Un amour compliqué

Chapitre 7

Après toutes mes réflexions, qui me donnent mal à la tête, je vois deux personnes arriver, un blond assez beau et un brun aux cheveux longs et un regard qui fait battre mon cœur à 100 à l'heure.

Son ami qui l'accompagne, a un visage fin, des yeux marrons, il me fait un sourire et là je remarque les dents blanches digne d'une publicité pour le dentifrice.

Sa posture me fait penser à un félin, prêt à sortir ses crocs et dévorer sa proie, c'est  un prédateur, toute sa personne et son charisme rempli ma chambre, il a un jean noir troué un haut blanc simple avec des baskets également noires.

Il me donne l'impression d'être le bad boy que toutes les filles veulent au moins une fois dans leurs vies, il reste devant mon lit, regarde les différents appareils médicales situés entre le lit et mon bras, ses yeux font le lien entre tout ça et de suite il révèle la tête.

Puis, la, il me regarde, il ancre ses yeux dans les miens je ne sais plus où je suis je me suis perdue dans ses yeux.

Qui es tu? Et pourquoi tu me fais un tel effet?

Il faut que je calme, aussi non je vais appuyer sur le bouton pour appeler les infirmières, donner moi de l'oxygène et rapidement.

Je crois que son ami le remarque et il roule ses yeux et affiche un petit rictus.

Le blond : Salut Yoko, alors on a perdu la mémoire ? Dit-il hilare.

Alors lui la finesse et la délicatesse il ne connaît pas, ça à moins l'honneur d'être claire et direct, déjà on ne se connaît pas il peut au moins y mettre les formes non.

Je souffle, je suis désespérée moi.

Yoko : Tu voit juste, effectivement il semblerait que j'ai perdu la mémoire, mais je sais que je me rappelle de Draken.

Le brun : Tu te souvient de Draken mais pas de nous ? Comment ça peux se faire ?
Bon je sors moi, rétablie toi bien Sano.
Dit-il avec dédain.

Changement d'ambiance, pourquoi je sens un froid m'envahir, je ne comprends rien ou alors je suis tellement idiote que je n'essaie pas de voir ce qui ne va pas chez lui.
C'est pas parce qu'il est beau qu'il va me parler comme ça.

Yoko : Oi, alors déjà certes je ne me souviens pas de vous mais ceci n'est pas une raison pour que tu me parle sur ce ton.
D'accord ! Alors tu te détends mon pote.
Si tu as un problème avec moi, tu m'explique ça, comme un adulte ou bien on règle ça dehors.
Je lui répond avec mon côté hautaine qui ressors de temps à autre.

Baji : En tout cas, tu n'as pas perdu ton caractère de merde Yoko.
C'est bon je te laisse, je dois voir Anna.
Chifuyu tu fait quoi tu reste là ?

Le blond : Hum, c'est bon j'arrive.
Dit Yoko, si tu veux m'appeler n'hésite pas je pourrais te raconter des anecdotes sur nous deux et le reste de l'équipe.
Si ça peut t'aider, BAJI et moi on sera ravi. Il crie ça pour faire réagir Baji.

Yoko : Merci euh, Chifuyou !

Chifuyu : Ha Ha ha ! Tu y est presque mais c'est pas ça.
Je ne t'en veux pas, on y va, Mickey à notre numéro n'hésite pas à demander à ton frère ok !
Prends soin de toi Reine Sano ! Bye Bye. Dit-il enjoué.

Quel drôle de personnage celui là, je risque de ne pas m'ennuyer, si ce sont mes amis je pense avoir passé de bons moments avec eux.
Aller Yoko, s'il te plaît souvient toi, ça ne doit pas être terrible de faire travailler sa mémoire.

Je me sens nul et là je pleure beaucoup, je pourrais créer une rivière sur mon lit pour être franche, je n'aime pas ce sentiment d'avoir tout perdu, mes amis, une famille si prévenante et attentionnée envers moi.

Je sais que je suis une personne forte, je ne montre pas forcément mes sentiments, mais le je me sens faible sentiment de merde !

Ce n'est pas moi ça !

Faut que je me reprenne, je me tourne du mieux que je peut c'est compliqué quand on a une perfusion dans le bras, je mets la tête dans mon coussin et me cache du mieux que je peux.

Et là, une masse s'écrase sur moi et une autre masse se mets à côté de moi et me prends la main et la presse fort.

Mickey : Écoute, on va traverser ça ensemble, on a eu pleins de difficultés qu'on a réglé en famille, ne te sent pas coupable, ni faible.
D'ailleurs la fille à côté de toi c'est ta sœur Emma. Me dit-il, sur moi et sa tête proche de mon coup.

Mickey me sert fort et Emma ma sœur s'approche et serre Mickey et moi.

Cette chaleur me fais du bien, je suis enveloppé de bonheur et bonté et je m'effondre à nouveau.
Ca doit être dur pour eux.
Je ne veux pas faire souffrir mes proches.