Chapitre 5

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Sur le chemin je repense à ce qui c'est passé, Chifuyu qui m'annonce ça, Baji qui me fait suer et là Hanma qui m'invite à un dîner et j'ai dis oui, aïe je sens que mon Karma va en prendre un coup.

J'accélère, tout se bouscule dans ma tête, Mickey Draken les garçons Baji, si j'y vais ils vont me détester mais Hanma il ne va jamais me lâcher merde Yoko tu deconne grave.
Mais Baji s'en fou de moi, ou peut être pas, Draken il va penser quoi aiiee ! J'ai tellement honte de moi, merde !

Il pleut, je vois les feux défiler, le vent frais me fait du bien, je me sens vivante, loin de tout problème que ce soit le boulot ou le gang ou ma famille.

Je reçois un appel, je sens le téléphone qui sonne, je regarde et je vois que je peux répondre.

Baji ? Mais que me veux t-il?

Yoko : Oui Baji ? Que t'arrive t'il ?

Baji : Yoko ? Je dois te parler c'est assez important est ce qu'on peut se voir ?

Je tourne mon regard, et je ne comprends pas je suis par terre et ma moto loin de moi, pardon mais il se passe quoi, je n'arrive plus à parler, je sens que mes jambes ne me répondent plus, et puis merde je crois que je saigne de la tête, on peut m'aider, je suis fatiguée d'un coup, ne dort pas Yoko pas maintenant.

Ce n'est pas le moment lève toi et va voir Baji.

Baji, je t'aime tellement depuis petite maintenant si tu savais.

Yoko : Baji, Baji, je perds les eaux, vite vite faut qu'on aille à l'hôpital !
BAJIIIIII BOUGE TON BEAU CUL DE FÉLIN MERDE LES JUMEAUX VONT ARRIVER ! Dis-je en hurlant.

Baji : Eeeeinh ? Oui oui euh euh ... Yoko tu a mis où déjà le sac pour la maternité ? Oh ça y est je l'ai j'arrive mon cœur ! C'est bon je suis là souffle. Me dit-il plus paniqué que moi.

Le voir paniqué ainsi, me donne l'impression que c'est lui qui va accoucher.

Yoko : Oui mais mais, c'est dur là de souffler, souffle à ma place accouche à ma place si tu m'aime tu le fait ? Lui répond-je en étant essoufflé au maximum.

Oui je suis enceinte de jumeau et croyais moi ce n'est pas de tout repos, je me sens grosse comme une baleine, je ne sais pas le sexe de mes enfants seul lui le sait, tout ça pour un pari avec les garçons bande d'imbéciles heureux, il pari sur ma souffrance.

Et là je me rends compte que je dois expulser deux têtes deux corps, non je ne veux pas.

Il me prend la main, me conduit à la voiture et file directement à l'hôpital, une fois arrivé on me mène dans une salle de préparation si je ne me trompe pas à vrai dire je n'ai pas fais attention à ce qu'on me dit.

Baji de son côté est excité appel tout le monde pour qu'ils puissent venir à l'hôpital, il ne compte pas faire venir tout le Toman car je vais donner naissance à ses enfants quand même ?
Oui mon mari est un grand seigneur et légèrement drama dans des circonstances comme ça.

Le temps passe, je souffre, mais j'ai dis non, pas de péridurale je suis forte je n'ai pas besoin de ça.
La grosse blague, je prends mes dernières forces et pousse le plus fort possible pour faire expulser ses grosses têtes de la, le pauvre Baji, je lui broie littéralement la main et il dit rien ça c'est mon homme.

Le premier sort, d'après ce que j'ai compris c'est un garçon oui un garçon mais comme il est touffu mon garçon, j'ouvre mes yeux légèrement et oui la tête à son père déjà, 9 mois dans mon ventre pour qu'il ressemble à son père faite qu'il a mon caractère car là je risque de devenir folle.

J'ai oubliée que j'avais des jumeaux donc je repars sur les efforts, j'entends des « poussez, vous y êtes presque » mais ça fait 20 ans que je pousse j'ai l'impression, moi je crains juste de me faire dessus la honte, avec mon mari qui me regarde comme si j'étais là 8 merveilles du monde, même angoissé il est beau et moi je dois puer et ressembler à rien et lui me regarde avec les yeux de l'amour.

Et là je me sens vide, dernier effort je lève la tête et vois un autre garçon mais pourquoi?
Je voulais une fille mince, il a dû gagner son pari ce con, oui je parle de mon mari que j'admirais il y a un instant car là il a un sourire de vainqueur qui pourrait me faire un arrêt cardiaque, mon cher Baji je vais te faire un autre enfant ne sourit pas comme ça petit fou.

Ils sont beaux, ils arrivent avec nos enfants lavés, propres, habillés ils ressemblent à leur père, je suis fière de nous.
Ils sont chevelus, ont des cheveux noirs, des yeux noisettes très claires à tiens, afin un peu de moi dans cette légère souffrance au final.

Et là j'entends un vacarme pas possible des pas qui arrivent vite, des hurlements, et là je vois Draken, Mickey, Takemichi, Mitsuya, Chifuyu, Emma, Hina, Yumee et Ryma tous avec les larmes aux yeux.

Je souris de toutes mes dents, la fierté à raison de moi et je ne veux pas dormir.

Mickey : Waaaaaah, Yoko, ils sont beaux, qui sont les enfants qui vont apprendre à se battre comme tonton ? C'est qui ? Dit-il en criant.

Pardon, apprendre à se battre pourquoi faire ?

Draken : Et Mickey ne crie pas, ta sœur doit être fatiguée là.
Et non je t'interdis d'apprendre à se battre, enfin dès qu'ils auront 5 ans là on pourra se recaler. Dit-il neutre

Et mon avis on s'assoit dessus.

Mitsuya : Je vais leur faire une veste magnifique du Toman, ça va être une dinguerie. Dit-il les étoiles dans les yeux.

Hina et Emma : On voulait une fille au moins, alors ma petite Yoko, tu vas te remettre en selle. Dit-elles en chœur avec un air déçu.

Quand à Yumee et Ryma, elles me regardent d'un air dégoûté de la vie.

Yumee : Ils sont vraiment beaux, hâte de leurs acheter des petits vêtements j'ai pris des doudous. M'admire t'elle avec des coeurs dans les yeux.

Yumee, n'est pas le synonyme de calme, mais dans des moments comme ça avec du monde elle est timidité et discrète.

Ryma : Moi je suis la marraine car je suis la meilleure pour garder des enfants n'est-ce pas mon petit coeur.
Puis tu me l'avait promis.
Oh Yoko je suis fière de toi ! Dit-elle en s'approchant des mes gosses.

Ryma comment vous dire qu'elle a un côté très DramaQueen et là ce trait il est a son paroxysme.

Excusez-moi, mais moi du moment ou ils vont bien m'en fou du reste.
Et elles se battent déjà pour savoir qui sera la marraine? J'en ai deux donc vous avez le choix.

Afin je me tourne vers mon mari, il me regarde, m'embrasse, je le vois fière d'être père avec une lueur de convoitise à nouveau dans ses yeux magnifique.

Baji : Yoko, si tu savais comme je t'aime.

Un amour compliquéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant