine ma chute.

- Eh tu peux pas regarder où tu vas ?

C'est Chifuyu !

- Je... je suis désolée.

- J'te parles pas. Tu t'excuses ou bien ?

Il s'adresse au gars qui m'est rentré dedans comme une voiture de course.

- 'solé.

Après ses brèves excuses, le gars repart. Il doit être pressé.

- J'te jure c'est n'importe quoi, se plaint Chifuyu encore dans mon dos

Il m'a retenu en mettant les mains sur mes omoplates puis m'a remise correctement debout en gardant ses mains sur mes épaules.

- Merci Chifuyu.

- De rien. Ça fait un moment qu'on s'était pas vus hein.

- Oui... merci.

- Ça fait la deuxième fois que tu le dis.

- Ah ouais... désolé.

- Et si on arrêtait avec les excuses et les remerciements ? On est potes donc c'est un peu normal, tu crois pas ?

- Oui.

- Cool. T'allais où ?

- Je rentrais.

- T'es dans le même collège que Takemichou hein.

- Oui. Tu venais le voir ?

- Non je rentrais aussi.

Il est toujours en uniforme lui aussi c'était évident.

- Mais pourquoi tu prends cette route ? T'habites pas dans le même coin que Mickey ?

- Oui...

- Tu t'es paumée je crois. Viens j'te raccompagne.

J'ai dû me laisser absorber par mes pensées.

Il marche devant et je le suis juste derrière.

- T'as pas hâte que ce soit les vacances de Noël ?

Sa question m'a eu peu surprise.

- Euh... oui. Tout le monde non ?

- Ouais grave.

- Les décorations dans la rue c'est le meilleur pendant Noël.

- Grave.

On avance en silence ou presque puisqu'il me pose de temps en temps des questions du genre. Dans mon quartier il me laisse.

- Bon salut, me dit-il en partant

- Encore merci.