Ma rivale est ma meilleure amie / Tokyo Revengers

Précieux

- Salut Riri, me lance-t-il

- Salut. Gêneur numéro un.

- Quoi ?

- Ne passons pas par quatre chemin, je t'en veux.

- Mais pourquoi ?

- Parce que... Parce que tu as...

C'est bête je voulais la jouer cash et lui reprocher de dire et faire des bêtises gênantes à propos de nous deux mais je n'y arrive pas.

- Sois pas fâchée. Faut qu'on y aille et ce sera chiant si tu fais la gueule, dit-il en m'entraînant à l'extérieur

Je viens tout juste de rentrer...

Il y'a sa moto garée pas loin. Comment j'ai fait pour la rater ?

- Mais on va où ?

- Surprise, répond-t-il simplement en montant sur sa "Babu"

- Si je te dis que je n'aime pas les surprises ?

- Je te réponds que ce soir il fait plus chaud que d'habitude.

- Mais ça n'a aucun rapport.

- Si, quand il fait chaud rien ne vaut une balade à moto.

- Oh... pas faux, je murmure

- Tu vois, allez monte on va être en retard.

Je m'exécute et il se met en route. Il parle peu pendant le trajet, juste deux trois remarques sur des trucs qu'il trouve drôles.

Il s'arrête dans un vieux temple, mais pas celui où ils font leur réunion. Celui là est plus vaste.
On a fait un long trajet, j'ai eu le temps de passer de l'excitation, à l'inquiétude pour finir sur de la peur.

- Mais qu'est-ce qu'on fait là ?!

Il rit en voyant que je suis quelque peu agitée.

- T'en fais pas y'a pas de monstres par ici, ils ont tous été exorcisés.

- Et qu'est-ce tu fais ici, toi ?

- T'es méchante.

- Toi tu te fous de moi. J'ai pas peur des monstres.

- C'est vrai, toi, tu n'as peur de rien.

Je me rappelle bien du jour où je lui ai di ça. Ça me fait pouffer pendant qu'on avance à travers les arbres et l'herbe qui se plie sous nos pas dans des bruits légers.

- T'as décidé de me kidnapper pour de vrai ? Je demande en le regardant

- J'aurais bien aimé.

- Je peux rentrer chez moi ?

Il sourit sans me répondre et se met à courir.

- Mickey !

- Suis-moi, se tourne-t-il légèrement pour me regarder le temps de sa phrase

Je cours après lui. C'est tellement bizarre que je me demande s'il n'est pas définitivement devenu fou.

Il s'arrête au pied d'un arbre, j'ai bien faillit le perdre dans cette course. Il n'est pas au courant que je ne suis pas sportive ?

Je reprends mon souffle après avoir essayé de lui crier dessus en vain. Il reste calme en me regardant avec un petit sourire en coin.

- Tu te... crois drôle ? Dis-je essoufflée

- Maintenant il faut qu'on monte là-haut, indique-t-il l'arbre