Ma rivale est ma meilleure amie / Tokyo Revengers

Du lait

Les mouvements de ses lèvres... Je suis entrain de perdre la tête.

Il nous sépare et garde sa main calée dans mon cou. Nos visages sont toujours très proches et il me regarde dans les yeux.

- Tu me déteste maintenant ?

Qu'est-ce qu'il raconte ? Il a cru qu'il était le personnage d'un livre romantique ou d'une série "à l'eau de rose" ?

Pourquoi m'embrasser s'il pense que je vais le prendre mal ?

Ces yeux... c'est la première fois que je les observe de si près. Ils sont d'un vert brillant et beau. Ses pupilles, on dirait des émeraudes.

Je détourne le regard. Qu'est-ce qui m'a pris de le regarder si longtemps ?

- Est-ce que je peux t...

- Non !

Je suis à bout de souffle alors que je n'ai même pas crié. On peut dire que c'est de la panique. Je crois que j'ai eu ma dose de beaux garçons. On est des potes non ? Pourquoi il fait ça comme ça ?

J'aurais au moins pu écouter sa question. Mais bon...

- Ta main. Donne-la moi que je termine.

Je la prends et recommence. Il me regarde l'air désintéressé. Je commence à nouer le bandage quand Chifuyu m'interrompt de sa voix.

- Tu t'y prends mal.

Je fronce les sourcils et recommence.

- On n'attache pas ça de cette façon.

Je me renfrogne et recommence une nouvelle fois.

- Regarde, m'indique t-il

Il le fait lui-même avant de me montrer le résultat.

- Comme ça.

- J'en apprends des trucs, ironisé-je

Je refais pareil sur l'autre main. Le rendu est moins joli mais au moins je l'ai fait.

On reste assis en silence.

- Je dois m'en aller, à plus, me levé-je

- Tu vas te perdre.

Je me stoppe. Il n'a pas forcément tord mais je ne peux pas rester ici.

- J'te ramènerai.

- Merci...

- Tu veux boire un truc ? demande t-il en se levant à son tour

Je m'assoie sur le canapé et il revient avec du thé, on boit en silence. On dirait deux ennemis dans la même pièce c'est trop pesant. Mickey et lui me créent beaucoup trop de soucis.

Il se fait un peu tard aussi.

- Désolé... d'avoir fait ça.

- Non... ce n'est rien.

- Ce n'est rien ?

- Enfin je veux dire...

Je laisse tomber et rigole nerveusement.

- Je voulais pas te gêner. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, ça doit être les coups de barre que je me suis dit pris sur la tête.

- Peut-être bien, ris-je

- Oublions ça, tu veux ? ajoute-t-il en se levant